RSS
RSS



 
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 :: The city Of Seattle :: “ Downtown :: Logements Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
If I never knew you.
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.Une latte. Première bouffée de ma clope avant d'entamer le boulot. J'expulse en plissant les yeux, comme si ça pouvait m'aider à y voir plus clair avant d'entrer dans le bar. Deuxième latte. Cette fois, la fumée me brûle un peu moins la gorge, ce qui toutefois ne m'empêche pas de tousser. Mon corps réagi, il ne supporte plus cette intoxication que je m'inflige volontairement. Mais la nicotine est plus forte, elle me rappelle sans cesse que c'est un besoin, que je ne peux y échapper. Tout comme je ne peux échapper à mon destin, alors c'est à moi de le prendre en main. J'ai bien compris que boire pour étouffer mon chagrin n'arrangerai jamais rien. Alors la clope est devenu ma seule alternative. Dernière latte. Déjà ? À croire que mon cerveau tourne en mode express, je ne m'en suis même pas rendu compte. Trop de choses à penser. Trop de souvenir a oublié. Après tout, si je suis ici, n'est-ce pas pour tout recommencer ? Mais à quoi bon, est-ce que ça va vraiment m'aider ? Y aura-t-il un élément caché ou oublier de mon passé qui viendra frapper un beau matin à ma porte ? Seul l'avenir nous le dira, pour l'instant, je dois servir à boire à des crétins.

Le bar est à peine ouvert que les piliers sont déjà là. Et vas-y que ça parle de sa femme qui l'a trompée. Que son fils est gay et qu'il l'a foutu dehors. Que le chien du voisin gueule à longueur de journée et qu'il peut pas se reposer de ses nuits de boulot. Et qu'en plus ! Ce dit clébard a comme par hasard pour maître une nana qui le trompe avec sa femme ! Wouha... Si vous saviez les choses que j'entendais au quotidien... J'aurais pu en écrire un livre ! J'imagine ceci dit que ce monsieur, ne doit pas beaucoup apprécier d'apprendre que sa femme couche avec une personne du même sexe que cette dernière. En tout cas, il a demandé le divorce, c'est qu'il y a une raison. Enfin bref, les jours se suivent et se ressemblent quoi. Moi je suis derrière le comptoir et je sers ces pauvres types qui repartent vers l'heure du souper pour rejoindre leur bonne femme. Excepté l'autre malheureux bien sur mais un des gars avait l'air de dire qu'il continuerait la soirée chez lui. Bon débarras.

Dorénavant, c'était au tour des jeunes fêtards de se pointer. Pas mal d'adolescents aimaient traîner tard le soir dans les rues sombres. Il n'était pas très conseiller de se promener tout seul par moments, même pour un homme. Mais ce soir-là, c'était deux femmes qui étaient entrés et je ne connaissais que trop bien l'une d'entre elles. La première à entrer me fit un grand sourire et me salua chaleureusement. La deuxième qui la précédait, était une blondinette dont le visage m'était totalement inconnu. « La même chose que d'habitude steuplé beau brun ! » Me dit-elle avec beaucoup d’entrain et un sourire qui en disait long sur ses mauvaises intentions à mon égard. Sauf que non, pas ce soir ma belle. En revanche, tout pendant que je préparais leur verre, j'étudiais beaucoup du coin de l’œil, cette nouvelle arrivante. Cette demoiselle n'était pas déplaisante à admirer, c'était vrai. Et je n'allais pas me laisser berner par cette sensation étrange qu'elle produisait au plus profond de mon être que j'avais eu tant de mal à enfouir depuis tout ce temps.

Installé toute deux dans un coin de la salle, ce n'était plus de mon ressort de leur servir à boire, c'était mon collègue qui s'en chargeait. Ma mission consistait simplement à remplir des verres et nettoyé ceux qui revenait. Ni plus ni moins. Un job facile quoi. Dire que selon mes parents, j'étais promis à de grandes études... Ah, s'ils me voyaient maintenant, je pense qu'ils feraient tous deux une attaque, le paternel en tout cas ça serait sûr. La soirée passe, les heures défilent et le patron sonne déjà l'heure de la fermeture. Il est minuit passé, les deux filles sont toujours là et je n'ai toujours pas décroché mon attention de la nouvelle demoiselle. Sans doute la fatigue... Oh et peut-être la drogue aussi qui continuait de faire effet aussi un peu. Toujours est-il qu'une fois tout le monde dehors, je pouvais enfin rentrer chez moi. Je traînais un peu, devant le bar, fumant ma dernière clope avec mes collègues avant de reprendre le même chemin de mon train-train de vie.

Après un grand salut de la main, j'enfilais ma capuche sur la tête à cause d'une pluie battante qui venait tout juste d'arriver. Marchant d'un pas rapide dans la grande rue principale, un cri d'effroi me glaça le sang. Au timbre de la voix, cela ne pouvait provenir que d'une femme. À cause de la pluie qui tombait comme vache qui pisse, j'avais du mal à y voir quelque chose. Alors je me servais de tous mes autres sens et surtout de mon ouïe. Un nouveau cri, sur ma gauche visiblement. Pris d'un élan d’héroïsme soudain dont je ne me reconnaissais absolument pas, je partais à l'aide de cette demoiselle en détresse. Me rapprochant grâce au supplice de la jeune femme -le timbre de voix ne pouvait la trahir- je finis ma course dans une ruelle sombre. Quand je vous disais qu'il ne fallait pas traîner seul la nuit ! D'un geste rapide, j'agrippais le manteau de l'agresseur et lui flanquait une bonne droite. Seulement, il n'était pas seul. Le second me donna un coup dans le ventre et je finis dans les sacs-poubelles. L'odeur n'y était pas mais au moins, ça avait amorti ma chute. Me relevant de mon mieux, j'analysais la situation très attentivement et mon cerveau tournait au quart de tour. Une chance que ma mère m'avait enseigné l'art du combat des Russes et des Slovaques. Cette nuit-là, ça m'avait bien servi, même si je m'étais mangé deux trois pains dans la tête et le ventre, j'avais réussi à les démunir de leurs armes blanches et à les retourner contre eux. Finalement, au bout de je ne sais combien de minute, ils ont fini par déguerpir. Par précaution, j'ai gardé leur couteau dans la ceinture de mon pantalon, si jamais l'idée de revenir leur venait à l'esprit.

Reprenant mon souffle, mon regard se posa enfin sur la jeune femme et je ne pus en croire mes yeux. Même sous cette pluie qui n'en finissait pas, je l'avais reconnue. C'était elle, la jeune fille mystérieuse qui était venu à mon travail. M'accroupissant près d'elle, je l'étudiais attentivement. Mis à part qu'elle soit en état de choc, elle ne semblait pas avoir de blessure de bien grave. En revanche, il était inutile de lui demander si elle allait bien, la réponse serait forcément non. Qui se relèverait tout sourire en disant je vais bien en sortant d'une agression... Personne soyons réaliste. Lui tendant la main, j'essayais du mieux que je pouvais de la consoler. « Viens, j'vais t'aider. » Et ce fut mes seuls mots que je lui avais prononcé jusqu'à mon domicile.

