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Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor.
Kaylee McKinley
Kaylee McKinley
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Oscar & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Daisy Ridley
✗ MESSAGES : 423
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor. Tumblr_o0t5lzFjr01v4mnpxo6_250
✗ ÂGE : 28
✗ WORK : Modèle photo & stripteaseuse.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hetérosexuelle
✗ LOVE OF MY LIFE : Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor. 778dc051a0107b665e746cfdd68d1856
Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor.Ce n'était pas faute d'avoir regardé la météo pourtant. Je savais bien qu'une tempête aller bientôt sévir dans les belles ruelles de la ville. Pourtant j'étais sortie. J'avais besoin de souffler un bon coup, après toutes les dernières choses qui m'était arrivé dernièrement. Comme la réapparition soudaine de Noah dans ma vie par exemple. J'avais même pris des jours de congés, pour pouvoir me vider l'esprit tranquillement, sans me prendre la tête au boulot. D'ordinaire j'étais joyeuse et rentre dedans quand quelque chose ne me plaisait pas, pourtant j'étais comme un zombie, vide de réaction. Et même si on me saluait d'un bonjour chaleureux, un léger sourire s'affichait sur mes lèvres mais c'était tout. Alors j'étais là, assisse dans mon canapé, les jambes repliés sur mon corps, à attendre un signe de lui. Et puis quoi encore cocotte ?! Qu'est-ce que tu espères à attendre comme ça ? Qu'il te saute une nouvelle fois dans les bras ?! Ah non c'était toi ça mais quand bien même ! Il t'a abandonné une fois, qu'est-ce qui te dit qu'il ne recommencera pas une nouvelle fois ? Et pourtant au fond de moi, j'y avais cru à ses belles paroles, parce que je le connaissais le Noah. Il n'était pas du genre à mentir, en revanche tenir des promesses n'était pas son fort. La preuve étant que l'on s'était promis d'être toujours là l'un pour l'autre mais cette promesse semblait être un lourd fardeau pour lui, puisqu'il s'était enfui. Mais au fond de moi j'espérais, qu'il avait changé, quelque chose hurlait en moi que ce qu'il avait dit était vrai lorsque l'on s'était revu et j'étais là, à attendre un signe de lui.

« C'est ridicule ! » Dis-je finalement en me levant. Le besoin de me détendre était plus que présent, faire le plein de quelques courses supplémentaires ne serait donc pas de trop, à l'approche de cette tempête printanière. Depuis ma plus tendre enfance, j'en avais l'habitude. Pourtant, enfant, mes parents m'avaient offert un husky en peluche pour me réconfortait la nuit, à défaut de pouvoir dormir avec eux tout le temps. De mémoire, mon père rêvait un jour d'en possédait un et pour le moment, je me devais de me contenter de ce petit bout de peluche. Ce dernier avait toujours était d'un grand réconfort pour moi, même chez mon oncle. Durant aucune nuit, je ne m'en était séparé, sous aucun prétexte, me rappelant les bons moments que j'avais pu passer avec mes parents. Alors à chaque tempête, je serrais ce précieux cadeau contre mon coeur, me rassurant des bruits incessant des volets qui claquent et grincent. Le hurlement du vent, la pluie qui se fracasse sur tout ce qu'elle touchait, me pétrifier. Mais il y avait les bras de Noah, qui me donnait un semblant d'espoir et de courage, face à ces moult ravage de la nature. Seulement voilà, il n'était plus là, il avait disparu du jour au lendemain et je me devais de surmonter ces intempéries, seule. Me ressasser tout ça, entre les rayons, à faire mes courses, me rendait nostalgique. A tel point que je ne faisais pas vraiment attention à ce que je faisais. Quelques oranges m'avaient glissés des mains, roulant sur le sol au même moment où le tonnerre se mit à gronder. Je fus surprise, faisant un bond sur place. Les gens autour de moi aussi, furent surpris. Ramassant sans plus attendre les fruits que j'avais fait tomber, je me dirigeais vers la caisse, pour ensuite me précipiter chez moi.

Chewie m'attendait bien sagement devant l'entrée, sa laisse dans la gueule. L'orage ne devait pas être si menaçant finalement, lui qui en avait une peur panique, voilà qu'il demandait à sortir. « Juste le temps de ranger les courses mon beau et on y va. J'ai tes croquettes regarde ! » Mais il semblait s'en foutre royalement comme de la peste ! Avant de partir pour une petite balade, le manteau ne semblait pas de trop, si la pluie se mettait soudainement à tomber. De toute façon, ça n'aurait pas dû être une longue balade et pourtant... Les dix premières minutes, le ciel semblait clément, jusqu'à qu'une soudaine bourrasque de vent, me fit glacer le sang. Chewie s'arrêta brutalement, la queue entre les pattes, humant l'air. Et là. Le drame. D'abord un violent éclair, plus puissant qu'un flash d'un appareil photo nous aveugla tous les deux. S'en suivit du grondement du tonnerre. Le husky se mit à aboyer de terreur, tirant de toute ses forces sur la laisse que je ne pus tenir tant j'étais moi-même paniqué. Le temps de me rendre compte de ce qu'il se passait, l'animal était déjà bien loin... « Chewie ! Reviens ! » Mais ma voix était couvert par le vent. La pluie vint subitement se répandre sur toute la rue, me brouillant la vue, en plus de mes larmes qui se mirent à couler. D'abord surprise et pétrifiée, je mis quelques secondes avant de me lancer à sa poursuite mais au détour d'une ruelle, je finis par le perdre de vue... « Non, non, non ! Pas ça pitié ! » J'avais beau demander à des passants pressé, s'ils avaient aperçus un husky en fuite, tous semblaient s'en moquer et se hâter de se mettre à l'abri. De mon côté, or de question d'abandonner ! Mais plus le temps passer, plus je paniquais. Affolée, je fis la première chose qui me semblait la plus logique à faire, envoyer un message à Noah et mon lieu de position, tout en le suppliant de m'aider.

