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Keith Turner | Fucking up your life, was it enough for you ?
Keith Turner
Keith Turner
• Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Austin
✗ CÉLÉBRITÉ : Stephen James
✗ MESSAGES : 91
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Keith Turner | Fucking up your life, was it enough for you ? 0TDKb3q
✗ ÂGE : 30
✗ WORK : Au chômage
✗ ETAT CIVIL : Célibataire
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
KEITH TURNER
Keith Turner | Fucking up your life, was it enough for you ? Jf06HWfKeith Turner | Fucking up your life, was it enough for you ? 0TAuoxl


ALL CATS ARE BEAUTIFUL - SIMONE DE BEAUVOIR
Identité Keith Turner. Surnom(s)"Bibou", le surnom débile inventé par ton meilleur pote et que tu ne tolères que venant de lui. Date de naissance 05 novembre 1993. Âge 26 ans Lieu de naissance Seattle Nationalité Américaine, origines brittaniques et polonaises. Métier/Etudes En recherche active d'emploi ; active parce que ça fait partie des modalités de ta conditionnelle et que ton agent de probation te demande des preuves de tes candidatures. Active parce que t'as besoin de thune, aussi. Situation familiale Orphelin de mère, père qui ferait tout aussi bien de crever rapidement, et la moitié de ta fratrie qui te fais la gueule. Ouais, les Turner accomplissent des prouesses dans tout ce qui est merder de bout en bout. Orientation sexuelle Hétérosexuel, même pas un petit peu gay for the stay. Situation conjugale Célibataire. Tu comprends pas comment certains mecs arrivent à rester maqués en prison ; imaginer ce que faisait Yuina dehors, les mecs qu'elle rencontrait sans toi, ça te rendait malade, même des mois après avoir rompu. Et puis, ça aurait été d'un égoïsme monstrueux d'exiger d'elle de t'attendre pendant des années - elle mérite mieux que ça.Célébrité Stephen James Groupe How to disappear.


Que représente la vie pour toi ? Une lutte constante, un jeu dans lequel les dés sont truqués. Les petites gens comme toi ne sont que des pions au service des puissants, tu le sais, et ça te révoltes. Mais ta libération conditionnelle, tu la vois comme une deuxième chance. Pas de vivre spécialement mieux, le rêve américain t'y crois pas une seconde, mais de faire de meilleurs choix, oui.