Arriver à mon appartement, la première chose que je fit était de l'emmener dans ma salle de bain, de lui prêter des serviettes et de lui ordonner d'au moins se sécher et que je repasserai avec des affaires. Quant à moi, je m'étais changé dans ma chambre, attendant ensuite sur mon canapé qu'elle vienne me rejoindre. Entre-temps, j'avais pris soin de lui préparer un thé, si elle le désirait.
©️ 2981 12289 0
Mer 27 Mai - 22:36
Revenir en haut Aller en bas
Violet Isakson
Violet Isakson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott
✗ CÉLÉBRITÉ : Dianna Agron
✗ MESSAGES : 57
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_nrs036xK7C1qlt39u_250
✗ ÂGE : 34
✗ WORK : Danseuse professionnelle
✗ ETAT CIVIL : Le coeur qui danse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hadriansexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_inline_p87uw44ica1rbb08b_250
❖ If I Never Knew You
One night to be confused
La répétition était terminée, mais j'étais encore dans le studio, allongée par terre, les jambes contre le mur, perpendiculaire au sol. J'observais le plafond, seules les veilleuses étaient encore allumées, me plongeant dans une semi-pénombre, comme si les ténèbres pouvaient encore plus m'aspirer. Le sol était encore chaud de nos pas déchainés, le rythme de la musique résonnant encore entre les lattes de bois. Mon cœur bat encore trop fort pour que je rentre chez moi, me défouler un petit peu ne me fera aucun mal. D'un pas décidé, je m'approche de l'Ipod laissé à disposition, appuyant sur le bouton de lecture, je laisse défiler les musiques et enchaîne les mouvements et je tourne encore et encore, mes pieds commencent à me bruler, mon corps me demande d'arrêter, mais mon cœur me dit d'en terminer… Je suis dans mon monde, jusqu'à ce qu'une voix me sorte de ma transe. « Violet ? À moins que tu ne veuilles faire un trou dans le plancher tu n'iras pas bien loin. » C'est… elle. C'est la seule personne qui vienne me parler de temps en temps, son sourire et amical, je me sens bien quand elle est proche de moi, je dirais qu'elle est bienveillante plus qu'autre chose. Tout en m'écroulant au sol, je la fixe, attendant une suite, parce qu'il y a toujours une suite avec elle. «  Tu viens avec moi boire un verre . Ce n'était pas une question, je t'attends en bas dans moins de 15 minutes, alors bouge ton joli fessier d'ici et va te changer, à moins que tu ne veuilles sortir en chaussettes. » Tout en rigolant, ce rire qui résonne en vous et fait vibrer les cœurs, je la vois dévaler les marches sans même attendre ma réponse, parce qu'elle n'en attend pas, c'était un ordre. Je pousse un long soupir, expirant tout l'air présent dans mes poumons et décide d'aller me prendre une petite douche. Pendant que l'eau bouillante coule sur moi, je réfléchis aux tenues que j'ai à disposition dans mon casier, un jean noir, un chemisier blanc, des bottines, ça devrait le faire, de toute façon je n'ai aucune intention ce soir, j'étais partie pour avoir un rencard avec mon lit. En moins de 10 minutes, je la rejoins dans en bas. « Tu parles pas beaucoup mais tu es bien foutue, si j'aimais pas autant les hommes, je coucherais bien avec toi. » Je lève les yeux au ciel et la suis dans le taxi qui nous amènera au bar qu’elle a choisi, apparemment un mec beaucoup trop canon travail là-bas, de ce que j’ai compris, il s’est déjà passé des petites choses avec lui, je me demande avec quel garçon qui croise son chemin il ne s’est pas passé quelque chose, en même temps, elle est drôle, pleine d’énergie et par-dessus tout, elle est très belle. Je me regarde dans le rétroviseur, j’aurais pu faire pire, mais à côté d’elle, je ressemble à un coton-tige qu’on oublie derrière le meuble de la salle de bain.

Nous entrons enfin dans le bar, elle me tient par la main, comme si j'allais partir alors que je ne connais personne et me guide vers le comptoir. C'est là que j'aperçois l'homme dont elle m'a tant parlé, je l'entends lui passer commande, je ne suis qu'à peine étonné qu'elle lâche un « comme d'habitude » et « beau brun » dans la même phrase, ce qui me fait tout de même sourire. On s'installe finalement en fond de salle, pour je cite « d'ici je peux apercevoir tous les potentiels coups de ce soir », je lève un sourcil interrogateur avant de finir par comprendre. « Je pensais que le « beau brun » serait ta proie ce soir ? » Tout en réfléchissant, elle fait des petits signes à un autre homme, assez âgé je dirais, mais ça ne la dérange pas, de ce que j’entends en répétition, elle prend du moment que ce n’est pas trop « mou » et pas marié ni engagé dans quoi que ce soit, trop compliqué apparemment de gérer les crises des filles après ça. À mon tour, je balaie le bar du regard et croise le regard du barman, mais n’y fais pas attention, il doit plutôt la regarder elle, tout le monde n’a d’yeux que pour elle.

La soirée bat son plein, une conquête au bras de madame, qui me sourit gentiment pour m'annoncer que je rentrerais seule ce soir mais, apparemment, elle m'a déjà commandé un taxi, que je refuse catégoriquement, je ne suis pas très loin de chez moi, une bonne demi-heure de marche pour réfléchir, ça ne me fera pas de mal. Je salue poliment les différentes personnes qui nous on servit ce soir et sort du bar, figé sur place par le froid de ce mois de septembre, une veste aurait été une bonne idée Violet. Marchant dans la nuit silencieuse, seulement éclairée par les lampadaires des ruelles, j'entends des pas derrière moi, me disant au début que ce sont juste des gens qui, comme moi, rentre de soirée. Sauf que mon bras est agrippé par une main bien trop forte et je suis entraînée dans une ruelle. Non, non, ça ne peut pas recommencer, je ne suis même pas capable de dire quoi que ce soit, de me défendre. J'aperçois des gens au loin, mon premier réflexe et de crier, mais une main est vite mise sur ma bouche, oh non mon gars, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. J'arrive à le mordre suffisamment fort pour sentir un goût de fer dans ma bouche, qu'il me lâche et qu'un deuxième cri plus strident sorte du fond de ma gorge. Ils sont deux, sur une seule femme, quelle lâcheté, je pensais les hommes dépourvus d'intelligence, mais alors ces deux-là battent des records. C'est alors qu'il est apparu, un homme tire celui qui me retient et l'envoie balader, je me replie sur moi-même, n'observant même pas la scène, jusqu'à ce qu'une main soit tendue vers moi et qu'un « Viens, je vais t'aider. » s'ensuive. Sans même réfléchir, j'agrippe cette main, sans la lâcher, nous marchons jusqu'à ce que je suppose être son appartement et sans trop savoir comment, je me retrouve dans la salle de bain avec l'ordre de me sécher. Je m'observe dans le miroir, je ne ressemble à rien, mon maquillage, pour le peu que je mets, à couler sur mon visage dans un mélange de larmes et de pluie, mes cheveux partent dans tous les sens et mes vêtements sont trempés. J'entreprends de les enlever, de les essorer dans l'évier pour éviter qu'ils ne fassent encore plus de flaque de partout chez … lui. J'ouvre discrètement la porte de la salle de bain pour trouver un t-shirt au pied de la porte, je le prends et referme rapidement la porte. Je me sèche vigoureusement les cheveux, entreprends de me démaquiller avec les moyens du bord parce que je doute trouver du démaquillant et enfile le t-shirt. Une chance qu'il soit grand, ou que je sois petite, à voir, il faudra simplement que j'évite de me pencher. Je sors enfin, le cœur battant beaucoup trop fort pour que ça passe inaperçu, m'approche du salon, où je le vois assis, une tasse de thé devant lui et c'est à ce moment-là que je suis gênée d'être en tenue si légère. Je tire sur les bords du t-shirt, espérant qu'on ne voit vraiment rien, racle ma gorge avant d'essayer d'aligner deux mots. « Hum … Merci… Merci beaucoup. » Déjà mieux que rien Violet, au moins tu ne l'as pas insulté, une grande première, mais ça ne sera jamais suffisant comparé à ce qu'il a fait. Les évènements de la soirée ont réveillé de vieux démon que je tente tant bien que mal de garder au fond de moi. Je reste à bonne distance de lui, même si je n'ai entendu que du bien de lui, ce n'était pas vraiment dans la même situation, ni même dans cette position. Et là, je me rends compte de l'heure, de ma tenue, du 1% de batterie sur mon téléphone et de l'impossibilité totale de rentrer chez moi.

