✗ WORK : Psycho-criminologue + photographe freelance
✗ ETAT CIVIL : Célibamoureuse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
❝ @Keith Turner❞Love your freedom, taste it and bite it.Vendredi, premier vendredi de congé depuis plusieurs semaines dont profitait Yuina. Elle s'était pourtant réveillée comme bien souvent en panique plusieurs fois dans la nuit. La nuit avait donc été plutôt courte et peu reposante mais depuis plusieurs mois elle en avait l'habitude. Elle avait passer un moment dans son lit à penser, à Keith notamment. Elle lui avait rendu visite un peu plutôt dans la semaine mais se sentait tout de même triste, la semaine prochaine elle ne pourrait pas aller le voir et elle aurait pourtant aimer pouvoir lui apporter ce qu'il lui avait demander. Elle pourrait peut-être lui en envoyer une partie par la poste avec la lettre qu'elle lui écrirait ? Elle faisait ça depuis plusieurs années, lorsqu'elle ne pouvait pas aller voir Keith, elle lui écrivait une lettre, presque toutes les semaines sauf quelques fois. Au alentour de 4h du matin, elle avait finalement finit par se lever. Son chat et Dave Growl, le chien de Keith qu'elle avait recueilli lorsqu'il avait été incarcéré dormaient dans le panie de ce dernier. Elle resta un instant attendri. Sa petite chatte, lovée contre le portail du chien qui se faisait vieux maintenant. Elle alla dans la cuisine et se prépara un thé, regardant par la fenêtre le temps que ce dernier infuse. La journée allait être longue vue le peu qu'elle avait dormi mais... en entrapercevant le ciel depuis sa fenêtre cela lui importa peu. A cette instant, elle oublia tout ses soucis, cette peur qui la hantait depuis des mois à présent. Elle apprécia le calme et se sentit sereine pendant un instant. Le bip de sa théière retentit, rompant l'instant. Elle retira le filtre avant de se servir une tasse: thé blanc aux litchis et pétales de rose. Elle prit sa tasse et traversa la pièce pour aller à l'arrière et s'installer à terre sur sa terrasse, sans lumière, la fenêtre simplement entrouverte, elle se sentit un peu mieux. Elle regarda le ciel jusqu'à ce qu'une truffe froide se colle à sa joue alors que le ciel se teintait de couleurs orangé. - Salut Dave Growl, dit Yuina en caressant le chien qui la saluait, tu as mieux dormi que moi, dit-elle en souriant doucement. On va petit déjeuner ? dit-elle en souriant se relevant alors et récupérant sa tasse. Elle se frotta les bras, elle avait froid à présent et son pyjama tout doux et chaud n'était pas suffisant pour la tenir au chaud durant sa folie nocturne. Elle rentra et sa journée commença. Petit déjeuner avec ses animaux, puis une bonne douche chaude, et elle se mit sur son ordi. Elle bossa quelques dossiers et recherches psycho avant de reprendre quelques photos. Elle déjeuna sur le pouce puis voyant le soleil elle prit son matériel photo. En la voyant faire, Dave Growl se leva et se mit à la suivre partout : qui disait matériel photo disait promenade. Et Dave Growl venait toujours avec Yuina lorsqu'elle partait en excursion photo ! Ce type de balade convenait au vieux chien, même si elle était parfois longue, la jeune femme s'arrêtait parfois plusieurs heures au même endroit jusqu'à avoir la photo qu'elle souhaitait. C'est ainsi qu'elle passa son après-midi à faire quelques photos de paysages après avoir fait quelques temps de route. Elle ne rentra qu'en