How you doing?
1◬ T'es peut-être froid, arrogant, cynique, désordonné, borné, mais t'es aussi loyal, patient, tolérant, mature et fidèle, et c'est déjà ça, t'imagines.2◬Tu sais pas gérer ta thune. Tout ce que t’as pu gagner dans ta vie, tu l’as aussitôt foutu dans tes tatouages. T’es allé jusqu’à dealer à côté de ton boulot - équipier polyvalent dans un McDo - pour pouvoir à la fois te les payer et manger. Tu saurais même pas dire combien t’en as, exactement, mais ton épiderme vaut probablement dans les 10 à 15 000 $. 3◬T'as un chien, Dave Growl ; et l'idée de ne probablement plus jamais le revoir vivant est sans doute ce qui t'as le plus brisé le coeur dans le fait d'aller en prison. 4◬Ton premier tatouage était une grande étoile de David sur le coude, hommage à ta grand-mère polonaise, enfant juive évacuée de Gdańsk à l’âge de 11 ans. Beaucoup d’autres de tes tatouages sont des hommages au pays qui l’a accueilli et dans lequel tu as eu la chance de passer un été sur deux pendant ton enfance : l’Angleterre. 5◬T’as plus ou moins continué le lycée jusqu’à la terminale, mais t’as magistralement foiré ton bac. 6◬T'es juif, comme ta mère avant toi, comme sa mère avant elle. Pas pratiquant, pas non plus vraiment croyant, mais trop attaché à cet héritage et à ton histoire familiale pour t'avouer athée. 7◬T'as été viré de McDo pour avoir balancé des sauces Deluxe au visage du client con de trop, peu avant ton braquage. 8◬Après des années à baigner dans ce milieu, t'aimerais devenir tatoueur. T'en as jamais parlé à personne, tu t'en sens pas vraiment le talent, mais t'aimerais t'acheter une rotative quand t'auras mis assez de côté pour commencer à t'entraîner. 9◬Les modalités de ta conditionnelle t'obligent à loger à l'adresse indiquée de 23h à 6h, de te soumettre aux fouilles de ton logement et de ton véhicule par ton agent de probation, de t'abstenir de toute consommation d'alcool et de drogue, de ne pas détenir d'armes, de te rendre à tous tes rendez-vous de suivi et de chercher du travail. 10◬Ca fait deux semaines que tu sais que tu vas sortir, mais t'as prévenu personne à l'extérieur. Trop peur que ça ne se fasse pas. Trop peur d'entendre à leur réaction que finalement, tout le monde s'est fait à ton absence et se fout bien que tu sortes ou pas. 11◬T'aimes les chiens, les pringles à l’oignon, les tatouages, dessiner et peindre - t’aimes bien le fusain et l’aquarelle. Le premier pour sa puissance, la deuxième pour sa douceur capricieuse. La musique - du rock, de la trap et du rap, en particulier. La boxe, ou plutôt la conviction de ne pas être sans défense.12◬T'aimes pas les conflits. T’as tendance à fermer ta gueule quand le ton commence à monter, à juste serrer les dents en attendant que ça passe. Pendant longtemps c’était pareil si on devenait physiquement violent envers toi, en fait. Là aussi, t'avais tendance à attendre que ça passe, jusqu’à ce que tu te mettes à la boxe à tes 18 ans. Tu détestes le gouvernement. T'as la rage. C'est ce qui t'a envoyé en prison, et ça n'a fait qu'augmenter à chaque jour que tu as passé là-bas. Tu hais ces fucking néonazis. Ils ont vus un mec blanc tatoué et ont cru qu'ils pourraient le compter dans leur rang, jusqu'à ce qu'ils voient l'étoile de David tatouée à ton bras, et que celui qui était tombé avec toi était noir. T'as pas eu trop d'emmerdes en prison, mais elles étaient toujours de leur fait. 13◬T'as peur d'avoir foutu ta vie en l’air : il y a quelques centaines de métiers que tu ne peux plus faire avec ton casier judiciaire, et la vidéo de ton braquage raté a tellement tourné que t’es plus crédible dans aucun des deux mondes ; ni celui des honnêtes gens, ni celui des délinquants. T'as peur aussi de finir seul. Ton peu de famille te fait la gueule, t'as pas beaucoup plus de potes, et t’es pas sûr que ces quelques liens aient survécu à tes années à l’ombre. Tu crèves de trouille à l'idée que Curtis ne sorte pas vivant de prison. C’est con pourtant, tu sais qu’il s’est pas trop fait emmerdé, moins que toi, mais ça reste une jungle et tu te pardonnerais pas qu’il n’en sorte pas. Il y est par ta faute et tu le sais très bien. Et par dessus tout, t'as peur de retourner en prison. D'après les statistiques, t'as deux chances sur trois de foirer ta conditionnelle et de retourner croupir derrière les barreaux. Et putain, plus jamais. Plutôt crever que de retourner là-bas. 14◬T’espères réussir à te reconstruire une vie, à rattraper le temps perdu. T'as l'impression que cette conditionnelle est une deuxième chance pour toi, et t'as bien l'intention de la saisir. T'aimerais aller vivre en Angleterre ; genre, définitivement. L'idée ne t'as jamais vraiment lâché depuis gamin et tu regrettes de pas avoir économisé pour la réaliser y a des années. 15◬ Tu t'en veux pour ce qui est arrivé à ta mère. T'étais le seul qui aurait été en âge de faire quelque chose pour la sauver. C'est sûrement pour ça que t'as autant de mal à regarder tes frères et soeurs dans les yeux, même dix ans après.