« Est-ce que… Je peux squatter le canapé ce soir . Je serais partie demain, mon linge aura sûrement séché d'ici là, je ne peux pas vraiment sortir dans cette tenue. » Le ridicule de la situation m'a fait enchainer bien trop de mots. Je le regarde, sans détacher mon regard de ses yeux bleus/vert, de là où je suis impossible de discerner la couleur exacte. Pourquoi je n'ai pas peur ? Pourquoi est-ce que je ne pars pas en courant ? Si on oublie le fait qu'en dessous de ce t-shirt se trouve simplement ma culotte.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Sam 30 Mai - 21:53
Revenir en haut Aller en bas
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.Ce ne fut qu'une fois installé sur mon canapé, que je me rendis compte de ma bêtise. Je venais de ramener chez moi, une parfaite inconnue et en plus de ça, je n'avais même pas songé un seul instant, à aller porter plainte au commissariat... Mais qu'est-ce qui m'avait pris ? Pour quel psychopathe allait-elle me prendre maintenant ? Posant mes mains sur mon visage, je me laissais tomber lourdement sur le dos. Et bien évidemment, j'avais mal. En réalité, c'était partout. Au ventre forcément mais en ayant mis mes mains sur mes yeux, je me rendis compte que je devais avoir un sacré coquard à gauche. Aller, un de plus à comptabiliser dans le livre des records des actions stupide d'Hadrian. C'est lorsque j'entendis sa voix, que je me relevais du mieux que je pouvais. Contre mon grès, mon regard se déporta sur ses mains qui essayaient tant bien que mal d'agrandir au maximum mon pauvre tee-shirt. Heureusement que ce n'était pas un de mes préférés... Ceci dit, je ne pouvais non plus me mentir à moi-même en disant que j'avais contemplé ses longues jambes bien affinées... Un peu de sérieux Hadrian bon sang, elle te remerciait là quand même ! Me relevant pour la dominée de toute ma hauteur, je sentais toutefois qu'elle tenait à avoir une certaine distance de sécurité. Sans nul doute l'effet du choc. Et très certainement mon expression froide aussi qui ne devait pas aider. « Pas d'quoi. C'normal » Sérieusement mec ? C'est tout ce que t'as à dire ? C'est pathétique...

On aurait dit, que je mâchais mes mots plus que d'habitude, comme si j'étais timide et que j'avais peur de dire ce que je pensais. Ce qui était totalement ridicule ! Je ne perds jamais pied d'ordinaire, alors pourquoi maintenant et devant elle qui plus est ? Peu importe, la situation était plus qu’embarrassante et la demoiselle dont je ne connaissais pas le nom, me demandait de manière délicieusement douce si elle pouvait dormir sur le canapé. Instinctivement je m'étais retourné pour scruter ce dit meuble de décoration. Une femme, dormir sur ce divan ? Très certainement pas non ! « Non. » Oh bah oui quelle bonne idée de lui dire ça comme ça d'entrée de jeu, crétin... « Pas la peine, je dormirais sur le canapé. » Ah ! On progresse ! Sujet verbe complément, pas mal. « Et si tu le permets, je vais laver tes vêtements et les faire sécher. Demain on ira au commissariat. Porter plainte. » Sans la quitter du regard, j'attrapais la lame du couteau que j'avais précieusement enveloppé dans un mouchoir le temps qu'elle se change. A l'extrémité du manche, y figurer un petit dessin que je m'empressais de lui montrait, tout en essayant de ne pas l'effrayer et de ne pas me montrer menaçant avec d'aucune façon. « Tu vois ce symbole ? Il se pourrait bien que ce soit les membres d'un gang qui t'es agressé, ce n'est pas à prendre à la légère. Pour ta propre sécurité, ça serait bien de le signaler. Compte pas sur moi pour te sauver à chaque fois. » Et voilà, c'était tout moi. Je me montrais sympathique deux secondes et je venais tout gâcher en faisant comprendre que je ne souhaitais sympathiser avec personne.

Tandis que je reposais le dit mouchoir sur un meuble le plus proche, je repartais dans la salle de bain pour y mettre toutes nos affaires trempés à laver. J'en profitais par la même occasion pour scruter ses vêtements et être certains, qu'elle n'était pas blessée. Visiblement, il n'y avait aucune tache de sang. En revanche, quand je passât devant le miroir pour voir l'ampleur de mes dégâts, c'était un visage à moitié amoché que je découvris. Pas étonnant que la blondinette était à une certaine distance de sécurité tout à l'heure, vu ma tronche c'était tout à fait logique. Faisant couler de l'eau entre mes mains, je me passais l'eau fraîche sur le visage, me rappelant soudainement que de l'eau chaude attendait bien sagement sur la table basse du salon. « Je t'ai fait un thé, si ça t'dit. » Par ailleurs, ne connaissant absolument rien de ses goûts, j'avais sortit une petite boîte avec tout un assortiment d'arôme. La demoiselle n'avait plus qu'à se servir. Ceci dit, je ne pouvais pas la laisser non plus avec un simple tee-shirt pour "pyjama". La pauvre, elle ne devait pas avoir très chaud. Retournant une nouvelle fois dans ma chambre, je scrutais mon armoire à la recherche d'un bas. Un jogging ? Non ! Qu'elle horreur ! Ah ! Hourra ! Un short ! Et avec un élastique, par chance. Par ailleurs, je venais peut-être à peine de m'installer mais un peu de tri ne ferait peut-être pas de mal finalement.

De retour dans mon salon, je lui prêtais donc ce fameux short, tout en lui proposant un plaid que j'avais trouvé en plus. Si avec tout ça, elle avait encore froid, je ne savais plus quoi faire de plus. Sans vraiment savoir comment, ni pourquoi d'ailleurs, je lui avait sorti tout naturellement et de manière nonchalamment ce qui va suivre. « Hadrian. » Mouais... Il y a très certainement des manières bien plus simple pour se présenter mais sur le moment, on ne peut pas dire qu'elles aient vraiment fonctionner. J’espérais simplement de ne pas lui avoir fait peur à sortir mon prénom de la sorte.
©️ 2981 12289 0
Dim 31 Mai - 22:08
Revenir en haut Aller en bas
Violet Isakson
Violet Isakson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott
✗ CÉLÉBRITÉ : Dianna Agron
✗ MESSAGES : 57
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_nrs036xK7C1qlt39u_250
✗ ÂGE : 34
✗ WORK : Danseuse professionnelle
✗ ETAT CIVIL : Le coeur qui danse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hadriansexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_inline_p87uw44ica1rbb08b_250
❖ If I Never Knew You
One night to be confused
Attendant sagement sa réponse, sans même bouger d'un petit centimètre, histoire de me faire toute discrète, j'observais l'appartement du monsieur. Plutôt sobre mais propre pour un homme qui vit apparemment seul, ou alors quelqu'un va débarquer, me trouver un t-shirt et culotte et alors là, ça sera vraiment la pire soirée de ma vie. Une fois rentrée chez moi, je devrais acheter un carnet et le noter. C'est alors que son « non » résonna dans la pièce, donc il attend sûrement quelqu'un, il va peut-être me renvoyer chez moi, normal, l'inconnue qui fout en l'air la vie des gens, personne ne veut de ça chez lui. Avant d'ajouter que ça serait lui qui dormirait sur le canapé. Hein ? Non-ba pire, autant dormir sur le tapis, il ne veut pas ouvrir le balcon et dormir là-bas aussi . Il y a un balcon d'ailleurs ? Mais avant même que je n'ai le temps de répondre, il enchaîne comme quoi il va laver et faire sécher les vêtements. Je pense qu'on atteint un niveau d'intrusions chez les gens assez haut pour que je me sente mal à l'aise. « Tu vois ce symbole ? Il se pourrait bien que ce soit les membres d'un gang qui t'est agressé, ce n'est pas à prendre à la légère. Pour ta propre sécurité, ça serait bien de le signaler. Compte pas sur moi pour te sauver à chaque fois. » Il enchaîne ça en m'ayant montré la lame du couteau que j'aurais pu me prendre et lui aussi d'ailleurs, si ça se trouve il s'est pris un coup et je n'ai rien vu, de toute manière, je n'ai rien regardé. Puis comme si j'avais envie de me faire agresser, il est marrant lui tient, sous son air de bad boy il y a de l'humour dites-moi.