début de soirée alors que la ville se paraît de ses lumières de la nuit. Elle gara sa petite voiture devant son appartement avant d'ouvrir à Dave qui descendit d'un pas fatigué. - On a fait une belle balade hein ? dit-elle en caressant le chien avant de récupérer son matériel et de rentrer. Elle posa son sac et retira ses chaussures avant d'aller servir une gamelle d'eau fraîche au chien. Elle allait aller ranger son matériel et décharger ses photos lorsque l'on toqua à la porte. Elle sentit son estomac se serrer, et son coeur battre plus fort. Qui lui rendait visite à cette heure ? Son père la prévenait toujours avant de passer ! Elle avala sa salive avant d'aller ouvrir, laissant le loquet, une lueur inquiète dans le regard qu'elle ne laissait cependant pas se voir sur son visage. Elle disparu un instant, la lumière éclairant le perron alors que le coeur de Yuina se mettait à battre plus vite. Elle avait peur, et si c'était Samuel ? Personne ne viendrait l'aider, elle avait vraiment eu une bonne idée en faisant installer verrou et chaîne à sa porte lorsqu'elle avait emménager ! Mais elle devait vraiment faire installer un judas ! - Qui est là ? demande-t-elle avant de regarder à travers l'entrebâillement que laissait la chaîne de la porte pour voir son interlocuteur. ️ 2981 12289 0
Il n’avait pas douté, pas un seul instant. Pourtant, maintenant qu’il était face à la porte, Keith se sentait submergé par une vague d’angoisse. Oui, Yuina avait continué à le soutenir malgré leur rupture. Elle avait continué à venir le voir. Mais elle savait, même s’il ne lui avait jamais vraiment dit, la détresse dans laquelle il était à ce moment de sa vie. Elle savait que les personnes qui viendraient le voir étaient rares. Elle avait sans doute eu un peu pitié, assez pour mettre sa rancœur de côté une heure par semaine. Elle était comme ça, Yuina : trop gentille pour son propre bien. Mais il y avait une différence entre visiter son ex derrière les barreaux de sa propre initiative et le voir débarquer soudainement chez lui. Il avait espéré que ça lui fasse plaisir autant qu’à lui, mais maintenant qu’il était là, planté devant cette porte, il le réalisait : rien ne disait que ce serait le cas. Prenant une inspiration, Keith toqua. Ce n’était pas une heure pour rendre visite à quelqu’un, il le savait très bien. Peut-être qu’elle n’était pas là. Pire : peut-être qu’elle n’était pas seule. Si c’était une amie, il pourrait supporter le regard empli de jugement qu’on poserait sur lui en faisant le lien entre lui et l’ex en prison. Il faudrait bien qu’il s’habitue. Mais si elle était avec un mec ? Il avait en partie rompu pour ça ; pour qu’elle puisse refaire sa vie, sans culpabilité. Oui, si elle avait quelqu’un dans sa vie, il l’accepterait. Il ne comptait pas retenter quoi que ce soit de cet ordre avec elle, de toute façon. Pas avec cette conditionnelle qui menaçait de le refaire plonger d’un jour à l’autre. Deux chances sur trois. Soudainement, il entendit le bruit métallique du verrou. Voilà, il y était. Aucun retour en arrière possible. « Qui est là ? » Il lui sembla déceler une pointe d’inquiétude dans sa voix, mais ne s’en formalisa pas. Personne n’accueillait sereinement une visite surprise nocturne. « C’est moi, koneko. », répondit-il doucement. Il croisa alors un regard dans l'entrebâillement de la porte et sentit quelque chose chavirer dans sa poitrine.