Il m'était inconcevable, d'abandonner mon chien en pleine tempête, quitte à y laisser ma peau. Un bip, signifiant l'alerte d'un nouveau message, bloqua ma respiration. Mon sauveur me certifiai qu'il serait présent dans cinq minutes. Sauf que je ne pouvais attendre cinq minutes au même endroit. J'avais peur, peur de perdre encore un être cher à mon cœur. Chewie savait me réconforter quand ça n'allait pas, l'or de mes nombreux cauchemar, il était toujours près de moi, sa tête posait non loin de la mienne, à me lécher tendrement la joue, signe qu'il tenait à m'aider, qu'il était présent pour me rassurer. C'était l'animal, le plus intelligent, que je n'avais jamais rencontré. Alors le perdre... En pleine tempête, m'était intolérable à imaginer. J'avais peut-être perdu Noah. J'avais peut-être perdu ma belle jument noire mais mon chien... Impossible, je n'y survivrais pas. Plus le temps passé, plus les gens se barricader chez eux, tandis que moi, je bravais la tempête, hurlant le nom de mon chien dans une hystérie sans nom. Et puis je le vis, difficile de ne pas reconnaître le grand brun, du haut de ses un mètre quatre-vingt-dix ça aurait était surprenant. Sans réfléchir, je cours vers lui, me plaquant une nouvelle fois, contre son torse chaud. « Noah je sais pas quoi faire... Je le trouve pas ! Je sais pas où il est ! » Je peine à parler entre mes nombreux sanglots, qui saccadent ma voix et ma respiration. Le tonnerre se met de nouveau à gronder. Je sursaute et hurle de terreur à l'idée d'imaginer mon chien, apeurée, courant à travers route et rue, sans savoir quoi faire exactement. Au grondement du ciel, je pleurais de plus belle, inconsolable et attristé que j'étais, je ne pouvais que me blottir dans les bras de mon sauveur du soir.
©️ 2981 12289 0
Mar 12 Mai - 23:27
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Noah McGrath
Noah McGrath
• Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Evie Weddinghton (K. Gillan) ; Warren Milligan (J. Edlind) ; Jimmy Dunham (C. Deidrick) ; April Blackwell (D. Cameron)
✗ CÉLÉBRITÉ : Adam Driver.
✗ MESSAGES : 60
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor. Adam-driver-gif-11
✗ ÂGE : 36
✗ WORK : ex militaire. une blessure l'empêche de continuer. il a repris la peinture ainsi que l'écriture de son roman.
✗ ETAT CIVIL : fiancé contre son gré. son coeur appartient à quelqu'un d'autre.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : il aime les femmes et uniquement les femmes, bien qu'il n'en ai pas connu trente-six non plus.
✗ LOVE OF MY LIFE : Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor. Tumblr_inline_o27h5le1PP1qlt39u_250


help me. Save me.
Aux informations, le présentateur est catégorique : il est formellement interdit de sortir. Une tempête va bientôt arriver sur Seattle et sa région. Ça ne t'arrange pas vraiment. T'aurais donné n'importe quoi pour pouvoir t'éclipser et ne pas t'imposer ce repas de famille. Ta fiancée -ou celle qui est censée l'être- est venue te chercher pour rejoindre la demeure de ses parents. Tu méprise ces gens au plus haut point. À leur table, seul l'argent est le maître mot. Tu déteste si fortement ce genre de personnes qui ne vivent que pour l'argent. Tu n'es pas ainsi. Tu n'as malheureusement pas le choix que d'être présent à ce dîner. Tu as une dette envers le père de famille, c'est tout de même lui qui a payé tes frais médicaux et sans cet homme, tu marcherais encore avec une béquille à cette heure précise. Un marché est un marché. Tu dois épouser cette fille même si ça ne t'enchante pas vraiment. Tous les deux, vous n'avez rien en commun. Elle ne supporte ni la peinture, ni le dessin et encore moins les livres. Les seuls qu'elle puisse ouvrir, il s'agit des magazines people. Tu n'as aucun envie de te retrouver en première page de l'un de ses magazines, il en est hors de question. Le père voulait en faire un événement national, ainsi toutes les télévisions de la région aurait pu couvrir l'événement. Ce jour-là, tu as tapé du poing sur la table et tu as refusé. Depuis ton enterrement de vie de garçon, tu ne cesses de penser à Kaylee et surtout à votre nuit passée ensemble. Tu l'as cherché durant des mois, en vain. Et puis finalement, la demoiselle a fait irruption dans ta vie sans que tu t'y attende. Dans ta tête, Kaylee était encore âgée de douze ans. Elle portait la même salopette que le jour où tu l'as abandonné. La jeune femme a toujours le même visage, celui d'une petite fille mais Kaylee a bien grandie. Elle est devenue une femme aujourd'hui. Ton esprit ne cesse de divaguer. Tu ne parviens pas à arrêter de penser à elle mais il le faut. Depuis cette fameuse nuit, vous ne vous êtes plus jamais parlés. Aucun message, aucun appel. Rien. Le calme plat. Tous les jours, tu ne cesse d'avoir les yeux rivés sur ton téléphone. Il n'est jamais bien loin de toi. Depuis ce fameux soir, tu t'es remis à peindre. T'as ressorti tes toiles et tes tubes de peinture. Tu peins à nouveau, toujours la même chose. Son visage, tu l'as gravé dans ta tête et tu souhaiterais tellement la revoir. Lui dire quoi ? Simplement ce que tu as sur le coeur, ce que tu ressens pour elle. T'aimerais lui dire ce que tu as ressenti lorsque vous vous êtes embrassés ou que vous avez fait l'amour. Sur le front, avant que tu ne sois blessé, tes pensées allaient encore et toujours vers elle. Tu te demandais bien ce qu'elle était devenue, si elle avait réussie à se défaire de l'emprise néfaste de son oncle. Apparemment, elle a réussie mais ce qu'elle fait au quotidien pour vivre et gagner sa vie ne te plait pas. Elle vaut bien mieux que ça. Comment le lui dire ? Kaylee ne te fait sûrement plus confiance et elle a raison, tu l'as abandonné déjà une fois après tout. T'aurais pu lui envoyer un message. T'as peur en fait. Peur de sa réaction, peur de ne pas savoir quoi lui dire.
T'es prêt à te jeter dans la gueule du loup. Vêtu du seul pantalon de costume que tu possède et d'une chemise blanche, tu rejoins ta fiancée sur le trottoir. Devant toi, sa limousine est là. Au volant, le chauffeur de ta fiancée qui est aussi son amant. Tout le monde est au courant, même son père. Mais laisser sa fille avoir une vraie relation avec un simple chauffeur ne doit certainement pas lui plaire. Mieux vaut la coller dans les pattes d'un artiste maudit titubant difficile certains jours de la semaine. Fichue jambe, fichue balle perdue. Ça t'apprendra à vouloir sauver la vie de ton supérieur. Arrivé chez ton futur beau-père, tu t'installe à ta place habituelle : dans le petit salon avant de passer à table. Autour de toi que des hommes d'affaire buvant un verre de whisky, certainement la seule chose de positif dans cette histoire. Soudain, ton cellulaire se mit à sonner. Un message reçu. Ton regard s'arrêta deux minutes sur le destinataire ou la destinataire plus précisément. "Je reviens !" T'excuse-tu auprès des hommes. Tu viens t'isoler dans un coin de l'immense demeure. Kaylee a besoin de toi, son chien a disparu et avec la tempête qui commence à faire rage dehors tu as peur pour lui mais aussi pour elle. Ni une, ni deux, tu attrape ta veste et viens prévenir tout le monde. Elle n'essaie même pas de te retenir. De toute façon, ça ne servira à rien. Ta décision est prise. Kaylee est là, dehors, sous la tempête. Elle est seule et livrée à elle-même. Tu la rejoins rapidement, complètement essoufflé. Les rues se vident petit à petit. Tout les habitants de Seattle se barricadent chez eux. C'est au détour d'une rue que tu la vois, trempée des pieds à la tête. Kaylee court dans ta direction, tu renferme tes bras sur sa taille fine. Elle pleure, ses larmes se mêlent aux gouttes de pluie ruisselant sur ses joues. "ça va aller Kaylee, je suis là. On va le retrouver." Tu la sers contre toi, déposant un baiser sur son front. Tu ne veux pas la lâcher. Ta main glisse dans la sienne, la gardant toujours près de toi. Dehors, le vent se fait plus violent. La pluie redouble d'intensité mais pas question de rentrer sans le chien de la jeune femme. "Il n'a pas pu aller bien loin. Je suis sûr qu'il s'est mis à l'abri." Tu tente de la rassurer comme tu le peux, mais au fond de toi t'es mort de trouille. T'avance, accompagné de la jeune femme, malgré la tempête qui s'abat sur la ville.