Sans aucune réaction de ma part, je le vois partir en direction de la salle de bain, si mon sens de l'orientation ne me joue pas des tours, me retrouvant seule dans la pièce, j'observais le couteau. Si je le voulais, je pourrais mettre fin à mes jours, avec cette arme, il poserait mon corps sans vie dans la rue comme on jette une chaussette quand elle est trop usée et fini ! Plus de Violet. Tout en me foutant une claque virtuelle, je réfléchis à cette option, je ne peux pas lui imposer ça en plus, déjà qu'il vient de m'aider, si en plus je salis le sol… « Je t'ai fait un thé, si ça t'dit. » Oh, c'était donc pour moi ? Je pensais que c'était pour lui, ça aurait été logique après tout, il est chez lui. Quand bien même, je m'approche de la tasse et aperçois un assortiment avec différents goûts, en choisissant un aux fruits rouges, je regarde l'infusion se faire, le liquide devenir rouge à mesure que l'eau aspire la saveur du sachet. Me voilà sorti de mes pensées scientifiques de l'infusion d'un sachet de thé, par un short qui atterrit près de moi, suivi d'un plaid d'ailleurs, je fixe ledit monsieur qui lâche un « Hadrian. ». Je suppose que c'est son prénom. « Violet. Comme la fleur ou la couleur, peu importe de toute façon c'est juste un prénom » Tu ne veux pas faire encore plus déprimée ma pauvre ? Je baisse les yeux vers la tasse que j'ai entre les mains, je vais très certainement avoir les mains qui fondent dans peu de temps, mais au moins ça me permet de sentir quelque chose, me rappeler que je suis en vie. « Merci et désolée de déranger. » Je prends une petite inspiration, non parce que je sens mon cœur battre super fort là, dès qu'il est proche, je ne suis pas forcément à l'aise, sûrement parce que c'est un homme. La voix un peu chancelante, j'enchaîne enfin « Je n'irais pas porter plainte, enfin tu peux y aller, pour tes coups, désolée encore une fois d'ailleurs, mais … Je n'en suis pas capable » Je regarde mes mains tremblées, j'attrape les plaids pour essayer de cacher tout ça, en espérant qu'il se demande à quel point je suis frileuse alors que ce sont simplement les ténèbres qui me rappellent à l'ordre. « Je suis incapable de parler. Demain je partirais et ça ira mieux après ça. D'ailleurs je dormirais sur le canapé, je ne suis pas très difficile » de toute façon il n'osera pas m'approcher, alors du moment que je ne bouge pas mon postérieur de cet endroit, il sera bien forcé d'aller dormir dans son lit non ?

Je prends quelques gorgées de l'infusion, en faisant attention de ne pas en mettre de partout et relève enfin mon regard pour le mêler au sien. J'observe son visage qui est désormais marqué par ma faute, comment entrer dans la vie des gens en fracassant tout ? M'enfin, entrer dans la vie, c'est un bien trop grand terme pour une nuit passée chez un inconnu, à partir de demain, il sera passé à autre chose et moi aussi, sûrement pour le bien de chacun. « Merci pour le thé », combien de fois je l'aurais remercié ce soir ? Pas suffisamment je pense.Puis je me souviens de sa petite intervention de tout à l'heure, sur le fait qu'il ne serait pas là à chaque fois pour me sauver, je souffle de rire, plus pour l'ironie de la situation que d'une réelle envie de rire « et pour ta gouverne, merci d'avoir joué les super héros avec moi ce soir, mais je ne comptais pas, de base, me faire agresser, j'ai suffisamment donné de ce côté-là, alors j'espère sincèrement que tout ça ne va pas se reproduire encore et encore comme un vilain tour de manège ». C'était sûrement la phrase de trop, alors après avoir posé délicatement la tasse sur la table, je m'enroule dans le plaid, plus pour me protéger de ses paroles acerbes que par soucis de température.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Lun 1 Juin - 21:58
Revenir en haut Aller en bas
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.Visiblement, balancer mon prénom sur le tas n'avait pas l'air de l'impressionner outre mesure. Une vaine peut-être ? D'ordinaire les gens me regardaient d'une drôle de façon et commencer à s'éloigner naturellement de ma présence peu accommodante et très certainement pas rassurante. Cependant, c'était très réjouissant de voir qu'elle s'était emparé de ma tasse d'eau chaude pour se faire sa boisson relaxante. Malgré cet événement plutôt marquant, je trouvais qu'elle s'en sortait presque aussi bien que moi. Certes elle restait plus ou moins sur la défensive mais malgré tout, elle n'était pas tapis dans un coin à me regarder comme une bête apeurée. Non. La demoiselle était simplement assise sur mon canapé, avec un air plus confus qu'en état de choc. Ce qui était très étrange... Toutefois, elle m'avait dit son prénom et je ne pouvais qu'en être plus qu'heureux. Contrairement à moi qui n'en plaçait jamais une par exemple. « Violet... Prénom peu commun. Par contre, ça sonne plus anglophone que ton accent... D'où tu viens... De Norvège ?... » Ça sonnait très nordique tout ça... Elle n'était visiblement pas du coin. Tout comme moi en y réfléchissant bien. Je crois bien qu'à ce moment précis, j'étais comme fasciné par la demoiselle. Son attitude cacher un malaise, quelque chose de très particulier qu'elle souhaitait à tout prix conserver aux yeux des autres. Et son accent... Me pousser à vouloir en savoir plus la concernant. J'étais de nature très curieux, observer le comportement humain faisait parti de mes lubies secrètes.

La jeune femme s'excusa une première fois, se sentant très gênée d'être ici dans mon appartement puisque selon elle, elle pensait me déranger. Pourquoi donc ? Si c'était le cas, je n'aurais pas volé à son secours tel Superman pour l'extirper des griffes des méchants. La deuxième fois qu'elle s'excusait c'était pour les coups que j'avais reçu. Non désolé, ça c'était de ma faute, je n'avais qu'à mieux analyser la situation avant de foncer tête baisser tel une bête enragé dans la bataille. Même si la pluie n'avait pas arrangé ma visibilité, ce n'était pas une excuse notable. Tandis qu'elle m'expliquait sur le fait qu'elle n'irait pas porter plainte, je l'observer tranquillement tout en l'écoutant attentivement. Elle semblait plus perdu dans ses propos et dans ses souvenirs lointains, plus qu'elle ne communiquer avec moi. Ses mains tremblantes la trahissaient assez bien d'ailleurs, surtout le moment où elle tira un peu sur le plaid. Plus un réflexe de protection qu'un simple frisson. Surtout que j'avais très légèrement augmenter le chauffage depuis notre arrivé. Je ris à sa dernière phrase, plus pour l'ironie de ses propos que pour le fait qu'elle ne voulait pas déranger davantage. « Ça ne serait vraiment pas galant de ma part de te laisser dormir ici. Pas sur que le monstre te laisserai tranquille... » lui dis-je moqueur. D'ailleurs ma sale bête de chaton ne s'était toujours pas manifesté... La présence d'une personne étrangère l'avait peut-être dérangé plus à lui qu'à moi.

« Désolé mais je n'irais pas au commissariat tout seul, tu es la première personne agressée et il me faudra ton aide pour... » Hop la stop Hadrian ! Elle n'a pas besoin de savoir ça ! Pas la peine de faire ressurgir mon passé, la demoiselle n'avait pas besoin de savoir ce que j'avais vécu autrefois. « Non rien oublie. Ce que je veux dire c'est qu'ils auront besoin de ton témoignage et ce sera tout. Tu n'as vraiment pas idée à quel point ce gang est très dangereux. Il n'est d'ailleurs pas impossible qu'ils nous aient suivis et ils reviendrons à la charge, au moment où on s'y attendra le moins et quand on sera seul. Tu veux vraiment revivre cette situation une seconde fois ? Si c'est effectivement la première fois que tu as eu ce genre d'incident... » Je voulais la faire tiquer, voir sa réaction face à ma dernière remarque. Peut-être allais-je toucher un sujet sensible ? Mais la jeune femme m'avait simplement remercier pour le thé. Eh bien, le moins que l'on pouvait dire était que je ne manquait pas de remerciement.