21 mars 2009

A chaque pas, ton coeur bat un peu plus fort. Il est tard et tu sais que ça va énerver ton père. Sans doute l’est-il déjà. C’est tout le problème : tu angoisses de rentrer à la maison et de subir ses humeurs, alors tu retardes le plus possible le moment de le faire. Tu traînes, seul ou avec tes potes jusqu’à n’avoir d’autre option que de t’y résoudre, et ton retard renforce la fureur de ton père. Un cercle vicieux dont tu ne trouves pas l’échappatoire.
Ça avait commencé dès son retour d’Irak, deux ans plus tôt. “Retour” - pourtant t'as l’impression qu’il n’est jamais vraiment rentré. Ce n'était pas son premier déploiement, mais cette guerre-là l’avait changé. Du père joyeux, stricte et aimant, il ne restait plus qu'une ombre dépressive, paranoïaque, agressive. Au début, c’était gérable. Ta mère l’avait encouragé à voir un psy, à se soigner, et les choses s’amélioraient. Son syndrome de stress post-traumatique était là, mais sous contrôle. Vous aviez presque retrouvé une vie de famille normale.
Sauf que vous avez vite cessé d’avoir les moyens pour son traitement. Les mois, les années qui passaient n’avaient fait qu’empirer les choses, et tu en étais là, maintenant.
Terrifié par la personne qui avait toute ta vie été ton héros.
Tu lui en veux pas, pas vraiment. T’en veux au gouvernement. Cette bande d’enculés qui envoient leurs hommes affronter la mort pour la patrie et qui ne daignent même pas payer un traitement pour apaiser le traumatisme des survivants.
Il y a encore de bons jours, heureusement. Et tu espères fortement que celui-ci en soit un.
L'appréhension formant une boule dans ta gorge, tu pousses la porte. Tout est calme à l'intérieur, et sur le moment tu prends ça pour un bon signe.
Au moins, tes frères et sœurs dorment, et tes parents ne sont pas en train de s'engueuler.
Ton père est dans la cuisine, une roulée au coin des lèvres, une bière à la main. Tu ne vois pas son visage mais il n'est pas dans un bon jour, tu le sens. C'est comme si une aura autour de lui qui assombrissait la pièce.
Tu passes derrière lui sans un mot. Et puis, du coin de l’œil, tu aperçois ta mère, recroquevillée dans leur chambre à coucher,
et c'est ton monde entier qui s'effondre sous tes pieds.

09 juin 2017

Le cœur battant, vous vous adressez un dernier regard.
Et puis, le chiffre sur l’écran change. Vous abaissez vos cagoules, empoignez vos armes, quittez la voiture. Tu fous un coup de pied dans la porte pour l’ouvrir à la volée.
Plus vous inspirez la peur, mieux ça se passera.
Exception faite d’un employé, la station service est totalement vide, comme prévu. Vous ne faites pas ça à quatre heures du matin pour rien. « Ouvre la caisse et assieds toi ! » gueule Curtis. « Dépêche-toi », t’ajoutes, braquant ton arme sur le caissier.
C’est pas vraiment contre lui.
T’as rien contre ce mec.
T’en as contre la multinationale de merde qui l’emploie, oui. Contre l’état. Contre les fils de pute qui ont brisé ton père puis qui l’ont laissé tomber. Contre la sous-merde humaine, le meurtrier pathétique qu’ils ont fait de lui. Contre la protection de l’enfance qui n’a de protection que le nom et ne fait qu'éclater un peu plus ce qu'il reste des familles. Contre Seattle, ta bien aimée Seattle qui bascule doucement dans la misère et la violence. Contre ce putain de client qui t’as poussé à bout au point de réussir à te faire virer. Contre cette société qui te promet tout mais laisse tout hors de ta portée.
Ça fait des années que t’es plus qu’un putain de concentré de haine et il te fallait pas grand chose. Alors, quand Curtis t’a dit qu’il trouvait pas l’argent pour le traitement de sa sœur, quand tu lui as dit combien tu tenais emmener Yuina au Japon pour lui donner la chance de se recueillir sur la tombe de sa mère comme tu pouvais le faire sur celle de la tienne, ça vous a paru une évidence.
Le système jouait avec vous depuis trop longtemps, il était grand temps de reprendre votre dû, d’une façon ou d’une autre.
Le type a l’air terrifié, mais obéit. Il ouvre le tiroir caisse avant de reculer dans un coin. Curtis saute par dessus le comptoir et commence à vider la caisse pendant que tu gardes le caissier en joue.
Mais quelque chose ne va pas.
La panique initiale du type, bien normale, laisse place à une autre forme de terreur. Il pâlit, porte sa main vers sa poitrine, semble lutter à respirer. « On a un problème », tu lances à Curtis.
Comme pour confirmer, le mec s’effondre, et tu sens ta propre poitrine se tordre.
Putain.
Pas ça, pas maintenant.
T’approches un peu, une part de toi t’assignant à la prudence. Peut-être qu’il fait semblant. Peut-être qu’il se fout de toi.
Mais le type ne bouge plus, et son visage prend une inquiétante teinte bleutée.
Tu oublies la prudence. Tu t’agenouilles vers lui, cessant de le mettre en joue pour mieux le toucher. Tes doigts cherchent un pouls ; le moindre battement, un quelconque frisson qui trahirait la vie. La preuve que non, vous ne venez pas de causer la mort de quelqu’un. Mais rien.
Aucune pulsation sous tes doigts.
« Faut qu’on parte là... » Curtis a refermé le sac et vous regarde, une tension palpable dans la voix. Tu sais qu’il a raison, mais tu sais aussi qu’aucun de vous deux ne se le pardonnerait si le cœur de cet abruti ne repart pas. T’es peut-être un enculé, mais tu laisses pas crever les gens. T’es pas ton père. Quant à Curtis, il sauvait les moucherons de la noyade dans la piscine quand vous étiez gamins, alors même s’il joue les caïds sa question ne se pose pas. Tu tires les jambes du caissier pour l’allonger, bascules légèrement la tête en arrière. Curtis reste silencieux un instant, semblant réfléchir pendant que tu improvises un massage cardiaque. « La police arrive, ils s’occuperont de lui. Si on ne part pas maintenant, on est foutus. » Tu croises son regard, hésitant.
Tu peux pas aller en taule. Pas aussi stupidement.
Tu peux pas non plus vivre avec un mort sur la conscience. Il faut tenter le tout pour le tout. Peut-être que le type n’a pas déclenché son bouton d’urgence. Peut-être que vous pouvez à la fois le ranimer et échapper aux flics.
Tu secoues la tête et, interrompant quelques secondes ton massage, tu tends la clé de la caisse à Curtis. « Vas-y, je me débrouillerais autrement. » Sa sœur a besoin de lui, tu comprendrais qu’il parte sans toi. Qu’il s’en tienne au plan.
Tu le vois hésiter une seconde. Et puis, il finit par poser le sac rempli de billets. « Il vaut mieux enlever son t-shirt, pour le massage cardiaque. »

18 août 2017

Elle est là, derrière la vitre, ange perdu en enfer. Ça fait des jours que tu redoutes ce moment où tu devrais refaire face à sa déception, pourtant tu sens ton ventre s’embraser d’une chaleur apaisante à sa vue. Faut avouer que t’as pas grand chose. Tu t’es jamais trop attaché aux lieux. Toi, c’est aux gens que tu le fais. C’est les gens qui te font te sentir chez toi. Enfin, pas tous, juste certains gens. Lyes. Curtis. Et puis, bien sûr, elle. Elle, elle t’avait fait te sentir chez toi quand elle était là, sans doute mieux que quiconque.
Elle prend le combiné. Tu fais de même. T’angoisses un peu de ce que vous allez vous dire. T’aimerais ne pas avoir à parler. En fait t’aimerais la serrer contre toi, l’embrasser une dernière fois, mais y a cette vitre de merde qui vous sépare, y a cette idée de merde que t’as foiré. Il va falloir vous y habituer. T’as pris pour cinq ans ; Curtis, six. Des peines ridiculement faibles pour des faits de vol à main armée. Les images de vidéo surveillance de votre braquage, et surtout du sauvetage de votre victime, ont fait le tour des réseaux sociaux et des journaux TV, vous attirant la sympathie des jurés. Et puis heureusement pour vous, le type s’en est tiré. Vous auriez sans doute pris plus du double si ça n’avait pas été le cas. « J’ai l’air de quoi en orange ? » Un maigre sourire tente d’animer tes lèvres blêmes. Tu détestes le orange, t’es presque sûr qu’elle le sait. C’est censé être une couleur chaleureuse et joyeuse, mais ça ne t’empêche pas d’avoir un teint de déterré. Déjà parce que ça fait ressortir la pâleur de ta peau, mais surtout parce que t’as tout juste réussi à trouver le sommeil plus de quelques heures par nuit depuis la première fois qu’on t’a intégré en cellule. Mais la blague ne l’amuse pas. « Tu n’es pas blessé ? », c’est la seule question qui semble lui importer. Ton cœur se tord. T’aimerais qu’elle t’en veuille, au moins un peu. Mais non, Yuina n’est pas comme ça. Yuina tout ce qu’elle fait, c’est s’inquiéter pour toi. Peu importe combien tes actes ont fait chavirer vos vies.
Mais ce n'est qu'une raison de plus de faire ce que tu as prévu.
Tu secoues la tête. T’as eu des emmerdes avec les nazis les premiers jours de ta détention dans l’unité où tu purgera ta peine, mais c'est pas le genre de trucs qu'on confie à quelqu'un qui se fait déjà du souci pour toi.
Tu prends une inspiration, abandonnant ta pathétique tentative de blague pour un sujet plus important. « Yuina, je... je préfère qu’on arrête là. » Tu lâches ça maladroitement, incapable de trouver une meilleure façon de faire. Tout ce que tu sais, c’est qu’il faut le faire, peu importe les formes. « Notre relation. On peut rester amis, mais je veux dire, notre relation… amoureuse. » L’air de ce mot entre tes lèvres te semble étranger. Il faut dire qu’en six mois, t’as jamais vraiment dit ce que tu ressentais pour elle. Tu t’es contenté de lui montrer du mieux que tu le pouvais. T’espères que tes actes ont été à la hauteur de ton affection pour elle, parce que tu sais que tu es en train de lui briser le cœur. Mais tu sais aussi que c’est la plus belle preuve d’amour que tu peux avoir pour elle maintenant, la laisser partir au moment de ta vie où tu aurais le plus besoin d’elle. Elle trouvera quelqu’un, quelqu’un de mieux. Quelqu’un de libre. Il  n’est pas question de lui demander de t’attendre plusieurs années.
Tu la regardes, attendant anxieusement une réaction. Une part de toi t’attends à ce qu’elle pleure, hurle, ou même acquiesce, n’importe quoi qui prouve qu’elle t’as entendu. Mais ce n’est pas ce qu’elle fait : elle change de sujet. Comme si tu n’avais rien dit. « J’ai récupéré des affaires qui pourraient t'intéresser, je ne sais pas s’il te les donneront, c’est examiné : de quoi t’occuper, dessiner. » Tu prends ta tête entre tes mains, poussant un gémissement. « Yuina... » Les choses sont déjà assez difficiles comme ça, est-ce que c’est vraiment utile de rappeler maintenant qu’elle est la seule au monde à te connaître aussi bien ? « On est pas obligé de s’arrêter là… » Elle retient ses larmes, et toi la boule qui grandit dans ta gorge. Une part de toi a envie de la croire, de vous donner une chance, mais les mots de son père, la veille, assis derrière la même vitre qu’elle, étouffe l’espoir dans l’oeuf. ‘Y a pas un soir où je ne l’entend pas pleurer depuis que tu as été arrêté’. Cette pensée te tord le cœur, mais te donne au moins la force de rester sur tes positions. « Je suis désolé, Yuina. »




Pseudo Moksha. Pays France Âge 26. Même anniv que Keith, parce que je retiens jamais sinon -> As-tu d'autres comptes ici Austin Walker Comment as-tu connu le forum ? Par Magda ou Marion ou Charlie, jsuis plus sûre :secret: Des suggestions Mettre d'autres salons sur le Discord ? -> Un dernier mot pour la route ? Poutre
Mer 30 Sep - 22:36
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Yuina Pandora
Yuina Pandora
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✗ WORK : Psycho-criminologue + photographe freelance
✗ ETAT CIVIL : Célibamoureuse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
Rebienvenue toi :¬¬: :hug5: :amur:
Mer 30 Sep - 23:34
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Lyes Assaf
Lyes Assaf
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✗ ETAT CIVIL : En couple avec son alcoolisme
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Mon bibou :canard:
Jeu 1 Oct - 10:10
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Keith Turner | Fucking up your life, was it enough for you ? Tenor
Jeu 1 Oct - 13:26
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Invité
Anonymous
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Mais! Coucou toi :brille:

Jeu 1 Oct - 16:49
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Keith Turner
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Merci les moches :coeur: :coeur:

@Marion Marshall
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Ven 2 Oct - 17:43
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Aaron Moore
Aaron Moore
• Il sent la pizza, n'a plus de Tesla. Merci Tessa
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Ven 2 Oct - 20:22
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Keith Turner
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Merci beau gosse :coeur:
Sam 3 Oct - 9:12
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Beth Anderson
Beth Anderson
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@Keith Turner te voila validé !

Cette bouille ! Mais toujours plus de beaux gosses tatoués ici ! Fonce retrouver la petite Yuina, je vais m’amuser à suivre votre histoire :coeur:

Félicitations ! Tu es officiellement un habitant de Seattle et prêt à démarrer ton aventure avec nous.

Tu peux désormais commencer ton aventure en toute légalité, faire des rencontres, mais surtout, t'amuser ! N'hésite pas à aller demander des liens, personne ne mord ici, surtout si tu viens avec des cookies ! :cookie:

La partie flood est faites pour que tu puisses te défouler, alors fonce défier tes voisins ! :coeur:

En espérant que tu te plaises parmi nous ! :coeur:

N'hésite pas à demander le lien discord aux membres du staff

Sam 3 Oct - 14:15
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Keith Turner
Keith Turner
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Yes, merci beaucoup :coeur:
Sam 3 Oct - 20:02
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