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N'ai crainte, les beaux jours reviendrons.
Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Ioan Gruffudd.
✗ MESSAGES : 185
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. SomeOilyIberianchiffchaff-size_restricted
✗ ÂGE : 43
✗ WORK : Neurochirurgien.
✗ ETAT CIVIL : Veuf.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. Original
N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. Les intempéries de la vie ne sont qu'éphémères.« T'as entendu parlé de la tempête qui doit bientôt arriver en ville ? » « Non, c'est pour quand ? » « Ils disent dans quelques jours mais moi j'y crois pas, à mon avis elle sera là bien plus vite qu'ils le disent. Comme tous les ans... » « Ouais ils ont jamais était foutu d'être précis là-dessus. » « De quoi vous parlez ? » « De la tempête, ils disent qu'elle sera là dans quelques jours mais on y croit pas. » « Ouais à chaque fois c'est pareil, leur estimation n'est jamais fiable. » « C'est comme cette fameuse année où tu te rappelles ? On était bloqué... » La journée avait été plus ou moins rude pour nous tous et personnellement, une bonne tasse de thé n'aurait pas était de refus. Alors tandis que j'étais en train de me laver les mains, je n'avais guère le choix que d'entendre la conversation entre mes collègues. Tous, ne parlaient que la tempête et n'avait que ça en bouche. Pour ma part, j'allais connaître ma première intempéries en tant que nouveau citoyen de la ville. Bien que leur conversation semblait plus qu'intéressante, rallumer mon téléphone et m'apercevoir que j'avais des notifications, était nettement plus intéressant. Pour la plupart, ce n'était que des identifications Instagram, rien de bien particulier à découvrir. Des médecins en galère, des conneries de certains collègues, bref la routine. Toutefois, une seule chose réussit à décrocher ma curiosité et un sourire niais au passage. Un nouveau message de Beth Maladresse.

La demoiselle portait ce nom, parce qu'elle avait une habitude ou bien une coutume bien étrange, au choix, de me tomber littéralement dans les bras. Non pas que cela me déplaisait, ce serait mentir que de penser cela, non c'était même plutôt... Amusant à dire vrai. Toutefois ce qui était moins amusant, c'était de découvrir, que la jeune femme s'était malencontreusement blessé... Visiblement, sa maladresse n'était plus à refaire. Tomber sur des gens était une chose mais se blesser en cuisinant, en était une autre. De mon côté je découvrais tellement de nouveaux cas quasi tous les jours, que ça ne me surprenait même plus, les patients venaient pour diverse raison à l'hôpital, sauf que là il ne s'agissait pas de n'importe qui, de n'importe quel patient. Il s'agissait de la jolie Beth et ça, c'était inadmissible de passer à côté. Aurais-je dit jolie ? Mon dieu mon pauvre garçon, il va falloir songer à te ressaisir un jour, ce n'est pas ta femme non plus tant qu'on y est.