C'était donc bien ça... La blondinette avait bien subis des agressions dans le passé... Son comportement en avait dit bien assez, plus que ses paroles. La voir s'enrouler dans le plaid en était la preuve... Elle cherchait plus à se protéger elle-même que du froid imaginaire. Fronçant les sourcils, je continuais de l'étudier sous toutes ses coutures en ajoutant ceci. « Tu as donc bien eu des attaques dans le passé... Qu'est-ce qu'on t'as fait pour que tu souffres autant... Argh saloperie ! » Ma curiosité à son égard s'interrompit aussi brusquement que les griffes de ma sale bestiole qui venait de se planter sur mes jambes. Cette abomination avait faim. Pourquoi je l'avais adopté ce chaton tout noir aux yeux orange citrouille d'abord ? Bon okay il était mignon il fallait l'avouer mais ces tours de bêtise je m'en serais bien passé cela dit ! Passant ma main sous son ventre, je l'avais déposé -peut-être pas très gentiment- sur les genoux de mon invité. « Trouve-toi un autre souffre douleur. Sale raton. » Miaou, fut sa seule réponse tandis que je me relevais une énième fois pour cette fois-ci, remplir sa gamelle qui effectivement était vide. Par ailleurs, c'était sans nul doute le moment rêvé pour Violet d'enfiler le short que je lui avait prêté sans que je la vois se changer, bien que ça ne m'aurait nullement dérangé en temps normal. Mais chacun à droit à sa petite intimité.
©️ 2981 12289 0
Mar 30 Juin - 15:26
Revenir en haut Aller en bas
Violet Isakson
Violet Isakson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott
✗ CÉLÉBRITÉ : Dianna Agron
✗ MESSAGES : 57
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_nrs036xK7C1qlt39u_250
✗ ÂGE : 34
✗ WORK : Danseuse professionnelle
✗ ETAT CIVIL : Le coeur qui danse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hadriansexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_inline_p87uw44ica1rbb08b_250
❖ If I Never Knew You
One night to be confused


Refaire la réponse, coucou la boulette :yé: :mdr:

⇜ code by bat'phanie ⇝
Mer 1 Juil - 11:01
Revenir en haut Aller en bas
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.Suède... Elle venait donc de Suède. Zut j'étais pas loin ! Mais elle précisait bien qu'elle n'y retournerait jamais. Intéressant... Voilà qui émoustillait ma curiosité et j'étais bien décidé à percer tous ses secrets. Quoi qu'il m'en coute. Cette femme m'intriguait pour une raison que je n'arrivais pas à m'expliquer moi-même et ça allait vite me rendre dingue. Son regard en disait long sur son malaise. Tantôt elle me regardait du coin de l’œil, tantôt elle m'évitait. Mais lorsque je lui avait déclaré qu'il fallait que l'on dépose plainte tous les deux ensemble, elle avait tourné la tête, visiblement peu emballée par cette idée. Que caches-tu donc jeune demoiselle ?... m’interrogeai-je. Mais je fut vite interrompue de mes songes lorsqu'une créature presque non identifié atterrit sur mes jambes pour me signaler son mécontentement. Déposant le petit monstre non sans scrupule sur Violet, je repartais dans la cuisine cette fois, pour nourrir ce petit diable qui n'avait pas tardé à me rejoindre pour s'empiffrer de seulement de deux trois croquettes. Non mais il se foutait clairement de ma poire celui-là par contre. Et en plus il osait me regardait de ses grands yeux orangés pour miauler. « Quoi ? Qu'est-ce t'as encore ?! » lui dis-je limite colérique. Il m'épuisait par moment mais il s'était simplement contenté de se frotter à mes jambes, de laper quelques gouttes d'eau et de repartir sur le canapé pour s'endormir paisiblement. Tranquille la vie de chat ici.

C'est alors que je vis la demoiselle près d'une fenêtre, murmurant quelques paroles. M'approchant pour mieux entendre ce qu'elle disait, je prenais tout mon temps d'un pas très feutré, presque à la manière d'un félin traquant sa proie. Tandis que je m'approchais, elle s'était retourné pour me demander si moi aussi j'allais lui faire du mal ou si elle pouvait être tranquille. Fronçant les sourcils de stupéfaction, pourquoi diable lui ferais-je du mal alors que je venais tout juste de lui sauver la vie ? Puis d'ailleurs, pourquoi rajouter le « toi aussi » sur le tapis. En fait lorsqu'elle avait prononcer ces mots, j'avais l'impression qu'elle n'était pas totalement avec moi. C'était comme si la blondinette était connecté à autre monde, un autre univers qui n'était pas le mien. Une fois arriver à sa hauteur, son regard s'était reporté vers l'extérieur et le bruit d'une poubelle qu'un chien errant venait de renverser la fit tressaillir. A tel point que, l'or de son mouvement de recul, son corps entier s'était percuté sur mon torse. Mes mains par réflexe, s'étaient très légèrement agrippé à ses bras. Mes doigts glissèrent très doucement sur toute la longueur de ses bras et de ses avants-bras, comme pour la rassurer de ma présence. Mon visage n'était qu'à quelques centimètres du sien, ma bouche presque accolé à son oreille, cette dernière pouvait très bien entendre ma respiration régulière. « Comment pourrais-je te faire du mal alors que je viens très certainement de te sauver la vie. » lui susurrai-je au creux de son lobe, inspirant par la même occasion son odeur aussi douce que... de la violette. Tendre ironie...

Ce moment aussi tendre que furtif, fut trop brusquement interrompue à mon goût lorsqu'elle reprit la parole. Me demandant qui j'étais, pourquoi je l'avais sauvée alors que je ne la connaissais pas mais encore comment j'avais bien pût mettre KO deux gaillards à moi tout seul. Soupirant en fixant le sol, je me détache de sa douce chaleur d'un pas en arrière, glissant mes mains dans mes poches. Et la voilà qui me faisait face dorénavant. Cette fois, c'était moi le plus mal à l'aise des deux. Contemplant ce sol sans intérêt, je lui déclarais ceci. « On a tous nos démons cachés. » Ni plus, ni moins. Je crois qu'en fait, l'avoir entendu hurler de la sorte, m'avait comme fait revivre le jour où ma mère avait disparu à tout jamais de ma vie. Alors j'avais du purement et simplement agir par instinct, sans trop réfléchir à la situation. Et là, la jeune femme osa enfin m'avouer ce qui la ronger, tout du moins une partie. Plongeant dans son regard brun, j'avalais soigneusement tous ses mots, ils avaient une saveur amer et de dégoût. C'était donc ça... Tous ces gestes et réaction qui la trahissaient... Violet avait déjà subi tout ça. Ma main, non sans que je lui demande et encore moins que je m'en rende compte, vint glisser sur son visage d'ange avant de retourner dans la poche d'où elle venait au départ. « Je ne te demande pas de raconter ton passé à la police, je te demande de parler de tes agresseurs de tout à l'heure. » Mais à moi tu peux tout me dire, avais-je envie de lui souffler. Mais je n'en fit rien, je n'avais pas besoin de savoir.

A croire que le temps s'était arrêté le temps d'un instant, nous étions là, debout l'un en face de l'autre, nos regards plongés au plus profond de chacun de nous deux, sans se lâcher. Impossible de dire ce qui m'avait piqué, mais mes bras furent ferme et la plaquèrent contre mon torse, mes mains plaqués sur son dos. Ma tête posée au-dessus de la sienne, cette étreinte était plus qu'étrange mais fut à la fois tendre et gênante. Nous deux, deux parfait inconnu, perdu dans les bras de l'autre. Bizarre... Mais il fallait le reconnaître, c'était plus qu'agréable. Difficile de dire combien de temps nous sommes restés ainsi mais je vins rompre cette harmonie presque parfaite en me raclant la gorge. « Bon, on verra ça demain... Tu comptes rester en culotte ? » Ni sourire, ni ton sarcastique dans mes propos, juste une simple question, car je m'étais retourné vers le canapé, agrippant le short et le lui donnai, tandis que je prenais le chat et le plaid dans mes bras pour m'allonger sur le canapé. « Au moins je suis sûr que tu ne dormiras pas ici. La chambre est de ce côté. » lui dis-je en pointant du doigt la dite pièce.
©️ 2981 12289 0
Mer 1 Juil - 14:49
Revenir en haut Aller en bas
Violet Isakson
Violet Isakson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott
✗ CÉLÉBRITÉ : Dianna Agron
✗ MESSAGES : 57
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_nrs036xK7C1qlt39u_250
✗ ÂGE : 34
✗ WORK : Danseuse professionnelle
✗ ETAT CIVIL : Le coeur qui danse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hadriansexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_inline_p87uw44ica1rbb08b_250
❖ If I Never Knew You
One night to be confused
Je sentais sa présence contre moi, son torse chaud sur mon dos. Je ne ressentais pas la moindre peur, s'en était presque agréable. Il fit alors glisser ses doigts le long de mes bras, me tirant un frisson de douceur, je pouvais le sentir respirer, s'en était presque rassurant. Je buvais ses mots, sentant mon cœur ralentir, mon corps se détendre, est-ce comme cela lorsque quelqu'un nous rassure ? Lorsqu'une personne est proche de nous sans qu'on ne ressente du dégout . Tout en me répondant qu'il ne me ferait pas de mal, j'avais presque envie de rire de l'ironie de la situation, s'il avait voulu me faire du mal, je ne serais certainement pas dans cet état. S'en fut presque douloureux lorsqu'il s'éloigna après m'avoir répondu.