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Sam 16 Mai - 21:07
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Kaylee McKinley
Kaylee McKinley
• Fondatrice • Habitante de Seattle
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Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor.Hurler sur les passants, pour couvrir le bruit de la pluie battante, ne semblait servir à rien. Ces derniers semblaient totalement indifférent à ma détresse, bien trop occupé par la tempête qui se lever. Seulement voilà, il m'était intolérable et inconcevable, de laisser mon pauvre chien livrer à lui-même. Il représentait tellement à mes yeux, que l'idée de le laisser dehors n'était pas envisageable. J'étais capable de remuer ciel et terre rien que pour lui. Seulement seule, je ne m'en sentais pas la force, c'était pourquoi j'avais appelé Noah à l'aide. Ni une ni deux, il répondit présent à ma détresse et j'en attendait pas moins de lui. Et même si je déambulais comme une âme en peine entre les rues, il avait réussi à me retrouver, debout devant moi, à l'autre bout de la rue. Sans attendre, j'avais fondu en toute hâte sur lui, ayant plus l'impression de percuter un mur de brique plus que de muscle. La chaleur de son corps, ses bras qui se refermaient contre moi et son baiser sur mon front, était d'une infime tendresse et de réconfort dans ma terreur. Ses mots parvenaient quand même à me rassurer, ne serait-ce qu'un tout petit peu dans cet évènement de peur extrême. Cette étreinte ne dura malheureusement pas assez longtemps à mon goût, ne parvenant d'ailleurs toujours pas à cesser mes sanglots incessant. Sa main qui se glissait dans la mienne, nos doigts entrelacé jusqu'à voir nos jointures blanchirent sous la pression que j'exerçai, démontré clairement mon angoisse grandissante. Plus le temps passé, plus mon inquiétude grandissait.

Alors, lorsqu'un agent de sécurité qui faisait sans doute sa dernière ronde pour s'assurer que plus personne ne traînait dans les rues et que les gens respectaient le couvre-feu de dernière minute, mon cœur cessait immédiatement de battre. « Hé vous deux ! Vous êtes prié de rentrer s'il vous plaît ! » Et quand je sentis la pression de Noah se refermait sur moi, m'incitant à faire demi-tour, ma tête se mit à se secouer de gauche à droite, signe de protestation. Mes larmes revinrent de manière plus forte, en abondance spectaculaire, que je ne connaissais même pas. « Non... Non... NON ! Je ne veux pas abandonner ! Je veux le retrouver ! Noah j't'en supplie ! » Un nouvel éclair se mit à déchirer le ciel, suivit de près par le tonnerre. « Ça suffit ! Rentrer chez vous ! » J'avais beau continuer de protester quant au fait d'abandonner les recherches, je ne pouvais rien faire face à un homme qui faisait le double de mon poids, si ce n'était plus et qui n’emmener de force, à mon domicile. D'ailleurs, sur le moment je n'avais pas percuté qu'il ne connaissait même pas mon adresse, alors comment pouvait-il me conduire précisément, au bon immeuble ? Sur le moment, je ne pouvais que le suivre malgré moi, tentant inlassablement de me délivrer de son emprise, le tapant comme je le pouvait sur son pauvre bras qui me retenait. A peine nous fûmes arrivé devant mon lieu de domicile, que l'homme qui se chargeait de l'accueil, vint à notre rencontre. « Mademoiselle McKinley, je commençais à m'inquiéter ! Oh... » Son expression avait soudainement changé quand il aperçu Noah et qu'il avait remarqué qu'au lieu d'un chien, j'étais revenu avec un homme. « Je n'attendais plus que vous pour fermer les portes. Je suis navré... » Et mon monde, s'écroulait sous mes pieds.

Si les portes se refermer effectivement derrière nous, cela signifiait que plus personne n'était autorisé à rentrer et encore moins à sortir. Lorsque Winston fit grincer ses clés dans la serrure, je sus à cet instant précis, que mon chien était définitivement perdu. Pour toujours ? Telle était la question à ce moment précis mais bizarrement, je m'étais soudainement effacé. Plus rien n'avait de valeur, tout était noir autour de moi. Mes larmes, mes pleurs, mes sanglots, tout s'était envolé et quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur mon appartement, celui-ci me parut encore plus vide qu'à l'accoutumé. Je ne savais absolument pas par quoi commencer, mis à part faire quelques pas pour sortir de l'ascenseur et pénétrait les lieux. Je scrutais chaque recoin, comme si j'espérais un bref espoir de le revoir. Ses jouets traînaient ici et là dans chaque recoin de la pièce principal. Son panier, bien disposé dans un angle qu'il s'était attribué depuis qu'on avait emménager, était affreusement vide. Sa présence, me manquait encore plus. Alors les pleures revinrent de plus belle, comme un torrent sans limite auquel je ne pouvais mettre fin. Penché en avant, les mains sur chacun de mes bras, je pris soudainement conscience que j'étais trempé, que si je restais ainsi, je risquais d'être malade. Même si la présence de Noah n'avait plus de valeur à mes yeux, je savais toutefois qu'il était bien ici mais je ne prenais même pas la peine de lui porter un quelconque intérêt. Mon corps était bel et bien présent, mais très certainement pas mon âme. Trouvant enfin le courage d'enlever mes chaussures, je marchais en direction de ma salle de bain, enlevant au fur et à mesure les couches d'habits qui furent détrempé par le mauvais temps. Peu m'importait si l'homme que j'avais considéré comme un frère, me découvrait de nouveau en sous-vêtement le temps d'un instant, je n'étais pas assez réactive pour me rendre compte réellement de la situation.

Enfermé dans ma salle de bain, l'eau chaude qui s'écoulait sur moi, ne m'aider clairement pas à me remonter le moral. J'étais bien resté, quelques minutes, à regarder mes pieds, à me morfondre sur mon inconscience. M'infliger le fait que c'était de ma faute, m'enfoncer encore plus dans les remords. Quelques petits sanglots revinrent, étouffer dans ma gorge. L'eau ne parvenait pas à laver mes remords, ils étaient bien trop encrassé dans mon être. Pour simple habit, j'enfilais un simple tee-shirt bien trop ample, ainsi qu'un de mes leggings de sport, qui me servait accessoirement de pyjama en ce moment. Revenant dans le salon là où j'avais laissé Noah, je contemplais depuis ma grande baie vitré, la grande ville où devait être mon pauvre chien apeurée. « Tu peux te laver si tu veux et utilisé la machine à laver pour tes fringues. » J'avais à peine fini ma phrase, que mon téléphone s'était mit à vibrer dans la poche arrière, me signifiant un message. Sans aucune gêne, j'avais mit sur haut parleur, tant pis si cela pouvait être un message gênant devant Noah, il n'avait aucun droit sur moi de toute façon alors si c'était un appel de l'un de mes amants, qu'est-ce que cela pouvait lui faire ? Notre relation était bien trop compliqué, pour qu'il ai un quelconque droit de véto sur moi. « Bonsoir, j'espère que vous recevrez ce message avant que le réseau ne soit saturé. Nous voulions vous prévenir, que nous avons votre chien. Il se porte bien, bien qu'il soit totalement apeuré. Lorsque la tempête sera calmé, nous irons vous le reporter. Bonne soirée, même s'il doit vous manquer affreusement. » Instinctivement, je me tourne vers Noah, désirant savoir s'il avait entendu la même chose que moi. Mes yeux se brouillent une nouvelle fois et la simple chose qui sort de ma bouche, n'est autre que son prénom. « Noah. » Telle une enfant qui réclamerait l'intention de l'un de ses parents, je me jette une fois de plus dans ses bras, cherchant l'attention qui me manquait tant en cet instant.
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Dim 31 Mai - 0:00
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Noah McGrath
Noah McGrath
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help me. Save me.
Le message de Kaylee t'as fortement inquiété. Tu n'as eu aucun scrupule à abandonner cette famille avec qui tu n'as absolument aucun point en commun pour venir porter secours à Kaylee et à son chien. Dehors, le vent souffle de plus en plus fort. La pluie redouble d'intensité, t'es trempé des pieds à la tête. L'eau ruisselle le long de tes cheveux ainsi que de ton visage. C'est au détour d'un carrefour que tu retrouve la jeune femme. Un sourire illumine ton visage lorsque tu la vois. Même ruisselante d'eau de pluie, Kaylee reste toujours aussi ravissante. Elle se met à courir vers toi, tes bras l'accueillent sans attendre se refermant sur une Kaylee apeurée et en larmes. Tu tente de la calmer par des mots apaisants, des gestes rassurants. Autrefois, ça fonctionnait plutôt bien. L'eau a coulé sous les ponts. Kaylee a grandie et toi aussi. Tu embrasse son front, appréciant la chaleur de son corps contre le tien. Tes doigts se nouent à ceux de la jeune femme. Vous venez traverser les rues de Seattle, observant avec minutie chaque recoin, même les plus sombres. Autour de vous, personne ne semble faire attention à vous. On vous bouscule. Les véhicules qui passent près de vous viennent vous éclaboussez. La pluie et le vent sont de plus en plus fort. Tu as bien du mal à tenir debout. Il est imprudent de rester dehors par un temps pareil mais non, tu ne peux pas abandonner et laisser ce pauvre chien livré à lui-même. Tu ne le connais pas, il a l'air d'être très important pour Kaylee et cette dernière est importante pour toi. Tu refuse de la voir malheureuse. Un agent de la sécurité vous interpelle, vous ordonnant de rentrer chez vous. Kaylee s'énerve, refusant d'abandonner son chien. Tu la serre d'avantage contre toi, ça serait stupide qu'elle puisse s'enfuir à la recherche du canidé. Tu tente de la raisonner, de l'obliger à faire demi tour mais en vain, elle refuse. Elle hurle. Les larmes coulent d'avantage sur ses joues, se mêlant aux gouttes de pluie. Si Kaylee ne rentre pas, alors toi non plus. Tu ne la laisseras pas toute seule dehors, pas un temps pareil. Tu ne l'abandonneras pas une seconde fois, il en est hors de question. L'agent de sécurité vous ordonne une fois de plus de retourner chez vous. Tu ne te fais pas prier et emmène la jeune femme de force chez elle. Enfin tu la suis, vu que tu n'as aucune idée d'où se trouve son logement. Ton bras encercle encore et toujours sa taille fine, gardant à tout prix le contact avec elle. Devant l'entrée de son immeuble, un homme s'avance et parle avec la brune. Il allait fermer les portes, Kaylee manqua de s'écrouler. Tu la soutiens comme tu le peux, la soutenant comme tu l'as toujours fait. Ou presque. Tu la conduis jusqu'à son étage. Te voici à présent piégé dans l'immeuble où Kaylee vit. Tu vas passer la nuit près d'elle, exactement comme autrefois. C'est avec un immense plaisir que tu découvre son lieu de vie. Il lui ressemble à la perfection, il la représente en tout point. Kaylee ne fait même plus attention à toi, tu l'observe attentivement. Ton regard ne se détache pas d'elle un seul instant. Sans un mot, sans un regard vers toi, la brune retire un à un ses vêtements trempés. Tu la regarde. Tu l'a déjà vu nu, il y a quelques jours lorsque vos deux corps ont souhaités faire connaissance alors qu'elle était chez toi. Telle une enfant blessée, Kaylee vient s'enfermer dans la salle de bain. Tu te contente de retirer tes chaussures afin de ne pas salir son domicile. Grand silence dans l'appartement. Tu observe minutieusement chaque détail qui se pose devant tes yeux. Kaylee sort de la douche. "Non, ça va aller. T'inquiète pas !" Tu ne veux pas être un poids pour elle, tu t'en moque d'être trempé et de tomber malade. Tu n'as pas souvent été malade dans le passé. T'es résistant face aux microbes. Soudainement, elle vient se jeter littéralement dans tes bras. Tu la serres contre toi, appréciant une nouvelle fois son corps contre le tien. "Qu'est-ce qu'il se passe ?" Tu te doute que cela a un rapport avec son chien. L'avoir dans tes bras te rend fébrile, ta main sur sa joue. Tu plonge ton regard dans le sien et viens déposer tes lèvres sur les siennes. Tu l'embrasse tendrement, faisant durer le baiser le plus longtemps possible.

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Dim 21 Juin - 20:43
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Kaylee McKinley
Kaylee McKinley
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Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor.Le désespoir m'envahissait. J'avais peur et c'était plus que compréhensible. Mon chien était mon seul refuge dans ce monde de fou, le perdre serait une tragédie de plus, que je ne pouvais me permettre. Sans nul doute une épreuve, que je n'aurais pu supporter en temps normal. D'abord mes parents, puis Noah, ensuite ma jument alors si après tout cela, c'était au tour de mon Chewie, je crois bien que je me serais jeté sous un pont pour en finir. Tempête ou pas tempête, si je devais continuer à le chercher, je le ferais. Sauf que sous la menace d'un agent de sécurité et de la force surhumaine de Noah, je n'étais pas en position de force, j'en étais même incapable. Pourtant j'aurais poursuivi les recherches, quitte à hurler sur tous les passants qui croiseraient ma route, pour savoir ce qu'avait bien pu devenir mon pauvre compagnon à quatre pattes. Par ailleurs, je n'arrivais toujours pas à comprendre, comment des gens qui prétendent aimé leur animal, peuvent les abandonner à leur triste sort, quelques soit la condition qu'ils y mettent. Un arbre. Le bord de route. Une forêt. Mais comment ces gens pouvaient-ils ne pas se retourner, lorsque les hurlements de l'animal en détresse, leur implorait de faire demi-tour, de revenir le chercher ? Rien que d'y repenser, cela m’écœurait. Depuis que Chewie était entré dans ma vie, cette dernière ne m'avait jamais paru aussi... Simple et belle à la fois et pour cela, je devais lui remercier toutes ses mimiques, ses couinements et chouinements incessants pour quémander ses friandises préférés.

Alors hurler, me semblait être la seule solution à mon problème. Mon chien était perdu, quelques parts dans la grande ville qu'était Seattle et mon seul espoir de le retrouver, était peut-être d'appeler Noah à la rescousse. J'avais réagi sans réfléchir et dans mon cas actuel, ce n'était pas très nouveau. Pourquoi lui d'abord ? Je ne manquait pas d'ami à ce que je saches ! Oui mais voilà, des amis qui m'aurait aidé à retrouver un toutou égaré en pleine tempête, ça courait pas les rues. Courageux sans doute mais très certainement pas téméraire. Il n'y avait que moi pour braver une telle intempérie de manière totalement inconsciente de toute façon. Et puis une météo capricieuse, n'était pas aussi dangereuse qu'un oncle fou qui vous tape dessus par simple plaisir, n'est-ce pas ? Peut-être pas finalement... La pluie qui s'abattait sur nous, redoubler d'intensité, sans parler du vent qui nous poussait inlassablement en sens inverse. On avait pas d'autres choix que de rentrer chez moi finalement. Pourtant je n'en avait pas envie, c'était le brun qui m'y forçait. Mais m'énervait de la sortes, n'allait pas nous aider non plus, surtout que le temps se gâtait de plus en plus. Une fois arrivé près de mon bâtiment, le gérant fut plus que surprit de constater que j'avais troqué mon chien pour un homme. Comme à son habitude, il faisait son travail, jamais de questions indiscrète ou alors très rarement. J’appréciais beaucoup Winston pour ça, son sens de la discrétion et du fait qu'il ne se mêler nullement de la vie d'autrui. Un homme sur qui on pouvait compter, pour sur.

Lorsque les portes de l'ascenseur se refermèrent sur nous, j'avais bien cru descendre en enfer, plutôt que de remonter dans mon logement. Et quand les portes s'ouvrirent de nouveau, cela me faisait drôle de ne pas voir mon amie à poil me bondir dessus pour me faire la fête, comme à chaque fois qu'il le faisait dès que je rentrais du travail ou de mes petites courses. Qu'importe le temps à laquelle je m'absentais, Chewie était toujours heureux de me voir revenir. Sauf que ce soir-là, je devais apprendre à me faire à l'idée, qu'il ne serait pas avec moi et ça, pour plusieurs jours. C'était impensable de vivre sans lui, pourtant il le fallait. Alors je me rendais dans ma salle de bain, me déshabillant au fur et à mesure que je m'y rendais, pour finalement me laver de toutes ses mauvaises pensées. Au fond, je n'étais pas totalement seule dans ce grand penthouse, il y avait Noah. Que j'avais malencontreusement oublié et délaissé dans le salon. Ou quelque part ailleurs dans mes appartements en fait. De toute façon, qu'importe l'endroit où il se situait exactement, le grand brun ne risquait pas de s'échapper bien loin. Démaquillé et propre comme un sou neuf, je faisais vraiment pitié à voir, surtout au vu de mon regard vitreux à travers la glace. Peu importe si j'avais une tenue complétement schlag devant Noah, il avait vu bien pire après tout.

Revenant sur mes pas, mon premier choix fut de contempler la ville, comme si je pouvais y voir une quelconque trace de mon compagnon à quatre patte. Mais rien. Toujours rien. j'avais bien proposé à Noah de prendre une douche, sauf que ce dernier n'en faisait qu'à sa tête et refusait catégoriquement. J'aurais bien aimé protesté, or mon téléphone se mit soudain à vibrer, me signalant un message. Ne pouvant y croire, des larmes me brouillaient de nouveau la vue, sauf que je savais très bien où se situer le brun et j'accourus sans peine vers lui. Me demandant ce qu'il se passait, je ne pus répondre, puisque ses lèvres vinrent s'emparer des miennes, m'interdisant toute explication. En temps normal, j'aurais repoussé ce moment aussi tendre soit-il. Mais depuis que nous avions partagé un moment plus qu'intime lui et moi, tout était devenu différent entre nous. Quelque chose m'attirait vers lui, comme si nous étions deux aimants, incapable de se séparer l'un de l'autre. Mais si on inversait les pôles, les deux aimants ne s'attiraient donc plus. C'est ce qui se passa soudainement dans ma tête, lorsque je me rappelais soudainement tout le mal qu'il m'avait fait, toute cette souffrance que j'avais pu ressentir lorsqu'il m'avait abandonné à mon triste sort. « C'est Chewie, il va bien. Des gens m'ont laissé un message, pour me dire qu'il va bien. » Ce qui me soulager outre mesure. Profitant de ce laps de temps, mes bras s'enroulèrent autour de sa taille, ma tête posait contre son buste, froid et humide. Ce moment ne dura toutefois pas très longtemps, cette humidité n'était pas très agréable tout compte fait. « Par contre, cette fois je te l'ordonne, va te laver. Tu vas attraper froid à rester comme ça. » L'obligeant à faire volte face, je le poussait jusqu'à la salle de bain, du mieux que je pouvais, l'obligeant de toute mes forces à avancer. « Aller, ouste ! A la douche ! » Rester à savoir ce que l'on mangerait par contre... Heureusement que j'avais une gazinière, étant en panne d'électricité, ça allait être compliqué d'utiliser la plaque électrique par conséquent.
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Mer 4 Nov - 23:21
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Noah McGrath
Noah McGrath
• Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Evie Weddinghton (K. Gillan) ; Warren Milligan (J. Edlind) ; Jimmy Dunham (C. Deidrick) ; April Blackwell (D. Cameron)
✗ CÉLÉBRITÉ : Adam Driver.
✗ MESSAGES : 60
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor. Adam-driver-gif-11
✗ ÂGE : 36
✗ WORK : ex militaire. une blessure l'empêche de continuer. il a repris la peinture ainsi que l'écriture de son roman.
✗ ETAT CIVIL : fiancé contre son gré. son coeur appartient à quelqu'un d'autre.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : il aime les femmes et uniquement les femmes, bien qu'il n'en ai pas connu trente-six non plus.
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help me. Save me.
Première fois que tu viens à franchir le seuil du domicile de Kaylee. Du coin de l’œil, tu inspecte chaque recoin de son intérieur. Cosy, chaleureux. T'aime beaucoup. Dans un coin du salon, le panier du chien de la belle est installé. Un léger picotement dans ta poitrine se fait ressentir. T'as mal au cœur pour elle, de savoir son chien tout seul, dehors, en pleine tempête.
La panique s'empare de toi, ton regard se perd à travers la fenêtre offrant une vue sur la ville. Le vent souffle énormément. Les quelques arbres dans la ville se couche presque sur la route. Même les réverbères et les feux de signalisation bougent, suivant le rythme du vent. Les volets des maisons claquent fortement contre les façades. Les centenaires à ordures s'envolent, ici et là, tout comme quelques boîtes aux lettres du quartier. Les dégâts dû à la tempête vont être considérable. Tu plains les pauvres assureurs et experts qui vont devoir travailler plus durement dans les prochains jours.

Le désespoir et la grande tristesse de Kaylee t'as énormément touché. Ton cœur s'en est d'ailleurs brisé de l'entendre pleurer, hurler lorsque le policier vous a ordonné de rentrer vous mettre à l'abri. La pluie était forte, le vent aurait pu vous faire décoller de la route. La situation était critique. Tu as tout de même réussi à convaincre la belle de rentrer.
Sa peine est si grande, tu n'arrive pas à l'imaginer. Ta main dans la sienne, vous franchissez la porte de son immeuble. Le gardien n'attendait que vous pour clore définitivement l'entrée et vous emprisonnez à l'intérieur.
Tu refuse de laisser Kaylee toute seule, vivre cela. De toute façon, sortir et prendre la route est bien trop tôt. Te voici coincé avec celle qui fait battre ton cœur si fort dans ta poitrine que tu as cette impression qu'il va exploser.
Tu la laisse aller se doucher et se changer. La pluie a glacé votre sang, vos corps ainsi que vos âmes.
Tu jettes un regard par la fenêtre. Dehors, il n'y a pas âme qui vive. Tout est calme enfin presque. Dehors, la tempête fait rage. Vous êtes bien mieux au chaud, chez elle ou chez toi. Bien que tu sois triste de savoir le précieux ami à quatre pattes de Kaylee dehors, certainement apeuré par la situation.

Les yeux embués par les larmes, Kaylee vient se jeter dans tes bras. Tu la serres contre toi, pouvant ainsi sentir l'odeur de son parfum te chatouiller les narines. L'une de tes mains caresse ses cheveux encore humide. Tes lèvres se posent sur son front.
Pour toute réponse à ta question, la jeune femme vient t'embrasser. Tu ne la repousse pas, répondant à ce baiser avec passion. Tu sais bien que les choses sont loin d'être réglés avec elle, cela dit elles semblent bien parties pour toi. Tes bras resserrent l'étreinte autour de la taille de la brune, ta langue vient se mêler à celle de Kaylee dans une danse endiablée.
Une attirance chimique se joue entre vos deux êtres. Tu n'arrive pas à l'expliquer. Tu souhaite simplement profiter de cet instant avec elle.
« Oh.. Eh ben tu vois, il est intelligent finalement ce chien. Il a su trouver refuge malgré tout ! » Ta main caresse la joue de la jeune femme. Ton regard se pose sur elle. Une furieuse envie de t'unir charnellement à elle te prend soudainement aux tripes.

Kaylee vient te repousser jusqu'à la salle de bain, t'ordonnant d'aller prendre une douche. Tu en souhaite pas la mettre en colère, alors tu obéis. Sur le radiateur qui ne fonctionne pas à cause du manque d'électricité, tu viens faire sécher tes vêtements afin de venir prendre une douche rapide.
Le cœur qui bat fort dans ta poitrine. Tu viens enrouler une serviette autour de taille puis ton caleçon, attendant que le reste soit sec. Tu arrive dans la cuisine, un sourire aux lèvres. « ça va ? » Tu demande à la brune, un léger sourire sur tes lippes. Pas d'électricité, pas de chauffage. Tu n'as pas froid, la présence de Kaylee doit certainement y être pour quelque chose.


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Mer 11 Nov - 12:31
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Kaylee McKinley
Kaylee McKinley
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Oscar & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Daisy Ridley
✗ MESSAGES : 423
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✗ ÂGE : 28
✗ WORK : Modèle photo & stripteaseuse.
✗ ETAT CIVIL : Célibataire.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hetérosexuelle
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Help me. Save me. I sink into the abyss. You are my savior in this torpor.L'appartement était si vide sans sa petite présence, lui qui était toujours dynamique et courait partout, même après une bonne grosse balade durant une journée entière. Ne pas l'avoir près de moi, réveillait de vieux démon que j'avais plus ou moins réussi à enfouir au fond de mon être. Chewie était en quelques sortes, ma rédemption. Un petit être qui avait réussi par sa simple présence, à égayer mes journées et très certainement pour le reste de mon existence. Chaque jour, je me demandais ce qu'aurait pu être ma triste vie, mon quotidien routinier, si cet animal au grand cœur n'avait pas croisé ma route. Le savoir tout seul, dans un refuge, sans personne pour l'aimer, m'avait brisé le cœur. Et puis un husky, c'était le chien de mes rêves depuis gamine. Je savais que mon père souhaitait en posséder un mais la seule chose qu'il m'avait donné en attendant d'en avoir un rien qu'à nous, c'était une peluche que j'avais encore avec moi. Cette dernière était d'ailleurs dans ma chambre, cette nuit encore j'allais la blottir très fort contre mon cœur, à défaut d'avoir mon ami à quatre patte à mes côtés. Ceci dit, en y réfléchissant bien, je n'étais pas totalement seule, il y avait Noah après tout. Même si j'éprouvais encore beaucoup de haine, de rancœur et d'incompréhension à son égard, je ne pouvais me résoudre à me mentir à moi-même quant au fait, que j'étais heureuse qu'il soit là.

Même si Noah n'était clairement plus la meilleure personne au monde à mes yeux, je devais avouer, qu'en tant que partenaire d'une nuit endiablé, il était plutôt doué... Moi qui pourtant, avait partagé son lit plus d'une fois en tant que petite fille, je ne me serais jamais douté que l'on aurait pu s'abandonner à une liaison aussi charnelle, forte et électrique. J'avais été sienne le temps d'un instant et je ne pouvais me résigner à avouer, que cela m'avait beaucoup plus. Pourtant, quelques heures avant, je l'avais insulter de tous les noms, ne comprenant toujours pas pourquoi il avait pu m'abandonner de la sortes. Il avait juré. Il avait promis de veiller sur moi. Que quoi qu'il pouvait m'arriver, il serait toujours là pour me protéger et s'assurer que rien ne pourrait me faire du mal. Foutaise. Balivernes. Que de belles paroles jeter à la corbeille aux mensonges. Et contre toute attente il était là. Plus grand encore, plus fort, plus musclé, plus barbu avec les cheveux plus long, plus sexy, plus séduisant, plus... Oui bon on avait compris l'idée ! Il ne me laissait clairement pas indifférent dorénavant. Me jetant dans ses bras quand j'appris que Chewie se portait bien. Mes sourcils se froncèrent à la suite de ses mots. « Un peu qu'il est intelligent mon chien ! Non mais oh ! Et ce sont des personnes qui l'ont retrouvés, tu m'écoutes un peu ?! » Serait-ce le début d'une dispute de couple ? Non, ridicule !

Même son baiser ne me laissait pas indifférente. C'était si doux, si bon, rien de comparable avec toutes mes expériences passés avec d'autres hommes. Noah avait toujours eu ce petit quelque chose que les autres n'avaient pas. Mais l'humidité qu'il se trimbalait sur lui était insupportable, aussi c'était pourquoi, que je l'avais envoyé de force dans ma salle de bain, qu'il puisse se laver. Certes, je n'avais aucun gel douche ou shampooing adapté à la gente masculine mais le beau brun allait devoir faire avec. Pendant qu'il se relaxait le temps de quelques minutes, j'en profitais pour aller fouiller dans mes affaires que j'avais pris soin de ramener de la ferme où on avait vécu tous les deux. Je n'étais pas sur que ses vieilles fringues de l'époque lui aille encore mais c'était en essayant, qu'on serait fixé. Ramenant un carton de ses habits dans le salon, j'en avais profité pour ramener une lettre qu'il m'avait écrite, la nuit de son départ. Soudain sa voix brisait le silence, tandis que mon esprit s'était perdu des années auparavant, en relisant ses mots sur ce bout de papier. Le rassurant quant au fait que j'allais bien suite à sa question en hochant la tête, je ne m'attendais pas en tournant la tête, à le voir à demi-nu. Bordel de merde ! Il est vraiment bien foutu là où il faut ce con ! C'était clairement pas le temps de rêvasser cela dit.

Me relevant pour lui faire face, je farfouillais dans le dit-carton, à la recherche d'un short qui pourrait faire l'affaire. « J'ai... J'ai pas pu me résoudre à laisser tes affaires là-bas alors je les aient gardés... Je sais pas pourquoi. Tiens, essaie ça. » Lui donnant donc le short, je gardais un tee-shirt très ample dans mes mains, le temps qu'il s'habille. Et sans vraiment savoir pourquoi, j'avais ce besoin de me la jouer mère poule. Montant sur mon canapé pour être à sa hauteur, je lui enfilait son tee-shirt par-dessus sa tête, aidant ses mains à trouver les manches, de peur qu'il ne se retrouve coincé dans ce haut in-tantinet trop serré. Cela dit, cela épousé parfaitement sa silhouette magnifiquement sculpté. Mes doigts s'étaient même attardé sur son buste, ne pouvant m'empêcher de suivre chacun de mes gestes sur son torse, puis son ventre, redessinant avec désire, le moindre de ses abdos. Aller ressaisis-toi ma vieille, c'est pas le moment de mollir ! Attrapant l'une de ses mains, je l'invitais à s'asseoir sur le canapé, désireuse d'avoir enfin, toutes les explications auquel j'attendais depuis des années. Rabattant mes jambes sur mon corps, enlaçant ses derniers par mes bras, je le laissais découvrir ce bout de papier qui trainait sur ma table basse. « Je penses que tu sais, de quoi il s'agit. » Lui laissant quelques instants, je posais mon menton entre mes genoux, attendant patiemment qu'il finisse de découvrir de quoi il s'agissait exactement. Je connaissais cette lettre par cœur, aussi je n'avais pas besoin de la lire pour me la réciter dans ma tête, me disant que peut-être, on la lisait exactement au même rythme lui et moi.

« Ma chère petite Kay'.

Je me doute que tu dois te poser pleins de questions sur ce qui se passe, sur mon départ précipité et sans raison. Sache juste que j'ai eu l'opportunité de m'enfuir grâce à quelqu'un. Je sais que tu vas m'en vouloir, j'espère juste que tu peux comprendre ma décision, qu'au fond de toi tu ne m'en voudras pas, que le jour où on se reverra, tu pourras me pardonner cette trahison.

Avec tout mon amour, ton doudou. »


Mon regard se perdit soudain dans un lointain souvenir, ravivant de vieux démons auquel je ne m'étais pas confronté depuis longtemps. Bon nombres de psychiatre avait tenté de me faire parler mais en fait, tous ces mots que j'avais à dire pour me faire du bien, je ne devais les dire qu'à une personne. Noah. Je brisais le silence, me disant qu'il avait du en finir avec cette petite lecture. « Le lendemain, quand tu es parti, il était tellement furieux, qu'il m'avait enfermé pendant trois jours dans la cave. Sans eau, sans nourriture. Je n'avais que les rats pour seule compagnie. » Je refoulais tant bien que mal mes larmes, visiblement je n'avais pas assez pleurer, pas assez souffert pour qu'elles ne cessent de se manifester. « Il... Il me frappait sans relâche, jour après jour, prétextant que c'était de ma faute si tu étais parti... Que ça ne se serait jamais arrivé si mes parents n'étaient pas mort et que je n'étais pas venu habiter avec vous... » Les sanglots survinrent, sans prévenir et je tentais tant bien que mal de reprendre possession de mon self-contrôle. Essuyant mes larmes du revers de ma manche, je ravalais pitoyablement la morve qui s'écoulait sur mes lèvres. Peu glamour mais je n'étais pas dans un état à faire attention à moi. « Pourquoi t'es parti Noah ? Pourquoi tu m'as abandonnée ? T'avais juré de prendre soin de moi, qu'il ne me ferait jamais de mal... » J'étais à bout, alors je me laissais enfin aller, pleurant comme c'était pas permis, un torrent de tristesse qui s'écoulait sans relâche sur mes pauvres joues.
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Dim 15 Nov - 2:12
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Noah McGrath
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✗ WORK : ex militaire. une blessure l'empêche de continuer. il a repris la peinture ainsi que l'écriture de son roman.
✗ ETAT CIVIL : fiancé contre son gré. son coeur appartient à quelqu'un d'autre.
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help me. Save me.
Le regard posé sur elle. Les souvenirs te reviennent en mémoire. Tu la revois quand elle a débarquée à la ferme, ses deux couettes sur le haut de sa tête, sa peluche entre ses mains. L'air triste, perdue, effrayé. Comme ce soir.
Le même air triste qu'autrefois. Ce soir, Kaylee a perdue son animal de compagnie. T'essaie de comprendre sa douleur, tu ne le peux pas. Chacun réagit différemment face à la douleur, à l'absence d'un de ses proches. Depuis toujours, tu es seul, livré à toi-même. Pour la première fois depuis longtemps, tu n'as plus cette impression d'être seule. De compter pour quelqu'un.
Ta vie pour la sienne depuis que vous vous êtes unis charnellement l'autre nuit. Tu n'avais encore jamais ressenti cela auparavant. L'impression d'enfin te sentir entier, complet. Comme si, toute ta vie, tu l'avais cherché désespérément.
Tu es angoissé. Ça ne change pas réellement d’ordinaire, la nervosité étant, depuis quelques années, ton état naturel. Mais aujourd’hui, tu peine à gérer cette anxiété ; et c’est véritablement tendu qu’il arrive dans le lieu d'habitation de la jolie Kaylee. Mais c’est une certitude, tu pourrais, sans hésiter, sortir le dictionnaire des synonymes pour mieux appuyer l’état dans lequel tu te trouve à cet instant ; anxieux, paniqué, mal à l’aise, peureux, inquiet, terrorisé, la liste est longue et pourrait à elle seule l’occuper toute la soirée. Pourtant, tu possède toute de même une petite part de tranquillité de te trouver chez elle. En sécurité, alors que dehors, la tempête fait rage sur Seattle. Il n'y a aucun autre endroit où tu souhaiterais être plus qu'à cet instant. Elle, toi. Juste vous deux dans cet instant de répit que la vie semble vous accorder.

Te voici chez elle, dans sa salle de bain, en train de prendre une douche. Même sans électricité, l'eau est encore bonne pour se réchauffer après avoir pris une immense quantité d'eau sur la figure. Une serviette autour de la taille, tu constate que tes fringues ne sont pas sèches encore. Pas étonnant vu les trombes d'eau qui s'abattent sur la ville. T'enfile tout de même ton caleçon.
Arrivé à moitié nu au milieu du salon, tu constate que le gros carton qu'elle a près d'elle, une feuille de papier provenant sans doute d'un autre temps dû à sa couleur jaunâtre entre les mains. Son regard se pose sur toi. Tu souris, pas peu fier de la laisser sans voix. « C'est quoi ça ? » Tu demande, désignant le carton de la tête.
Kaylee te tend des vêtements qui t'ont appartenu là-bas, à la ferme. Tu as changé depuis cette époque. T'as grandis, pris pas mal de muscle, et, aussi, un peu épaissi. Pas sûr que tu puisse encore rentré dedans. Tu verras bien, qui sait après tout. « ça te gêne de me voir à moitié nu ? » Tu dit, t'approchant d'elle , ta main qui vient lentement effleurer la sienne. Tu enfile le short. Un peu compliqué de le fermer mais, finalement, tu n'as tant pris de poids que cela. Ça fonctionne de sauter un repas sur deux au final. Par contre, en ce qui concerne le tee-shirt, tu es légèrement serré dans le vêtement. Au moins, elle verra à quel point tu es musclé. « Le tee-shirt me semble un peu serré. J'ai dû trop forcer sur la muscu je pense ! » Tu dis, la toisant d'un regard taquin.
Tu es vraiment ravi de te trouver en compagnie de la jeune femme, chez elle. De découvrir son logement et ses petits habitudes. Kaylee te tend une lettre. Tu la toise, reconnaissant ton écriture.
Tes yeux se posent sur le feuille de papier, ton cœur se serre en y lisant les mots que tu y a inscrit il y a des années de cela. Lorsque tu as quitté la ferme, la laissant là-bas, à contre cœur.

Tu ne dis rien. L'écoutant te parler et t'avouer ce que l'homme a osé lui faire le lendemain de ton départ. Tu as envie de lui demander pardon, de la prendre dans tes bras. Le mal est fait, elle n'oubliera probablement jamais ces années de souffrance qu'elle a dû affronter seule, sans ton aide. « Kaylee je ... » Tu ne trouve même pas les mots. Ta main attrape la sienne, enlaçant vos doigts les uns aux autres.
Cette fois, s'en est trop. Tu prends la demoiselle contre toi, sa tête contre torse. Tu lui caresses lentement le bras, essayant de la rassurer du mieux que tu le peux. « Tu n'es en rien coupable. C'était ma décision... » Tu dis, le ton de ta voix doux, calme, serein. « J'aurais tellement voulu t'emmener avec moi, même si je n'aurais pu t'offrir une vie de princesse comme je te l'avais promis, au moins, tu n'aurais pas subis tout ça... » Tu dépose un baiser sur le sommet de son crâne. Et puis soudain, elle te demande des explications. Pourquoi t'es partis sans elle ?! Tu déglutis, essayant de trouver les mots justes. Pas besoin de chercher trop longtemps, l'explication est on ne peut plus simple.
« Tu te souviens d'Alexander ? Le mec qui venait parfois me voir en cachette à la ferme et qui disait que t'étais trop petite pour jouer avec nous ? C'est lui qui m'a fait sortir de là, il m'a promis de revenir te chercher. Je l'ai cru sauf que non, il n'a jamais honoré sa promesse. Pardonne moi Kaylee, je t'en prie. » Ta main ne se détache pas de celle de la femme qui te rend fébrile à cet instant.
Tu garde la demoiselle, dans tes bras, tes doigts qui caressent son bras. Tu ne dis rien. Tu te contente de rester là, oubliant tout ce qui t'as fait désormais. Elle, lui, leur fausse famille de riche. « Cette fois, j'en t'en fais la promesse Kaylee McKinley, je ne m'en fuirais plus jamais. Je t'ai tellement cherché partout, Alexander m'a aidé mais je commence à croire qu'il m'a caché des pistes pour que l'on ne se retrouve jamais.. » Tu dis, ton regard qui se perd dans celui de la brune.


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Ven 27 Nov - 16:01
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