Lui envoyant un rapide message, de mon côté je me pressais de prendre ma voiture, pour filer chez moi, où elle serait déjà probablement là-bas à m'attendre le temps que j'arrive. Bizarrement, revenir à mon domicile ne fut jamais aussi rapide, à se demander quelle raison me poussait en premier à y retourner. Pour y retrouver la demoiselle, la soigner ou bien tout simplement quitte mon travail, pour continuer à l’exercer chez moi ? Très certainement le tout mélangé, à bien y réfléchir. Lorsque j'arrivais dans l'allée de mon quartier, je découvris une jeune femme blonde qui marchait dans la direction de ma maison. Garant mon véhicule dans mon garage, je m'empressais d'aller lui ouvrir, me prenant quelques meubles dans ma précipitation. « Je t'en prie entre, installes-toi au bar j'arrive. » Prenant soin de bien refermer derrière elle, je revins dans sa direction, avec tout mon matériel. « Alors dis-moi, tu cuisinais donc. » Son bras ente mes mains, j'étudiais plus attentivement l'étendue des dégâts et effectivement, ce n'était pas très jolie-jolie à voir. D'une main, je lui relevais délicatement son menton. « Regarde-moi, dès fois se faire soigner par quelqu'un, notre cerveau ne comprends pas et on peut vite partir dans les vapes. » Le meilleur moyen, était de la distraire, que son regard ne s'attarde pas sur ce que je faisais, que ses pensées dérive au grès de mes paroles. Moins son attention serait concentré sur son petit accident, plus vite ce sera fini dans son esprit. « Ta maladresse légendaire ne te rate pas dis-moi, ça risque de te piquer. Tu t'es infligé ça exprès, dans le seul but de venir me voir, pas vrai ? D'autant plus qu'une tempête approche apparement. Tu t'es donc dis qu'être confiné avec moi serait une bonne idée ? » L'humour, était toujours un bon remède contre l'inquiétude mais surtout la peur, d'autant plus que son entaille n'était pas petite et plutôt profonde. Appliquant donc de l'alcool, je continuais de nettoyer en enlevant les quelques peaux mortes. Puis vint le moment beaucoup moins sympa, l'étape qui consistait à recoudre. Mais la blondinette s'en sortait très bien, à ma grande surprise.
©️ 2981 12289 0
Sam 13 Juin - 23:55
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Beth Anderson
Beth Anderson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Elliott ‹ Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Lili Reinhart
✗ MESSAGES : 401
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. F981948f031c72910a796117e39949d99a7866f9
✗ ÂGE : 27
✗ WORK : Étudiante en architecture - Fleuriste à mi-temps
✗ ETAT CIVIL : Trop têtue pour comprendre ∞
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
✗ LOVE OF MY LIFE : N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. Tumblr_ouflv9aCnB1w9q27lo4_540
❖ N'ai crainte, les beaux jours reviendrons
We're the type of melody that don't fade out
Le ciel s’assombrissait de plus en plus, le vent claquait les quelques fenêtres encore ouvertes dans l’appartement, mais j’étais bien trop occupé à écouter ma musique et danser dans la cuisine pour que cela ne m’intéresse. J’avais tout de même pris soin de mettre la chaine d’info en fond sonore sur la télé, pour me tenir informé des dernières nouvelles, surtout que ma chère jazz n’aurait pas apprécié que j’inonde notre bel appartement. Balançant mes fesses de droite à gauche tout en dansant et chantant à tue-tête sur la cuisine ouverte, je préparais un bon petit plat, qui pourrait me tenir plusieurs jours si je venais à être enfermée seule, au moins, je ne mourrais pas de faim. Des spaghettis bolognaise, ma petite spécialité, non seulement je n’allais plus avoir faim, mais en plus c’était d’une rapidité sans nom, Bolognaise faite maison bien évidemment. Goutant la Bolognaise qui était en train de cuire à feu doux, j’entreprenais de couper quelques carottes, diminuer l’acidité de la tomate. Attrapant l’un des couteaux les plus aiguisés du tiroir, je continuais mon petit déhanché, mais ma maladresse reprit le dessus, dans un mouvement, le couteau changea de direction et rencontra mon bras, provoquant une douleur qui m’arracha un cri et quelques larmes au passage « Merde ! ». Mon premier reflex fut d’enrouler une serviette avant de semer des gouttes partout où j’irais, la serrant suffisamment forte, comme mes cours de premiers secours me l’auront appris, quant à mon deuxième reflexe, ça a été de prendre mon téléphone pour tout de suite prévenir Oscar, ne voulant pas déranger mes parents, surtout pas avec ce temps.

Sa réponse ne se fit pas attendre plus longtemps, le flash de mon téléphone m’informa de la réception d’un nouveau message. Sautant presque dessus, je n’étais pas surprise de la vitesse de sa réponse, encore moins de sa réaction après cette jolie photo. Me demandant bien gentiment de passer chez lui, je regardais à travers la fenêtre, apercevant les premières gouttes faire leurs apparition. « Il va falloir que je me dépêche. »  Courant dans la chambre pour me vêtir plus que de ce t-shirt, j’enfilais un legging noir et un gros pull pouvant contenir mon pansement de fortune avec ce beau torchon qui finirait à la poubelle après cette dure épreuve. Attrapant un sac à dos, pouvant contenir de quoi me changer, au cas où… Ma brosse à dents et c’est parti, prenant le temps de refermer toutes les fenêtres et de tout éteindre, je fermais derrière moi et avançais d’un pas décidé dans la direction de mon cher médecin. La capuche sur la tête, le sac sur le dos, le bras endolori, j’essayais d’aller vite, sans courir sous cet orage grondant au-dessus de ma tête et les gouttes d’eau se mêlant à mes larmes. Étant une grande trouillarde de ses fameux épisodes printaniers, je n’étais toujours pas habituée après tant d’années et dans un sens, j’étais rassurée de possiblement le passer avec lui. Avançant d’un pas décidé, j’arrivais plus rapidement que prévu devant chez lui, sans être étonnée qu’il arrive en même temps que moi, affichant un large sourire rassuré, j’essuyais mes larmes avec le revers de ma manche. Écoutant ses ordres sans discuter, je m’asseyais sur le tabouret tout en attendant, ne prêtant même pas attention au fait que je mettais les pieds chez lui pour la première fois, en parlant de pieds, je faisais demi-tour vers la porte pour déposer mes chaussures et retournais m’assoir. Remontant ma manche en prenant le temps d’enlever le torchon, je tournais mon regard vers lui comme il me le demandait, pendant que le contact de sa main sur mon bras me provoquait une attaque de frisson. « Je pense qu’il me faudrait plutôt une bouteille d’alcool pour surmonter cette épreuve. » Un demi-sourire sur le visage, ce n’était qu’à moitié faux, j’avais horreur de me faire soigner, n’est-ce pas un comble lorsque l’on se retrouve à croiser plus d’une fois le chemin d’un chirurgien ?