Je m'étais retournée pour lui faire face, ce n'était peut-être pas un contact charnel, mais c'était déjà bien suffisant à mon goût. Des choses se passaient en moi, je n'étais absolument pas capable de savoir d'où elles pouvaient venir, comment les contrôler. Je savais simplement que sa présence me permettait de garder pied. Après ma petite confession, sa main caressa ma joue, un contact bien trop court, j'avais presque envie de la rattraper, mais vu la façon dont il avait mis à terre les deux hommes, je n'étais vraiment pas prête à faire un vol plané à travers la pièce. Il continua sur sa lancée de porter plainte, coupant court à toute sensation agréable. « Parler de mon agression ferait remonter des choses… que je ne suis pas prête à affronter. » J'avais réellement envie qu'il comprenne que je n'irais pas, demain je partirais et tout sera terminé, il n'entendra plus parler de moi et je ne chercherais pas à le revoir, je pense avoir suffisamment chamboulé la vie des gens autour de moi, même si je dois bien l'avouer, son contact m'est des plus agréables.

Une envie irrépressible de parler, même sur des choses complètement improbables. L'envie de ce contact, de l'entendre prononcer des choses, tout cela me rassurait, je ne sais pas d'où ça pouvait bien venir, mais c'était là, je ne sais comment le définir, comment appeler cette sensation, mais je voulais que ça continue. Avant même que je n'ai le temps de comprendre, je sentis son contact dans un choc, me plaquant contre lui. J'aurais pu avoir peur, me débattre de ce contact imprévu, hurler, crier. Mais je n'en fis rien, je plaçais simplement ma tête, de telle sorte qu'il pose la sienne au-dessus, ne bougeant mes bras que pour légèrement agripper le tissu qui nous séparait. Je fermais les yeux, c'est alors qu'un discret « Merci » sortis dans un souffle. Je pouvais sentir son cœur battre, s'en était presque rassurant de se dire que des gens continuent de vivre autour alors qu'on est en train de se consumer petit à petit, mais malgré tous mes démons, j'avais cette sensation de petite lumière au bout du chemin, une infime petite lueur qui m'appelait, puis soudain, elle s'éteint en même temps qu'il rompit le contact, me demandant si je comptais rester en culotte. Il s'installa ensuite avec le plaid et le chat sur le canapé, m'annonçant qu'il était certain que de cette manière je ne dormirais pas dessus. Munis du short, je fis la moue sans même m'en rendre compte et partis en direction de la chambre. Je ne parlais plus depuis tout à l'heure, les gestes avaient suffi à me griller tous les circuits.

Je me retrouvais dans cette chambre bien trop grande pour ma petite personne, j'enfilais le short parce qu'il est vrai que me trimballer en culotte n'était certainement pas la meilleure idée que j'ai pu depuis longtemps. Allongée sur le dos, observant le plafond, je ne trouvais pas le sommeil. Je me demandais s'il avait réussi à s'endormir, s'il était déjà loin dans les songes, quand je me rendis compte que j'étais partis sans rien dire, même pas une bonne nuit, me faisant m'asseoir d'un seul coup sur le lit. Mais s'il dormait . Je descendis doucement, avançant à petits pas jusqu'à l'encadrement de porte, de là, je pouvais le voir, il n'avait définitivement pas l'air méchant. « Bonne nuit… Hadrian » quand bien même il serait en train de dormir, je me sentirais mieux en sachant que je lui ai dit, comme si ça pouvait avoir un impact sur sa façon de dormir.

Malgré tout, je restais plantée là, la tête posée sur l'encadrement, les bras croisés. Je ne pouvais détacher mon regard de son visage. Je venais même à me demander comment sera ma journée de demain sans qu'il ne soit là, certainement comme toutes les autres que j'ai déjà vécus, morose et sans aucune nouveauté. Dans l'obscurité de la nuit, je voyais ses pieds légèrement dépassés du canapé, ça ne devait vraiment pas être agréable de dormir dans cette position, je m'en voulais de lui imposer ça. « Le lit est assez grand pour deux » quoi .! Ça sort d'où ça ? La seule personne avec qui j'ai partagé un lit c'est lorsque je faisais des cauchemars la nuit et que ma mère venait me rejoindre, j'avais alors huit ans, rien à voir avec maintenant, avec un homme. Mes yeux pouvaient presque sortir de leurs orbites tant j'avais les yeux grands ouverts, je fis demi-tour et retournai me mettre sous la couette, les jambes remontées contre mon torse, comme pour me protéger. Au fond de moi, j'avais peur, je ne saurais dire de quoi exactement, mais une partie, qui prenait de plus en plus de place, avait envie qu'il vienne. « Hadrian… » comme pour me rassurer, je prononçais son nom dans un murmure, me rappelant que c'était lui qui se trouvait dans cet appartement et non pas mon démon.

Je commençais à avoir des frissons, sentir mon cœur accéléré, mon corps être pris de légers tremblements. Comme chaque nuit, l'obscurité reprenait sa place, me tirant un peu plus loin, m'emprisonnant encore plus entre ses griffes.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Jeu 2 Juil - 21:26
Revenir en haut Aller en bas
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.Il m'était difficile de décrire cette sensation que j'avais pu ressentir lorsqu'elle avait percuté mon buste dans sa frayeur. Ni pourquoi mes mains avaient glissés le long de ses membres, aussi doux soient-ils. C'était à la fois nouveau et habituel. Comme si nous nous connaissions depuis toujours mais n'était-ce pas la situation qui faisait ça ? Ce sentiment de déjà vu et de réconfort. Même si j'étais habitué au vagabondage et aux histoires sans lendemain, à partir de cet instant précis je ne voulais rien de tout ça, alors par peur de l'attachement j'avais préféré rompre ce contact, à mon plus grand regret je le crains. De toute manière, au moment même où on se détachait l'un de l'autre, elle s'était retournée, semblant bien curieuse de savoir qui j'étais. Personne à vrai dire, tout du moins c'était ce que je voulais lui faire croire. La demoiselle souffrirait trop en ma présence mais je ne tenais pas à ce qu'elle reste dans ma vie, bien que c'était malheureusement trop tard. Je lui confiais que nous avions tous nos démons cachés, tandis que ma main glissait sur sa joue de la manière la plus douce qui soit en tentant en vain de la raisonner pour la plainte à la police. Sa réponse me fit froid dans le dos. Je n'en savait pas plus sur ce qu'elle avait vécu mais visiblement c'était bien trop douloureux pour le petit bout de femme qu'elle était d'en dire davantage.



De toute façon, nous étions tous deux fatigués et chacun d'entre nous n'allait pas en dire davantage quoi qu'il advienne. Donc soit, demain serait un autre jour après tout. Je ne dirais pas que je l'avais prise en pitié mais ses paroles m'avaient profondément touchés, c'était donc pour cette raison que je l'avais blottit contre moi. Comme pour laver ses souffrances dans l'instant d'une étreinte. Ce contact était bien trop plaisant et intemporel à mon goût, c'était pourquoi j'y avais mit fin aussi vite qu'il avait commencé. Mais son merci qu'elle avait glissé dans un souffle, m'avait fait chavirer l'espace d'un instant dans un autre temps. Cette étreinte était beaucoup trop belle pour être vrai. C'en devenait gênant sans l'être. Tandis que je m'allongeais sur le canapé muni du plaid et du chat par la même occasion, je lui indiquait non sans délicatesse, l'emplacement de ma chambre. Bien étrange d'ailleurs, qu'une femme ai le droit d'y entrer sans moi. Sauf qu'en y réfléchissant, la situation que nous venions tout deux de vivre, n'était en rien comparable a tout ce que j'avais pu vivre jusqu'ici.