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Lun 5 Oct - 14:13
Yuina Pandora
• Habitante de Seattle
✗ CÉLÉBRITÉ : Haruna Kawaguchi
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❝ @Keith Turner❞Love your freedom, taste it and bite it.La jeune femme s’entendait l’angoisse lui enserrer la gorge. Dans la pénombre la stature de l’homme était impressionnante et elle avait l’impression de revivre ce fameux soir où Samuel l’avait acculé alors qu’elle allait rentrer à sa voiture. Elle avait eu un réflexe à la fois idiot mais qui lui avait permis de s’échapper et soudainement, sa porte même malgré la chaine lui semblait une bien piètre protection. Son cerveau carburant à toute allure lorsque l’homme prit la parole. La voix… Le cœur de Yui rata un battement lorsqu’elle entendit et reconnu l’homme derrière sa porte. - C’est moi koneko. Une seule personne au monde l’appelait Koneko. Keith. Il n’y avait que lui qui l’appelait chaton. Elle croisa son regard par l’entrebâillement et sentit son cœur s’emballer. Il était là ! Mais qu’est-ce qu’il faisait là ? Elle referma pour enlever la chaine avant d’ouvrir la porte en grand. - Keith ! Dit la jeune femme avant de le voir, l’observant d’un regard, un petit sac. Tu as été libéré ?! Elle avait du mal à y croire. Certes, elle savait qu’il avait demandé, une libération anticipé pour bonne conduite mais aux dernières nouvelles, c’était toujours examiner. Le petit cachotier ! Il s’était bien gardé de lui dire qu’il serait libéré fin de semaine lorsqu’elle était passé le mardi. - Tu aurais dû me prévenir ! Je serais venue te chercher ! dit la jeune femme avant de l’enlacer avec force heureuse de le voir, sortant en chaussettes sur son perron. Elle n’était pas très expressive, même avec les personnes qu’elles connaissaient très bien. Il n’y avait qu’avec certaines personnes et parfois occasion qu’elle laissait s’exprimer ses émotions et sentiments. Là en était une. Et Keith, c’était Keith, même lorsqu’elle pouvait essayer de cacher ce qu’elle ressentait bien souvent il trouvait que quelque chose clochait. Elle s’écarta et regarda le jeune homme, toute angoisse levée pour le moment. - Entre ! Dit-elle, et raconte-moi tout, ajoute-t-elle en retournant à l’intérieur et retirant ses chaussettes qu’elle déposa dans ses baskets de marche avant d’aller dans le reste du logement non sans avoir soigneusement refermé et verrouiller la porte une fois Keith à l'intérieur. - Dave Grohl ! Viens voir qui est là! dit-elle au vieil animal qui mangeait encore des croquettes dans sa gamelle. Noisette, sa minette s’étira du canapé et regarda d’un air intrigué le nouvel arrivant dans l’appartement. ️ 2981 12289 0
Il ne se passa probablement qu’une seconde, mais Keith eu l’impression qu’elle durait une éternité. Et puis, quand elle sembla enfin le reconnaître, elle ferma soudainement la porte, faisant bondir l’anxiété du jeune homme. Heureusement, elle rouvrit presque aussitôt. Complètement, cette fois-ci. « Keith ! Tu as été libéré ? » Il acquiesça, un sourire timide pour toute réponse. Elle se glissa dans ses bras. Keith l’enlaça, posant son menton au sommet du crâne de la jeune femme. La chaleur de son corps contre le sien sembla réchauffer jusqu’à son âme. Trois ans, trois mois, vingt-six jours. Il s’était écoulé trois ans, trois mois, et vingt-six jours depuis la dernière fois qu’il avait pu la serrer contre lui. Il aurait juré que ça avait duré bien plus longtemps que ça. Qu’il avait perdu une existence entière entre ces murs gris, ces cris, ces démonstrations d'animosité et de violence. « Lyes est venu me chercher, je l’ai prévenu genre deux heures avant. » Ses poumons luttaient pour trouver de l’air, écrasés par l’émotion. C’était étrange. Pendant des années, il s’était accroché comme il le pouvait à cette idée, celle qu’un jour il sortirait, qu’un jour la vie reprendrait son cours pour lui aussi. Il n’y avait pas un jour où il n’y avait pas pensé, et c’était probablement l’une des seules choses qui l’avaient retenu de sauter par la balustrade surplombant la salle commune ou de se pendre avec ses draps. Oui, la perspective lointaine de ce jour l’avait empêché de sombrer et maintenant qu’il y était, son esprit ne semblait pas parvenir à le réaliser totalement. Leurs regards s'accrochèrent un instant, puis Yuina se détourna pour l’inviter à entrer, lui demandant de tout lui raconter. Il se contenta d'hausser les épaules. Il n'y avait pas grand chose à dire, pas grand chose qui vaille la peine - à part peut-être les quelques heures qu'il venait de passer avec Lyes. Il ôta ses chaussures, la regardant verrouiller soigneusement la porte avec une impression étrange. Il n’y fit pourtant pas plus attention que ça ; tout lui paraissait étrange, depuis qu’il avait mis le pied dehors. Elle appela Dave Growl, et le tatoué senti à nouveau son cœur chavirer en entendant le claquement des griffes sur le sol tandis que le chien trottinait vers eux. Il s'accroupit pour prendre le chow chow dans ses bras avant de se laisser tomber en arrière quand celui-ci lui fonça dessus, finissant assit contre le mur. Leur câlin dura une éternité, Keith oscillant entre rire et larme à chaque coup de langue qu'il n'arrivait pas - n'essayait même pas vraiment, en fait - d'éviter. Dave Growl avait vieilli. Ses gestes étaient moins vifs, sa gueule avait blanchie ; mais il était toujours là, et il le reconnaissait toujours. Keith n'avait jamais espéré ne serait-ce que de le revoir, quand il avait été incarcéré. Comme quoi, la vie savait aussi être belle, parfois. Le chien, calmé, finit par arrêter sa fête pour s'asseoir près de son maître, haletant joyeusement. Keith resta silencieux un moment, appuyé contre le mur, faisant de son mieux pour ne pas laisser l'émotion l'emporter. Il ressentait un milliard de trucs à la fois, un milliard de trucs positifs ; et il ne savait pas comment gérer tout ça. Le plus étrange était sûrement de se sentir enfin à la maison... alors qu'il n'avait jamais mis les pieds ici. « Merci de t'être occupée de lui et... de tout. »
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Mar 6 Oct - 12:00
Yuina Pandora
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❝ @Keith Turner❞Love your freedom, taste it and bite it.Yuina sentit son coeur s'emballer au contact de Keith. Dieu, que cela lui avait manqué de pouvoir serrer le jeune homme contre elle. Elle l'entendit expliquer que Lyes était venu le chercher qu'il l'avait prévenu que peu de temps avant. Elle comprenait à moitié, trop heureuse de pouvoir revoir celui qu'elle aimait de toute son âme. Elle s'écarta de lui, son regard s'accrochant au sien. Pendant un instant elle se vit se hisser sur la pointe des pieds, poser ses lèvres sur celle de Keith. Elle cligna des yeux et se détourna. La vision était passée et puis, elle ne pouvait pas faire ça. Certes, elle l'aimait toujours, mais rien ne lui garantissait que ses sentiments étaient partagés et réciproques après toutes ces années. Elle l'invita à entrer, referma la porte d'entrée par habitude, sans se dire que ce simple geste qui la rassurait un minimum pourrait faire que Keith se sente mal. Tout sembla oublié lorsqu'elle vit Keith et son chien se retrouver. Elle avait les larmes aux yeux et se détourna, filant discrètement dans la cuisine chercher quelques bières japonaises qui traînaient dans son frigo et de quoi grignoter préparant le tout sur un plateau avant de l'emmener dans le jardin. Elle posa le tout sur la table de la terrasse avant de rentrer à nouveau. Entendant Keith la remercier. - C'est normal Keith, j'ai été plus qu'heureuse de le faire et c'est un excellent compagnon de randonné, ajoute-t-elle avec un sourire. Tu veux venir sur la terrasse ou tu préfères que je te fasse visiter avant ? C’est pas très grand mais on y est bien, dit-elle en souriant. ️ 2981 12289 0