La tentation était forte, mais je résistais à l’envie de tourner le regard vers mon bras, me focalisant uniquement sur son regard, son visage et sa voix. Serrant la mâchoire, je n’arrivais presque pas à enchainer plus de deux mots à la suite et il me fallait reprendre mon souffle pour ne pas m’évanouir. « En fait, j’étais en train de me préparer une grosse ration pour ne pas manquer de nourriture pendant la tempête. » Repas que j’avais oublié à la maison bien évidemment, bonne à jeter lorsque je serais de retour chez moi. M’arrachant un petit rire qui me décontracta quelque peu, un sourire plus sincèrement s’afficha sur mon visage. « Tu as percé mon terrible secret ! » Plaçant le dos de ma main saine sur mon front, je détournais le regard, telle une drama queen. Mon petit cœur rata un battement et je ne saurais dire si c’était à cause de la douleur des aiguilles me raccrochant la peau où sa simple présence, mais je me raccrochais à cette dernière idée, lui. « Tu revenais du travail avant que je ne décide de débarquer dans ta vie encore une fois ? » Très bon choix de mots Beth, bravo je te félicite, quelle délicatesse ! L’envie de retirer mon bras devenait de plus en plus forte, serrant la mâchoire comme je le pouvais, je tournais la tête vers la fenêtre la plus proche, retenant mes larmes et les tremblements qui les accompagner. Un mélange d’émotions se précipitait dans ma tête, la douleur, la peur… La joie d’être avec lui, c’était un cocktail relativement explosif que je me devais de contenir, il était hors de question que je craque devant lui et quand bien même, je mettrais ça sur le dos de la douleur. « Dis-moi que c’était bientôt terminé s’il te plaît. » N’étant pas certaine de pouvoir tenir plus longtemps.



⇜ code by bat'phanie ⇝
Jeu 18 Juin - 22:20
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
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N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. Les intempéries de la vie ne sont qu'éphémères.Une bouteille d'alcool pour surmonter cette épreuve ? Très mauvaise idée, au vu de son état, j'allais la perdre plus vite que prévu. « Ça ne serait pas une bonne solution malheureusement mais en d'autres lieux, en d'autres circonstances, je te promets un verre bien mérité après cette épreuve. » Je me disais qu'il était de mon devoir, de lui remonter le moral. Après tout, ce n'était pas une petite blessure anodine et la blonde, se montrait très courageuse, pour l'instant en tout cas, le plus dur n'était même pas encore commencé. Aussi j'espérais, tout en me concentrant ardemment, que la belle tiendrait le choc le temps que je la soigne. C'était pourquoi je lui avait demandé de me regarder, pendant que je m'occuperais de stopper le saignement, ainsi que de recoudre proprement. Il n'était pourtant pas toujours évident de se concentrer, tout en écoutant attentivement ce que la jeune femme me racontait, toutefois j'écoutais avec grande attention ce que Beth me racontait.

Ainsi donc, la blondinette était en pleine préparation d'une grande ration de provision pour surmonter l'épreuve de cette fameuse tempête. C'était une bonne idée, chose qui de mon côté, ne m'était pas venu à l'esprit. En revanche, puisque c'était ma première expérience de la tempête, on m'avait suggéré de rester chez moi, histoire que je ne m'inquiète pas et que d'autres collègues, se chargerait de rester sur place, pour surveiller certains patients. Ce qui en fait, me laissait plus de temps qu'il n'en fallait pour apprendre à connaître la jeune personne en face de moi. Pour finalement réaliser, que cette dite personne, allait passer très certainement passer plusieurs jours en ma compagnie, qui plus est ni plus ni moins chez moi. Parfait, je n'avais pas pris le temps de réfléchir et je n'avais rien de près pour éventuellement la garder quelques jours ici. Mais chaque chose en son temps, je me devais d'abord de m'occuper de sa coupure. Et tandis que je me surprenais à plaisanter, Beth en avait fait de même, en se la jouant mélodrame, digne d'une grande diva de théâtre. Eh bien, j'avais fini par la décontracté finalement, ce n'était pas si mal après tout. D'autant plus que j'avais fini par percé son secret selon elle, n'était-ce pas un peu trop ? Pourtant cela me faisait rire à moi aussi, son rire était donc plus que communicatif.

« J'avais fini mon service effectivement, disons que tu tombais à pic parce que je manquais cruellement de travail. Je n'en ai jamais assez visiblement, tu combles mon ennui. » Bien que j'aurais quand même aimé, que la blonde me comble mon ennui d'une autre façon, la recoudre n'était pas dans mes premières idées de tuer le temps. Mais tandis que je progressais dans sa guérison, la pauvre semblait à bout de force et commencer à pâlir sérieusement, ce n'était pourtant pas le moment pour elle de tomber dans les pommes. « Tiens bon encore quelques secondes... Un dernier tour et... Voilà c'est fini ! Tout du moins avec les aiguilles. Je désinfecte encore une fois et je te mets un bandage pour ne pas tirer sur les fils. » Et puis pour cacher sa futur cicatrice surtout, parce que vu son changement de couleur brutal sur son visage, il n'était même pas envisageable qu'elle me fasse une chute de tension ici et maintenant. Prenant bien soin de fermer son bandage, mes mains étaient restés sur son bras, comme si je craignais que son pansement aller se décoller brutalement, alors qu'il n'en serait évidemment pas possible. Lui caressant son bras tout enveloppé de mes pouces, je la regardais attentivement, craignant à chaque instant, de la voir partir dans les vapes sans prévenir. « Tu désires boire quelque chose ? J'ai du jus d'orange, de l'eau gazeuse et du thé bien sur. Installes-toi dans le canapé, mets-toi à ton aise et prend un plaid si besoin, j'arrive. » Il fallait dire que chez moi, on ne manquait de rien. Revenant quelques minutes plus tard avec nos boissons respectives, j'avais même ramener quelques gâteaux pour compléter ce petit plateau repas improvisés. « Sers-toi je t'en prie, faut que tu reprennes des forces. Tu n'as pas du manger grand-chose de la journée, je me trompes ? » Les malaises et les yeux qui se mettaient soudainement à tourner dans le vide, je les connaissais par cœur, aussi je voulais m'assurer que dorénavant, la jeune femme se porterait bien. Un éclair se mit à déchirer le ciel, sans prévenir, suivit de près par le tonnerre. « Je crains que ça ne commence maintenant. Au moins, tu es en sécurité ici. » Si le chat ne s'était soudain pas mit brutalement sur ses genoux. « Ah oui, j'te présente Nicky. »
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Mer 4 Nov - 23:26
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Beth Anderson
Beth Anderson
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N'ai crainte, les beaux jours reviendrons
Essayant de me concentrer sur tout ce qui pouvait parvenir jusqu’à moi, la décoration, les rideaux, la pluie dehors, tout pour ne pas tourner de l’oeil car même s’il faisait attention, même s’il prenait toutes les précautions possibles pour ne pas me faire mal, ça faisait un mal de chien, puisqu’après tout, il était en train de me transpercer la peau, qui était déjà bien à vif, merci à mes talents de cuisinière. Sa voix se voulait rassurante alors je tentais un dernier coup d’oeil à mon bobo et je fus bien vite surprise de voir qu’il avait déjà fini, même le désinfectant ne me piquer plus après la douleur que je venais de vivre. « Me voilà avec une belle blessure de guerre ! » Guerre contre un couteau, mais ça il valait mieux ne pas en parler, je trouverais sûrement une histoire fabuleuse à raconter lorsque l’on me demandera comment c’est arrivé, j’ai vraiment une imagination débordante lorsqu’il s’agit de me sortir de situation qui pourrait devenir embarrassante, du moins, en général.  Sa main caressant mon bras m’arracha un petit frisson de plaisir et je ne saurais dire si c’était l’adrénaline qui commençait à redescendre ou mon corps qui réagissait, mais mon bas-ventre s’était soudain réveillé avec des pulsions très loin d’être pure. J’aurais pu me mordiller la lèvre s’il ne s’était pas levé en m’invitant à m’installer sur le canapé, avouant à demi-mot que mon fessier serait plus à l’aise dans ce petit cocon qui me faisait de l’oeil. « Je veux bien goûter l’un de ses thés légendaires dont tu me parles tant, s’il te plaît ! » Un petit clin d’oeil dans sa direction vint agrémenter le tout.

Mon petit fessier assis, je m’installais en tailleur sur le canapé, ayant préalablement retiré mes chaussures tout de même, observant la décoration et les quelques photos de sa femme dont il m’avait déjà parlé. Je ne pouvais imaginer la douleur de perdre l’être qui nous est cher, en tout cas, lorsque je vois l’amour que mes parents ont l’un pour l’autre, je ne pourrais les imaginer l’un sans l’autre, ils ne survivraient pas, ça j’en suis certaine. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’avais énormément d’admiration pour Oscar, il avait toujours le sourire, du moins les peu de fois où je le voyais, toujours serviable et prêt à découvrir de nouvelles choses, je ne l’avais, pour le moment, jamais entendu se plaindre. « Merci beaucoup ! Et non tu as vu juste, je comptais lire en grignotant des biscuits...» Buvant ma tasse de thé avec un petit air malicieux, tout en observant la pièce être éclairée au rythme des éclairs à l'extérieur. En sécurité ? Il ne fallait pas parler trop vite, j’aurais voulu lui rappeler que j’étais une vraie catastrophe ambulante, mais je gardais pour moi ce petit mystère.

Une boule de poils vint sauter sur mes jambes, ronronnant comme il n’était pas permis. Posant ma tasse, je caressais ladite Nicky, dont le poil noir était extrêmement doux. « Coucou petit être. » J’adorais les animaux, mes parents n’ayant jamais eu assez d’argent pour en plus subvenir aux besoins d’un animal, j’avais comblé ce manque avec les deux furies de Jazzy, mais je devais bien avouer qu’avoir son propre animal, ça devait être autre chose. Je me retrouvais comme une enfant en présence d’animaux, j’étais à la limite de faire des petits gazouillis, mais la présence d’Oscar me garder les pieds sur terre, je devais garder un minimum de dignité tout de même ! Un éclair déchira le ciel, illuminant toute la pièce, suivit de très près par un grondement assourdissant. Tournant automatiquement la tête vers Oscar, pour être certaine de ne pas rêver de cette courte scène d’apocalypse, car même si j’étais habituée depuis petite à ce genre d’épisode, je n’étais jamais vraiment rassurée à l’idée d’être au milieu d’une tempête. « Tu as des bougies j’espère ? Je doute que tu aies encore de l'électricité.» De toute façon, il n’était pas conseillé d’essayer d’utiliser des appareils électriques, au risque de provoquer un court-circuit et pourquoi pas un incendie, ça suffisait les catastrophes pour aujourd’hui.

Observant cette scène qui se dessiner dans ma tête, de nous deux dans un appartement, sans la possibilité de sortir, éclairer à la bougie, m’arrachant un sourire à la limite du coquin. Je ne comprenais cependant pas le moins du monde pourquoi mon corps réagissait de la sorte, est-ce que c’était cette peur de tout à l’heure qui se transformer en étrange fantasme, ou tout simplement mon corps qui disait les choses avant que mon cerveau ne l’ait assimilé ?
code par drake.
Lun 9 Nov - 13:49
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
• Fondatrice • Habitant de Seattle
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✗ CÉLÉBRITÉ : Ioan Gruffudd.
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N'ai crainte, les beaux jours reviendrons. Les intempéries de la vie ne sont qu'éphémères.Il fallait avouer, que je ne pouvait rêver mieux pour profiter de sa présence une fois de plus, en ces temps obscurs. Bon certes, il était clair que j'aurais préféré éviter de jouer les médecins de dernières minutes plutôt que de la voir si pâle et si effrayé par la tempête qui faisait rage dehors. Non seulement Beth venait d'éprouver une terrible épreuve mais en plus de cela, la belle ne semblait pas plus à l'aise par la nuit qui tombait si soudainement. Mais en regardant brièvement par la fenêtre, il ne faisait pas encore nuit, c'était simplement les gros nuages d'orage qui recouvraient déjà le ciel de leur gros manteau sombre et menaçant. Quand j'eus finis de recoudre le tout, ma main c'était attardé sur son bras, sans vraiment trop comprendre comment ni pourquoi j'avais bien pu faire cela. Mais ça n'avait durer qu'un laps court instant avant que je ne me rende compte de mon malaise. Peu de temps avant cette égarement incongru, la jeune femme prétextait que c'était une belle blessure de guerre que voilà. Hum, effectivement c'en était une, si on oubliait le fait que c'était en voulant cuisiner tout de même, la blonde n'avait pas mené non plus une guerre terrible contre des dragons après tout. Mais je préférais la voir dans cet état d'esprit, plutôt que nerveuse et n'appréciant guère sa nouvelle cicatrice dissimulait sous un bandage peut-être un peu trop serré à son goût.

« Un thé pour la dame, c'est partit ! » Prenant soin en premier lieu de nettoyer, puis de ramasser mon matériel, je prenais aussi soin de faire bouillir l'eau entre deux. Quand mon plan de travail fut nettoyé, je retournais près d'elle dans le salon, lui servant une tasse vide pour le moment, accompagné de petites douceurs en tout genre, disposé sur une petite assiette. Lui ouvrant une boîte en bois, l'intérieur lui laissait l'embarras du choix quant aux différents parfum que la jeune Beth désirerait découvrir. « Je te laisse faire ton choix, bien que le citron soit l'un de mes préférés je dois t'avouer. » Mais dans mon cas, un bon thé à la menthe frâiche me ferait le plus grand bien, après toutes ces intempéries au travail, sans compter ma dernière patiente de dernière minute. Il n'avait pas fallut longtemps à la bouilloire pour se manifester, aussi je retournais en cuisine pour la chercher, nous servant tout deux en eau bouillante qui révéler déjà les bonnes odeurs de nos infusions respectives. Ayant terminé mes aller retour incessant, un nouvel éclair vint déchirer le ciel. Au moins, nous étions au chaud et en sécurité, c'était déjà ça. Mais je n'avais toujours pas le temps de m'assoir, qu'un invité de dernière minute, s'était tranquillement installé sur les genoux de Beth. Faisant brièvement des présentations, ce dernier ronronnait déjà avec grand plaisir, au moins il l'appréciait presque autant que moi je l'aimais beaucoup, c'était déjà ça. « J'ai celle que l'on avait acheté ensemble la dernière fois, puisque tu es ici, autant qu'on l'allume ici, pour nous deux. » Un long silence c'était installé entre nous, tandis que je la regardais longuement, sans que ce ne soit pour autant très gênant. « Enfin je veux dire, tu as tellement était de bon conseil ce jour-là que tu mérites aussi de savoir quel senteur elle peut bien dégager. » Et alors que je tournais les talons, je soufflais un bon coup, comme si cela pouvait effacer mes mots et mon mal être.

Revenant pour la énième fois près d'elle, j'avais disposé des petites bougies ici et là de chaque recoin de mon salon. Avec beaucoup de difficulté, j'avais aussi entreprit de fermer mes volets, chose à laquelle je n'avais pas vraiment anticiper mais au moins, nous serions un peu plus tranquille. Quand tout fut au point, je pouvais m'attarder sur ma bonne vieille cheminée, un bon petit feu ne nous ferait pas de mal non plus, cela apporterait un côté chaleureux et cosy dans cette atmosphère pesante. De retour près de la demoiselle, je posais enfin mes fesses tranquillement près d'elle, dégustant avec délice mon doux breuvage. De même, mes doigts agrippèrent un petit biscuit au chocolat. « Même les gâteaux sont de chez moi, j'espère qu'ils te plairont. J'avoue avoir un peu de mal à me séparer de ma terre natale. Mais question gastronomie, c'est sacré. » Apportant une seconde fois mes lèvres à ma tasse, ma langue vint se glisser sur mes lèvres, léchant les gouttes restantes. A l'extérieur, le tonnerre semblait incessant, sans relâche il manifestait son mécontentement. « Il y en a pour plusieurs jours tu crois ? » Non moi l'idée qu'elle ne me dérangerait, c'était plus pour elle dans le sens où j'espèrerais, qu'elle ne s'ennuierait pas à la longue en ma compagnie...
©️ 2981 12289 0
Mar 24 Nov - 22:50
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