Lorsqu'elle fut partie, je passais un bras au-dessus de mes yeux pour cacher mes émotions qui venaient frappés mon visage de plein fouet. Je souriais. Pour la première fois depuis des années, je souriais naïvement... C'était quoi ce putain de bordel encore ?! Ce fut toutefois de courte durée, j'arrivais toujours à rattraper mes émotions. Sans nul doute la fatigue après tout, je n'avais aucune raison d'être heureux aussi bêtement tout d'un coup. Une fois que ce sourire débile disparu de mes lèvres, je reposais mon bras sur mon torse, remontant le plaid, laissant ainsi mes pieds sans protection aucune. Pas très agréable. Mais le chat était très étonné de me voir ici et ce chenapan en profitait pour me donner des coups de queue, tout en tournant un peu en rond sur mon torse. Une fois installé, il cherchait des câlins, tout en ronronnant de plaisir. Il n'y avait que dans ses moments qu'il était adorable, la plupart du temps c'était un vrai démon qui saccageait tout sur son passage, une vraie tornade.



Sans crier gare, la blondinette revint pour me souhaiter une bonne nuit. Sans bouger, je la scrutais du coin de l’œil. Elle se tenait simplement les bras croisés sur l'encadrement de la porte, à me regarder. Qu'est-ce qu'elle avait soudainement ? Une envie de pisser ? C'est alors qu'elle renchérit que le lit était assez grand pour deux. Non mais non ! D'une, je ne céderais pas, parce que quand bien même j'irais la rejoindre dans le lit, il se pouvait très bien qu'elle s'éclipse et se mette dans le canapé. Auquel cas j'aurais perdu... Et je ne pouvais perdre, j'étais mauvais joueur et c'était au-dessus de mes forces ! De deux, au vu de ce qu'elle avait vécu, je ne pouvais lui infliger ma présence à ses côtés. Et si elle paniquait dans la nuit, parce qu'en se réveillant la première chose qu'elle verrait serait un parfait inconnu ? Non il valait mieux qu'elle reste seule et se réveille en douceur demain matin, c'était mieux pour tout le monde... Nous deux en tout cas... Le chat s'en fou après tout c'est pas son problème.



Lorsqu'elle reparti, mes mains frottèrent mon visage et je me maudis moi-même de ne pas lui avoir répondu tout en soupirant. « Bonne nuit... Violet. » Même si c'était trop tard et qu'elle ne m'avait pas entendu, c'était limite soulageant que cela sorte malgré tout. Me tournant sur le côté -le chat s'était barré rassurez-vous-, je me rendis soudain compte que sa tasse était toujours fumante sur la petite table basse. Bon et bien... Je n'étais pas du genre à laisser refroidir quelque chose... De toute façon il était impossible qu'elle se soit endormie, elle venait de me dire bonne nuit et que le lit était fait pour deux dans la même foulée. Laissant le plaid sur le canapé, j'agrippais la tasse en me dirigeant vers ma chambre. Ouvrant le plus délicatement possible la porte qui nous séparait, je la découvris dos à moi, recroquevillé sur elle-même. Tandis que je m'approchais à pas feutré, il m'avait semblé entendre mon prénom dans un murmure. Posant la tasse sur mon chevet, je glissais une seconde fois ma main sur sa chevelure puis sur son doux visage. « Violet ?... » dis-je soudain inquiet de la voir trembler de la sorte. « Tout va bien ? » Bien sûr que non pauvre abruti elle est prise de convulsion !



Ne sachant trop savoir quoi faire, je me contentais de la rassurer comme je le pouvais, notamment en lui caressant les épaules et en la massant légèrement. Devrais-je me faufiler sous les draps pour la rassurer et la coller contre moi ? Cela serait complètement absurde en y réfléchissant ! N'allait-elle pas davantage prendre peur si j'agissais de la sorte ? Merde quoi mec ! Elle tremble comme une feuille ! Faut la rassurer ! Tant pis si ses larmes mouilles ton tee-shirt t'es pas à ça près ! Il fallait admettre que cette petite voix intérieur n'avait pas tort... « Attends... Décale-toi s'il te plaît. » lui soufflais-je gentiment. Me glissant alors sous les draps a mon tour, je calais un oreiller le long de la tête de lit, lui permettant ainsi de poser sa tête sur mon torse si elle le souhaitait. D'un mouvement fluide, je prenais de nouveau la tasse et le lui tendis. « Tiens, bois un peu. » J'attendais patiemment qu'elle en prenne au moins une gorgée, redéposant cette dernière sur le chevet. Une fois qu'elle eut fini. Ma main glissait le long de son dos, de manière douce et tranquille pour tenter de canaliser ses tremblements.
©️ 2981 12289 0
Mer 4 Nov - 23:30
Revenir en haut Aller en bas
Violet Isakson
Violet Isakson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Beth ‹ Elliott
✗ CÉLÉBRITÉ : Dianna Agron
✗ MESSAGES : 57
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_nrs036xK7C1qlt39u_250
✗ ÂGE : 34
✗ WORK : Danseuse professionnelle
✗ ETAT CIVIL : Le coeur qui danse
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hadriansexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_inline_p87uw44ica1rbb08b_250
❖ If I Never Knew You
One night to be confused
Le son de ses pas, frottant le sol lors de ses déplacements, venait-il me faire du mal ? Je n’étais qu’une petite victime sans défense après tout, j’étais facile à blesser et laisser dans un coin. Mes tremblements ne cessaient pas, mon cœur tambourinait dans ma poitrine, me tirant une grimace de douleur. Puis le son de sa voix, je ne faisais pas attention à ce qu’il me disait, je me concentrais sur sa voix, me rassurant comme je le pouvais, me disant que s’il avait voulu me faire du mal, je ne serais certainement pas allongée dans ce lit. Son contact contre mon corps, sa chaleur se rependant le long de mes épaules et descendant jusque dans le bas de mon dos. Les draps qui bougent, le matelas qui s’affaisse derrière moi, serait-il en train de venir dans le lit ? Après tout, je lui ai donné cette possibilité, sans trop savoir d’où ça sortait. Je me décale à sa demande, lui tournant encore le dos. Je bus quelques gorgées du thé à sa demande, je ne répondais pas, j’exécutais simplement les ordres.

Reprenant peu à peu mes esprits et calmant mon corps de toutes ses frayeurs nocturnes, je plongeais mon regard dans le sien, me demandant qui il était, un homme bien ? Ou alors cachait-il bien son jeu ? Ma main était posée sur son torse, me permettant d'être à moitié relevée, sentant son cœur battre par la même occasion. Un rythme normal, à ne pas comparer au mien qui venait de vivre une épreuve. Je ne bougeais pas, je l'observais, encore et toujours, comme si j'allais trouver toutes les réponses à mes questions juste dans son regard. « Merci, encore une fois. » Ne trouvant rien d'autre à dire, je posais délicatement ma tête contre son épaule, tout en gardant ma main sur lui, comme si quelque chose m'empêchait de l'enlever.

Je ne savais pas quelle heure il était, mais le temps m'importait peu. Je me sentais bien, depuis longtemps je n'avais pas ressenti ce genre d'émotions, mais quelque chose me tracassait. Comment allais-je faire demain ? Chacun de nous repartirait de son côté, continuant sa vie, du moins, je survivrais à la mienne et de ce que j'ai entendu sur lui, ce n'est pas l'occupation qui lui manque, je ne pouvais pas le juger là-dessus, peut-être que je passe à côté de quelque chose en me renfermant sur moi-même comme je le fais à longueur de temps, mais c'est plus fort que moi, j'ai l'impression que mon corps me brûle, que mon cœur rejette toutes les personnes que je rencontre. Ce soir, quelque chose c'est allumé en moi, quelque chose qui fait du bien, qui réchauffe le cœur, je ne saurais simplement pas définir cette sensation. Me laissant emporter peu à peu par la fatigue, laissant derrière moi mes peurs, mes angoisses, me laissant apercevoir une petite lueur tout au fond de mon âme, une lueur qui m'attire, qui me donne envie de la suivre, serait-ce un piège ? J'avais envie de prendre le risque, faire quelque chose de ma vie. Je remonte finalement la couverture sur nous deux, après tout je l'ai délocalisé de son lit, puis de son canapé, pour finalement finir dans son lit. Je me laisse sombrer dans mes songes, espérant passer une nuit normale, en enlevant le fait que je me retrouve dans le lit d'un parfait inconnu, chez lui. Installait sur son épaule, la main agrippant son t-shirt, comme quelque chose qui me rassure. « Bonne nuit » dis-je dans un léger souffle avant de m'endormir, laissant cette journée derrière moi.