Keith resta prostré un moment, assaillit d’émotions. Les positives pouvaient donc être plus difficiles à gérer que les négatives, et personne n'avait jugé bon de le prévenir ? A la réponse de la jeune femme, il se força enfin à se relever. Il ne pouvait pas se laisser submerger comme ça. Trois ans à se bâtir une carapace pour craquer bêtement en dix minutes chez son ex ? C’était ridicule, il fallait qu’il se ressaisisse. Il la regarda s’affairer, emmenant nourriture et boissons sur ce qui devait être une terrasse. « Euh, c’est alcoolisé ? Parce que je ne bois plus... » demanda-t-il en s’approchant, mal à l’aise. Pas qu’il ait eu de problèmes avec l’alcool - enfin, pas directement, en excluant ceux que son père avait eu et qui avaient fini par briser leur famille. Non, à part en soirée, lui avait toujours bu raisonnablement. Il avait juste eu la mauvaise idée de le faire avant son casse foiré. Pas énormément, il avait fait attention à garder l’esprit clair, mais ça avait suffit à lui donner des ennuis supplémentaires qu'il n'aurait jamais imaginé. « En fait, c’est dans les clauses de ma conditionnelle. Si mon agent de probation, ou un flic, me fait souffler dans un ballon ou des analyses de sang et que c’est même qu’un peu positif, je risque d’y retourner, » expliqua-t-il. Il aurait préféré ne pas le lui dire, mais il ne fallait pas se voiler la face : il avait plus de chances de s’y tenir si ses proches connaissaient toutes les facettes de cette abstinence soudaine. Quand on le lui avait annoncé, il avait pensé naïvement que ça ne poserait pas problème. Il aurait accepté n’importe quoi tant que ça lui permettait de sortir de là. Mais maintenant qu’il était dehors, il s’en rendait compte ; ça ne serait pas si facile. Et encore - il n'avait pas prévu de vivre avec Lyes. Yuina avait peut-être deux trois trucs alcoolisés dans ses placards, mais ne faisaient pas partie intégrante de la décoration. « Je veux bien visiter un coup avant, ça a l’air sympa… Tu le payes cher ? » Il avait pris un ton léger, comme si ça n’avait été qu’une question en passant, mais en vérité la réponse lui importait bien plus que ça : si elle acceptait qu’il vive ici un temps - et qu’il trouvait le courage de lui poser la question en premier lieu -, il tenait à payer sa moitié de loyer… Mais avec son compte en banque dans le négatif, son absence de boulot et les dommages et intérêts qu’il devait à sa victime, il ne fallait pas se leurrer : il était mal parti.
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Jeu 8 Oct - 8:20
Yuina Pandora
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❝ @Keith Turner❞Love your freedom, taste it and bite it.Yuina avait observé Keith avant de finalement se permettre d’interrompre ses retrouvailles avec son chien. Elle fut un peu surprise par la question de Keith. Elle n’avait que très peu d’alcool, quelques bières japonaises et parfois une bouteille de vin blanc ou rouge lorsqu’elle recevait son père à la maison ou quelques rares amis mais c’était… plus qu’exceptionnelle. Et ils n’avaient jamais bu à en perdre la tête ou la raison, elle ne se souvenait jamais avoir vu Keith saoul et elle-même ne l’avait jamais été. - Oui elles le sont, mais pas de soucis j’ai du sans alcool, plus qu’avec tu t’en doutes. J’ai du thé glacé maison au frigo, des jus de fruits, de l’eau pétillante… dit-elle, ce que tu veux, sourit-elle. Keith lui expliqua ensuite pourquoi et elle hocha la tête. C’est vrai qu’elle aurait pu y penser, cela faisait souvent partie de causes des conditionnelles. - Désolée, j’aurais dû y penser, c’est souvent dans les clauses. Excuses-moi, dit-elle un peu gênée. Elle hocha la tête et lui fit visiter l’appartement, la pièce de vie était séparé en trois espace, le premier permettait d’accéder au chambre avec un coin un peu cocooning, un bureau avec un ordinateur et une grande bibliothèque ainsi qu’une desserte de rangement. Puis, il y avait un genre de paravent remplis de bougies, qui séparait le coin salon lui-même donnant dans la cuisine. Dans l’entrée il y avait un accès pour les toilettes, et juste à gauche de l’entrée un tout petit couloir menait à la salle de bain. Il y avait deux chambres. Celle du fond avec une porte fenêtre donnait sur le petit jardin, et était aussi celle de la jeune femme. La seconde servait de chambre d’amis/bureau des retouches photos avec un lit BZ une personne. - Tu pourras dormir ici, je bougerais mon matos photo dans ma chambre, tu pourras de l’approprier comme tu veux, désolée je n’avais pas l’espace de mettre un lit-canapé deux places. Keith lui demanda combien elle payait par mois. - Je paye 500$, je le loue à mon père. Je voulais me l’acheter mais je devais faire un crédit sur 30 ans, il n’a pas voulu alors il l’a acheté. Je peux en faire ce que je veux et le jour où je veux déménager, ou acheter quelque chose, quand j’aurais suffisamment de fond, lui le relouera. j’ai déjà dû râler pour lui payer un loyer complet et pas uniquement mes charges, dit-elle en secouant la tête. J’ai dû déménager, mon studio mezzanine devenait compliqué avec mes soucis, explique-t-elle en haussant les épaules comme si ce n’était rien d’important, alors que cela l’inquiétait toujours lorsqu’elle se retrouvait paralyser dans son lit, à ne plus pouvoir bouger. Elle avait déjà parler de sa fibro à Keith, même si elle restait plutôt discrète là dessus. Elle avait eu une crise violente lorsqu'ils étaient ensemble, bloqué à en pleurer, incapable de bouger ni même de supporter le moindre contact. Elle n'en parlait que rarement mais cela faisait quelques mois qu'elle n'avait pas fait de séjour prolongé à l'hôpital, le traitement qu'elle suivait semblait fonctionner. Elle espérait que cela soit un bon signe. - En plus, Le rez-de-chaussée c’est un sacré avantage, on a un mini jardin et une pseudo-entrée privée avec l’accès à la boite aux lettes. y a aussi deux places de parkings à l'arrière que mon père a pris avec l'appartement, et une petite cave-garage qui permet de stocker des trucs , ajoute-t-elle. Elle le regarda devinant ses pensées. - Ne penses pas m’aider pour le loyer, quand tu pourras on en rediscutera, si tu veux, mais du moment que tu m’aides à la maison, un peu de ménage, cuisine, ça me va. Je veux t’aider Keith. Pour l’instant on va fêter ta libération, sourit-elle doucement. Elle se doutait qu’en prison il n’avait pas pu mettre d’argent de côté et il avait sûrement d’autres frais dont il devait se préoccuper. Elle récupéra des boissons non alcoolisé dans le frigo et rejoignit Keith sur la terrasse, devant la baie vitré du salon. - Et on a de la chance, y’a un petit bout de jardin, c’est top pour se détendre, j’ai voulais planter quelques fruits et légumes, des fleurs mais je n’ai pas encore eu le temps de m’en occuper. J’espère que l’appartement te plait. Elle servit Keith avant de se servir elle-même un grand verre de thé glacé. - Bienvenue à la maison, dit-elle doucement presque timide en tendant son verre à Keih. ️ 2981 12289 0
Les mains dans les poches, sans doute parties à la recherches d’un remède à son malaise, il acquiesça doucement. « Du thé glacé, c’est cool. » Le genre de truc qu’il n’avait jamais bu avant de se mettre en couple avec la japonaise, trouvant probablement ça trop peu viril pour l’image dure qu’il avait toujours voulu se donner. Mais il fallait avouer que c’était bon, et que ça lui avait manqué, comme absolument tout ce que Yuina pouvait faire. Il balaya ses excuses d’un mouvement de tête. Il connaissait l’obsession de la jeune femme pour toujours tout faire au mieux pour tout le monde, mais il ne fallait pas non plus déconner, elle ne pouvait pas tout deviner. Keith n’était même pas sûr qu’elle ait eu connaissance de ses analyses positives à l’alcool et à la MDMA lors de son arrestation. Sans doute, mais si c’était le cas, ils n’en avaient jamais parlé - et c’était mieux comme ça. Il suivit la jeune femme pour qu’elle lui fasse visiter. L’appartement était cozy, décoré de couleurs douces, tout à fait à l’image de Yuina. Après lui avoir fait visiter sa chambre, elle lui montra une pièce qui servait vraisemblablement de bureau, avec un canapé dépliable dans un coin, en lui indiquant qu’il pouvait s’installer ici. Le tatoué serra les dents. Il n’avait rien demandé. Comment avait-elle su qu’il poserait la question ? La réponse était pourtant évidente : elle savait qu’il n’avait personne ou presque. Un meilleur pote dont le logement était rempli d’alcool et de mauvaises fréquentations, et une ex trop gentille pour ne pas prendre pitié de lui ; voilà ses seules options. C’était pathétique, et il était vexé qu’elle en soit venue aux mêmes conclusions. Mais il n’avait nulle part d’autre. Et puis, il avait déjà donné cette adresse à l’agent de probation. Le moment était mal choisi pour avoir l’égo fragile. « … Merci », marmonna-t-il en glissant une nouvelle fois ses mains dans ses poches. Quant au fait qu’elle s’excuse pour la taille du canapé, il ne prit même pas la peine de relever. Il dormait sur une couchette de merde posée sur un lit en métal depuis 3 ans. Un BZ une place, c’était le grand luxe à ses yeux, et encore une fois, il trouvait vexant qu’elle fasse remarquer que ce n’était pas le cas. Il aurait dormi à même le parquet sans se plaindre, s’il l’avait fallu, et ça aurait toujours été de meilleures conditions de vie que la prison. Il l’écouta raconter comment son père avait acheté cet appartement pour elle et combien elle avait eu à lutter pour lui payer un loyer. Ca ressemblait bien au Monsieur Pandora qu’il avait connu. Mais 500 dollars, ça restait une somme importante, pour quelqu’un de seul. Aux yeux de Keith, en tout cas. Heureusement, divisé par deux, c’était déjà nettement plus envisageable. Elle sembla deviner ses pensées, refusant d’emblée qu’il parle de participation financière. Il ne protesta pas. Clairement, il ne pouvait pas se le permettre maintenant - mais il tenait à le faire, dès qu’il le pourrait. Les sommes que la jeune femme avait dû engager pour lui pendant ses années de prison, incalculables, devaient être colossales. La gamelle de Dave Growl ne s’était pas remplie seule. Son pécule non plus. Et puis, c’était sans compter tout le temps perdu à gérer ses affaires, rendre son appart, couper ses abonnements… alors que le couple qu’ils avaient été s’était déjà séparé. Debout sur la terrasse, Keith attrapa le verre de thé glacé que la jeune femme lui tendait, un sourire glissant sur ses lèvres blêmes. ”Maison” : jamais ce mot n’avait eu une mélodie si douce.
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Dim 1 Nov - 14:51
Yuina Pandora
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❝ @Keith Turner❞Love your freedom, taste it and bite it.YYuina se sentait un peu bête d’avoir sorti de l’alcool. Souvent, cela faisait partie des clauses de conditionnelles, pas qu’elle se souvienne spécialement avoir vu que Keith avait bu de l’alcool avant son braquage avorté. Elle avait donc proposé autre chose à Keith, espérant secrètement qu’il aimait toujours le thé glacé. Elle avait appris à le lui faire aimer lorsqu’ils étaient ensemble, sûrement parce qu’elle le faisait elle : de vraies herbes à thés avec des fruits séchés ou simplement une infusion de fruits frais, pas de sucre ajouté, par de trucs chimiques qui ne venaient dont ne savait où. Elle sourit à sa réponse. Thé glacé. - J’ai fait du Melon-Mango, j’espère que tu apprécieras toujours, dit la jeune femme. En lui faisant la visite de la maison, la jeune femme se rendit compte qu’elle avait un peu froissé Keith. Effectivement, elle mettait le bureau à sa disposition comme chambre… Et cela lui avait paru logique, il lui avait parlé de loyer, elle avait donc supposé qu’il viendrait vivre ici, pour quelque temps au moins, même s’il pouvait rester autant de temps qu’il le souhaitait. Elle s’excusa que cela soit seulement un BZ une place, expliquant qu’avec l’espace elle n’avait pas pu mettre deux-place. Elle espérait que le couchage soit bon, elle n’avait jamais eu personne à dormir ici pour l’instant… Et n’avait donc eu aucun retour. Elle voulait qu’il puisse se reposer correctement, on n’est jamais plus efficace qu’après une bonne nuit de sommeil dans un bon lit. C’est ce que disait sa mère lorsqu’elle était enfant. Ils parlèrent loyer la jeune femme disant qu’ils en rediscuteraient lorsque le moment serait venu. Elle voulait qu’il ait le temps de se remettre, de reprendre sa vie en main comme il l’entendait. Et puis peut-être que d’ici là il en aurait marre d’elle et voudrait vivre ailleurs… Peut-être qu’à vivre au quotidien avec elle, il se rendait compte de l’insignifiance de la jeune femme… Elle chassa bien vite ses pensées noires, cachant le tout en allant remettre les bières au frai et récupérer le thé glacé. Elle se recomposa un visage joyeux, souhaitant la bienvenue, timide à Keith dans sa maison. Elle but une gorgée cherchant comment dire ce qu’elle voulait… Elle s’en voulait d’avoir froissé Keith, et ne voulait pas non plus qu’il se sente obligé de vivre avec elle. - Tu peux rester autant que tu le veux et en as besoin… La porte te sera toujours ouverte Keith, considères toi, chez toi ici, dit-elle doucement, j’ai envie que tu te sentes bien ici, mais si ce n’est pas le cas… Je peux aussi t’aider à trouver une solution, enfin si tu veux. Elle se sentait maladroite, gauche. Elle voulait qu’il reste ici : d’une part égoïstement pour l’avoir avec elle, et échapper un peu à cette solitude qu’elle avait depuis qu’il était en prison et d’autre part plus altruiste pour lui. Il pourrait retrouver du travail, mettre de l’argent de côté, se refaire en somme. Elle, qui d’habitude, arrivait à toujours paraître sûre d’elle avait l’impression d’être redevenue cette gamine arrivée du Japon, parlant tout juste suffisamment pour se faire comprendre. Keith, elle ne voulait pas le perdre. Il était beaucoup trop important dans sa vie. C’était un repère. Son meilleur ami et son unique amour. Elle l’avait perdu en amour, elle ne voulait pas le perdre en amitié. Même s’il n’était pas au courant de tout ce qui pouvait se passer dans sa vie : parce qu’elle ne voulait pas l’ennuyer ni l’inquiéter. Impossible de le laisser partir comme ça. Et puis… s’il était venu ici, ce n’était pas sans raison non ? Ça voulait dire qu’elle comptait toujours un peu pour lui ? Elle sentait ses angoisses tournées dans sa tête. Sans rien laisser paraître, elle s’assit la table, ouvrant la boite de Pringles, les préférés de Keith, les versant doucement sur une assiette. Elle en avait toujours une boite ou deux chez elle, de ceux que Keith adoraient et des piquants au riz qu'elle appréciait particulièrement, même s'ils étaient bourrés de cochonneries. ️ 2981 12289 0
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