Je suis réveillée bien trop tôt par un énième cauchemar, bien heureusement, sans un bruit. Ne trouvant pas le sommeil, je sors du lit le plus discrètement possible, hors de question de le déranger encore une fois, me retournant une dernière fois pour l'observer dans l'obscurité, mais avant même de prendre la décision de sortir de la chambre, un bruit attire mon attention, Hadrian. Je m'approche de lui, l'écoutant gémi, sans réussir à déchiffrer ce qu'il essaie de dire. Restant figée sur place, sans savoir quoi faire, sa bonté me revient bien vite dans la figure, il n'a pas cherché à comprendre quand ma terreur a pris par de moi tout à l'heure, alors pourquoi je me retrouve bloquée. Prenant sur moi et agissant comme par mécanisme, je remonte sur le lit, me retrouvant littéralement au-dessus de lui, prenant son visage entre mes deux mains. « Hadrian... » Je fixais ses yeux, attendant de revoir ses beaux iris où le voir se calmer, je ne bougerais pas tant que sa crise ne sera pas passé.

⇜ code by bat'phanie ⇝
Lun 16 Nov - 12:55
Revenir en haut Aller en bas
Hadrian Krenaste
Hadrian Krenaste
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Oscar & Cody & Percy & Cameron.
✗ CÉLÉBRITÉ : Hayden Christensen.
✗ MESSAGES : 82
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : If I never knew you. Tumblr_inline_oe7caa5Qbx1rifr4k_500
✗ ÂGE : 37
✗ WORK : Barman.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
✗ LOVE OF MY LIFE : If I never knew you. Tumblr_lb9zn2tAGU1qd11e6o1_500
If I never knew you.La demoiselle semblait régler comme un automate, se contentant d'obéir à mes demandes. Je lui demandais de se décaler dans le lit, elle avait bougé. Je lui demandait de boire un peu, elle buvait. Sans rechigner, ni poser de question. En revanche, le résultat était plus que concluant, ses tremblements semblaient s'être calmé. C'était déjà un bon début mais bien évidemment, pas assez suffisant. Quand elle eut enfin fini sa boisson, je prenais soin de bien déposer la tasse sur la table de chevet. Au moment où je revenais vers elle, nos regards se croisèrent. Je ne saurais dire combien de temps nous sommes restés là, nos âmes plongés l'une dans l'autre, comme si d'une certaine façon, nous arrivions à communiquer par un simple regard échangé. Quel était donc cette effet qu'elle avait sur moi ? J'étais bien trop fatigué pour me creuser la tête mais il était certain, que j'allais me pencher sur la question quand mon cerveau me le permettrait. Pendant ce temps, je tentais toutefois de mieux la cerner. La jeune femme avait du subir une sorte de traumatisme, dont j'étais encore dans l'incapacité de deviner. Il fallait dire qu'elle n'avait pas laisser beaucoup d'indice, mis à part qu'elle semblait l'avoir subi bon nombre de fois et par quelqu'un de bien précis.



Ses lèvres vinrent à bouger, me remerciant une énième fois. Pour toute réponse, je m'étais contenté de la regarder avec un bref sourire, en acquiesçant de la tête. La blonde posa sa tête sur mon épaule, sa main s'agrippant à mon tee-shirt, par peur peut-être que je m'envole ? Cependant, elle se redressa pour agripper la couette, la rabattant un peu plus haut sur nous deux. Dire que sa chaleur corporelle n'était pas agréable serait mentir, mais avoir glisser la couette sur nos corps, ne faisait qu'accentuer sa douce chaleur contre la mienne. En toute vérité, j'étais un radiateur, un sacré four même. Non pas que je transpirais au point de mouillé les draps mais je n'avais jamais froid. Je ne sais absolument pas ce que c'est d'être frileux, sans doute mes origines qui me faisaient ça ? Pour la deuxième fois, elle me glissait un bonne nuit dans un doux murmure entre la conscience et le sommeil qui commençait à l'emportait. Attendant sagement qu'elle plonge dans les bras de Morphée, je lui caressait du bout des doigts son épaule et sa tête. « Bonne nuit. » Et ce fut mon tour de plongée dans l'abysse.



Dans mon rêve, je courais. Fuyant, pris de panique comme si un démon me poursuivait. Je voulais atteindre cette maison, sombre et lugubre. En temps normal, personne ne voudrait s'y engouffrer mais moi je le voulais. Elle était là, elle m'attendait, elle hurlait mon nom, avec une voix emplit de souffrance et de désespoir. Je veux hurler, rien ne sort. Ma bouche s'ouvre en grand, je pleure et j'ai peur. Peur de la perdre une nouvelle fois. Finalement, pour une raison qu'on ne s'explique pas, on réussit à atteindre son objectif, mais c'est trop tard. Quand je rentre, le coup de feu est partit et elle est là, étendue sur le sol. Une mare de sang s'élargit doucement sous son corps prit de convulsion. Ses yeux bleues me fixent, triste et heureux. Triste de finir ainsi mais heureux que je sois la dernière personne qu'elle voulait voir. « Maman... » finis-je par dire. Je m'accroupis à ses côtés. Le décor change, il fait noir mais je peux clairement la discerner dans cette pénombre. Ses mains glissent sur ma joue. Ou mes joues ? J'entends mon prénom, ses lèvres bougent mais ce n'est pas sa voix à elle que j'entends. Et alors qu'elle sombre dans l'autre monde, je reviens à moi.



Je me sens cerner par les hanches, puis quelque chose touche mes joues. Par réflexe, mes yeux s'ouvrent en grand sur cette mystérieuse créature qui est au-dessus de moi à califourchon. Et pour une raison inexpliqué, une raison que je ne m'explique pas, sa présence ne m'est en rien dérangeante, elle est même apaisante. C'est en reprenant peu à peu mes esprits, que je me rendis compte que mes mains étaient sur ses poignets, par pur réflexe comme si j'avais peur qu'elle en vienne à m'égorger. Bien que je me doutais qu'elle n'en aurait ni la force, ni encore l'envie et l'idée. Dé-serrant peu à peu l'étreinte que je lui inflige, je continue de plonger mes yeux dans les siens. La jeune femme semble inquiète, aurais-je parler dans mon sommeil, mon hurlement que j'essayais tant t'extirper est-il sorti pendant que je cauchemardais ? Mes mains finissent par glisser sur ses cuisses nu de toute manière. Non pas que ma paume la toucher, seul le bout de mes doigts avaient le droit à cette légère étreinte.



« Je t'es réveillée ? » tentais-je un peu perdu et confus dans mes pensées. Doucement, mes mains remontèrent le long de ses jambes, lui faisant une légère pression sur ses hanches pour lui faire comprendre gentiment que je souhaitais me relever. Me redressant donc face à elle, nos visages s'étaient rapprochés de manière que je pouvais sentir son souffle contre le mien, nous échangions nos respirations pendant quelques instants. Ce fut tellement intense, aussi futile fut ce laps de temps. Je finis par m'assoir sur le bord du lit, mes mains frottant mon visage, puis se glissèrent sur mes cheveux en pagaille par ma nuit agitée. « J'vais voir le linge. » Me dirigeant donc vers la salle de bain, j'extirpais en premier ses affaires, pour ensuite les lui rendre sur le lit, tout en fermant la porte derrière moi pour la laisser tranquille. Il ne fallut pas longtemps de mon côté pour me préparer, l'attendant ensuite le long de la fenêtre de mon salon, scrutant la ruelle déjà bien animée en ce début de journée. La pluie avait cessé dans la nuit, ce qui était une bonne chose. J'en avais profité aussi pour vérifier que personne ne nous épier, mais visiblement, il n'y avait rien à signaler. Je me contentais simplement une fois de plus de l'attendre dans mon salon.
©️ 2981 12289 0
Mar 17 Nov - 18:53
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: