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I'll be yours for a thousand nights ∞ Oscar
Beth Anderson
Beth Anderson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
✗ MIROIR : Orion ‹ Elliott ‹ Violet
✗ CÉLÉBRITÉ : Lili Reinhart
✗ MESSAGES : 401
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : I'll be yours for a thousand nights ∞ Oscar F981948f031c72910a796117e39949d99a7866f9
✗ ÂGE : 27
✗ WORK : Étudiante en architecture - Fleuriste à mi-temps
✗ ETAT CIVIL : Trop têtue pour comprendre ∞
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
✗ LOVE OF MY LIFE : I'll be yours for a thousand nights ∞ Oscar Tumblr_ouflv9aCnB1w9q27lo4_540
I'll be yours for a thousand nights


Wasn't looking for love 'till I found you


C'était un lundi après-midi, il faisait relativement beau pour un mois d'avril à Seattle. L'air était encore frais, mais le soleil réchauffait les cœurs et les esprits. La journée avait commencé comme toutes les autres, légèrement en retard après cette presque insomnie, n'arrêtant pas de tourner dans mon lit, mon esprit était perturbé, inquiet, sans savoir pourquoi. Je passais ma matinée à tourner dans l'appartement, la boule au ventre, sans savoir que cette journée allait changer ma vie. Peut-être qu'au fond de moi, je le savais, mais je n'osais pas me l'avouer, car tout ça signifiait s'attacher de nouveaux, ressentir des choses très forte et je ne savais pas si j'étais prête pour tout ça, j'avais peur de faire rentrer quelqu'un dans ma vie, parce que ça signifiait que je risquais de le perdre également. J'aurais aimé envoyer un message à ma sœur pour lui en parler, mais elle avait des examens importants aujourd'hui, il était hors de questions que je la dérange, un esprit torturé suffisait largement. Jetant un dernier coup d'œil à l'horloge mural de la cuisine, annonçant qu'il me restait trois bonnes heures avant de devoir sortir d'ici, je me dirigeais dans la salle de bain, n'ayant même pas le courage de mettre de la musique. Laissant couler l'eau chaude le long de mon dos, je me retrouvais assise sous le jet d'eau, en essayant de me calmer. Créant de la buée dans toute la salle de bain, je frottais le miroir avec ma main pour laisser apparaître mon visage enfantin et bien trop paniqué à l'idée de cette après-midi.

Serviette autour du corps, me voilà devant ma penderie, à ne pas savoir comment m'habiller. La robe était à proscrire dans la grande roue, un coup de vent était si vite arrivé. J'optais plutôt pour une jolie jupe marron en daim et un chemisier blanc, bien entendu, j'avais enfilé au préalable un collant. Courant à travers l'appartement lorsque je me rendis compte qu'il ne me restait plus qu'une heure avant de partie, je glissais sur le sol avec mes collants entre la cuisine pour prendre un repas rapide et la salle de bain pour faire quelque chose de mes cheveux. Après un bon ravalement de façade, un estomac rempli et des dents toutes propres, je prenais mon sac à main et referma la porte derrière moi. Envoyant un petit message à ma colocataire pour la prévenir que je sortais, je descendais dans la rue, respirant l'air frais, me remettant les idées en place. J'avais déjà passé du temps avec lui, je n'avais vraiment pas de quoi paniquer, c'était la même personne après tout non ? Malgré son petit smiley de la dernière fois, je ne devais pas me poser de questions et vivre cette journée normalement. Un petit signe en direction d'un taxi et me voilà parti en direction de mon destin, allait calme toi Beth, c'est une après-midi à la grande roue, rien de plus. Installé à l'arrière de mon chauffeur, j'observais les bâtiments défilés devant mes yeux, des familles qui se baladent dans les rues, des couples qui rigolent ensemble, des étudiants qui sortent de différentes boutiques, la vie continuait son cours pendant que j'étais là, à me demander où tout cela allait me mener.

Arrivée devant le grand marché couvert de Pike Place, j'avançais vers le ponton, l'air frais de bord de mer me rafraîchissait, je fermais les yeux pour apprécier cet instant. Je commençais à sentir mon petit cœur ralentir, se calmer de toutes ces émotions. Les avant-bras posés sur le rebord de la barrière, je regardais une dernière fois mon téléphone, il me restait quelques minutes avant qu'il n'arrive, un dernier message pour lui indiquer que je me trouvais proche du ponton et je rangeais l'objet de mes malheurs dans mon sac. Un coup de vent se faufilant dans mes cheveux, m'obligeant à me redresser pour les bloquer derrière mon oreille, je jetais un coup d'œil à la population qui se rendait déjà au marché, sentant la bonne odeur de nourriture faite maison, je souriais à l'idée d'être parmi eux dans quelques instants. Une chose attira mon regard, c'était lui que je voyais arriver au loin, un sourire illumina mon visage et mon petit cœur s'emballa. Il allait sérieusement falloir que je réfléchisse à ce soudain emballement. Un petit signe de la main pour lui indiquer où je suis et quelques pas dans sa direction, ne pas trébucher, ne pas se rattraper à son bras, étaient mes objectifs de la journée à partir de maintenant. « Coucou ! Alors, prêt pour cette petite visite ? » Un ton enjoué et ce fichu sourire accroché à mon visage, prête à vivre cette journée à ses côtés.

Dim 26 Avr - 18:52
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Ioan Gruffudd.
✗ MESSAGES : 185
✗ PHOTO D'IDENTITÉ : I'll be yours for a thousand nights ∞ Oscar SomeOilyIberianchiffchaff-size_restricted
✗ ÂGE : 43
✗ WORK : Neurochirurgien.
✗ ETAT CIVIL : Veuf.
✗ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuel.
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BETH
&
OSCAR
I'll be yours for a thousand nights
Le week-end avait passé bien trop lentement à mon goût, car il me tardait déjà de revoir l'adorable mais pas moins maladroite, petite Beth. Parfois, j'en venais à me demander, pourquoi j'étais si impatient... Ce n'était qu'une enfant à mes yeux après tout, je n'avais pas à me mettre dans des situations pareilles, d'autant plus que nous venions à peine de nous rencontrer. Et que tu n'as mangé qu'un malheureux cupcake en sa compagnie, c'était pas un dîner aux chandelles non plus. Un dîner aux chandelles... Mon dieu. J'avais eu le pire des scénarios dans ma tête, elle et moi, en tête à tête, dans le restaurant le plus chic de la ville. Non stop ! Ce n'était pas le moment d'avoir des palpitations enfantines, d'autant plus que nous avions quoi, une bonne vingtaine d'année d'écart ? Facile ? Mais pourquoi je me prenais autant la tête pour si peu ? Nous allions juste passer du bon temps, une fois encore, ce n'était rien de galant ! Non, cette situation était un peu trop prise au sérieux à mon goût, je me devais de me ressaisir, c'en était devenu ridicule. Ceci dit je n'avais pas envie de tout gâcher, nous nous entendions si bien la demoiselle et moi, qu'il m'aurait été difficile de tout foutre en l'air pour des idées aussi saugrenue.

Et puis le jour fatidique tant attendu était enfin là... Et je ne m'étais absolument pas préparé ! A part tourné en rond tout le week-end, ça j'avais réussi mais une fois que le grand jour était enfin là, bizarrement il n'y avait plus personne. Rien que la simple idée de la revoir, m'affolait. A plusieurs reprises je scrutais mon téléphone, regardant pour la trois mille et unième fois, à qu'elle heure, la blondinette m'avait donné rendez-vous. Treize heure trente... C'était pas compliqué à retenir pourtant ! Et surtout ! Oh oui surtout... Pourquoi je lui avait envoyé ce foutu smiley avec des cœurs autour de la tête ? Mais franchement... Il m'était passé quoi par la tête... Insensé, c'était complétement insensé ! Tellement nerveux d'ailleurs, que la seule chose que j'avais réussi à manger, n'était autre qu'un malheureux sandwich au jambon... Pitoyable mon pauvre ami... Tout ça pour une simple jolie demoiselle. Balayant mes idées débiles d'une main imaginaire, la question cruciale de "comment je m'habille" me percuta. Une chemise blanche ? C'est simple, ça passe partout... Un jean ? Le bleu foncé fera l'affaire. En gros, c'était journée décontracte aujourd'hui alors une paire de basket de ville feront aussi l'affaire ! Une veste et me voilà en route !

Tout en conduisant, je regardais ma montre, comme si cela pouvait m'aider à ralentir le temps... Parce que j'avais cette impression, que les aiguilles avançaient plus vite que d'habitude. Ou alors, était-ce la circulation du centre-ville, qui m'empêchait d'accéder plus vite au lieu de rendez-vous ? Trouvant finalement une place où me garer, je pressais le pas, m'activant pour ne pas être en retard. Une vibration dans la poche de mon pantalon, m'avait averti d'un nouveau message. Voyant son nom apparaître, avec son petit message pour me dire qu'elle était bien arrivée, me fit décroché un sourire niais que je n'arrivais pas à m'enlever. Lui précisant que j'étais moi-même en chemin, il ne me fallut pas longtemps pour la retrouver, près de l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Ses longs cheveux blonds flottaient au vent, son regard illuminé mon cœur et mon esprit, son sourire enflammé et embrasé chaque parti infime de mon âme. Sans parlé de sa voix qui s'éleva soudain à mon intention. « Bien le bonjour demoiselle ! Oh oui, avec grand plaisir ! Je te suis donc. » J'avais l'impression de passer ma vie à la suivre, là où elle irait et bizarrement, cette idée ne me déplaisait pas le moindre du monde. Lui proposant de commencer à marcher, je repris quasiment aussitôt. « Alors, comment se porte la Bête ? Il est heureux dans son nouveau chez soi ? » Sérieusement Oscar ? A l'avenir, parle du beau temps, c'est moins malaisant et idiot surtout.
CODAGE PAR AMIANTE
Lun 27 Avr - 22:03
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Beth Anderson
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I'll be yours for a thousand nights


Wasn't looking for love 'till I found you


Surtout, ne pas paniquer. C’était une journée comme les autres, une petite balade entre deux…  quoi ? amis ? Certainement pas, bien que l’idée ne me déplairait, mais… J’avais la sensation d’autre chose, amis ne me suffisait pas, c’était d’ailleurs bien assez troublant de penser ça au bout de la deuxième rencontre, parce que bien évidemment, nous ne pouvions pas parler de rendez-vous, aucun de nous deux n’avait précisé ce que c’était, mais je me voyais mal balancer ça dans la conversation. « La bête va très bien, comment ne pas être heureux sur ma table de nuit ? » Affichant un sourire amusé, je l’observais du coin de l’œil, cet homme qui se trouvait à mes côtés, faisant battre mon cœur un peu plus vite, ou alors était-ce cette bonne odeur de nourriture qui se dégageait du marché, je penchais pour cette deuxième option, il était hors de question que j’exprime ne serait-ce qu’un seul sentiment. « Tu aimes tout ce qui touche à l’artisanat ? Le fait maison, tout ça. » Un regard rempli de curiosité était désormais tourné vers lui, en effet, le marché de Pike Place était connu pour ce genre d’article, difficile de trouver des grandes marques.

Avançant entre les étalages des différents marchands, en sachant exactement où je souhaitais me rendre, toujours les mains derrière le dos, j’étais à la limite de sautiller d’excitation. J’avais tellement l’habitude de venir ici lorsque je n’étais encore qu’une enfant, à demander tous les jouets en bois à mes parents et bien entendus, des biscuits fait maison par d'adorables petites dames. Ce souvenir suffit à me faire sourire davantage, il allait finir par croire que c’était pour lui… Ravalant mon sourire tant bien que mal, mordillant ma lèvre inférieure comme j’avais bien trop l’habitude de le faire. « Timon et Pumba vont bien j’espère . » Après tout, il était très important de savoir comment se porter ce duo d’enfer. Une idée me vint à l’esprit, je pris Oscar par le poignet, provoquant un léger frisson dans le bas de mon dos. Chassant ce sentiment d’un coup de main imaginaire, je l’emmenais devant un étalage de divers objets en bois. « Attends-moi ici. » Lâchant à contre cœur son poignet à une bonne distance du stand, je m’approchais d’une vieille dame, choisissant avec grande attention l’objet en bois, je partais sur un carré avec un petit cœur et la ville de Seattle en son centre. Récupérant le petit sachet après avoir payé tout en déposant mon petit cadeau dans mon sac, je comptais lui donner avant de terminer cette journée, comme il avait pu le faire avec moi.

Retournant finalement à ses côtés, je regardais l’heure sur mon téléphone, il nous restait cinq heures avant que la grande roue ne soit illuminée, nous avions donc largement de quoi faire le tour de Pike Place. Les battements de mon cœur commençaient à ralentir, me sentant ainsi bien plus sereine. Jamais je n’avais eu aussi… peur . Je ne savais pas vraiment si c’était de la peur à proprement parler, peut-être de l’appréhension, mais dans tous les cas, je ne pouvais expliquer ce sentiment, je l’avais vu dansé, il m’avait vu devenir complètement hystérique avec mon jeu vidéo, ce n’est pas vraiment comme ça que sont censés se passer les premières rencontres, mais pour nous, le destin en avait décidé autrement. D’ailleurs, au départ je pensais à une simple coïncidence, celle qui vous fait rencontrer quelqu’un par hasard, au détour d’une ruelle, accompagnée d’un échange de sourire, d’excuse et d’au revoir, mais j’avais la sensation que pour nous, quelque chose de plus grand nous attend. Notre… relation allait-elle devenir purement amicale ? À se raconter nos petits soucis et être là pour l’autre lors d’un petit coup de mou . Au fond de moi, je ne me sentais pas capable d’être amie avec lui, pas après tous ses petits picotements dans le bas de mon ventre et ses emballements soudain des battements de mon cœur. Secouant discrètement la tête pour chasser toutes ses pensées de mon esprit, je marchais tranquillement, peut-être bien trop proche de lui, nos mains se touchant presque. « Alors, ça se passe comment à l’hôpital ? Monsieur le chirurgien. » Il fallait que je me change les idées et quoi de mieux que de parler un petit peu de lui. Ce n’était pas simplement pour faire la conversation, je voulais également en savoir plus sur sa vie, son travail, tout.

Jeu 30 Avr - 11:26
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
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BETH
&
OSCAR
I'll be yours for a thousand nights
Un léger rire s'était échappé de mes lèvres, la regardant avec tendresse, s'attendrir comme une enfant qui s'imagine que ses jouets, était vivant. Je ne m'étais pas trompé finalement la première fois que je l'avais rencontré, il y a à peine quelques jours déjà, la demoiselle était bien du genre à posséder quelques peluches ici et là. Non loin de moi l'idée de la juger, bien au contraire, je l'a trouvé d'autant plus attendrissante en l'imaginant s'endormir avec un grand sourire niais sur ses lèvres, tout en serrant contre son cœur cette petite chose qui adoucit nos nuits. Mais qu'est-ce je racontais encore ? Aller réveille-toi Oscar c'est pas le moment de flancher ! Et veux-tu bien m'enlever ce sourire niais de tes lèvres s'il te plaît ? Ça en devient ridicule ! Mais il n'y avait à faire, ce sourire n'avait en aucun cas envie de s'en aller. « J'espère que tu lui souhaites une bonne nuit tous les soirs au moins. » Et là, je me mets une claque mentale. C'était la fin. J'étais ridicule et pour de bon. Mais je me prenais pour qui ?! Le papa qui sort sa fi-fille ?! Suffit maintenant ! Je me devais de reprendre du sérieux et au plus vite, en demandant au passage à mon cœur de cesser de battre la chamade de façon absurde. « Si cela peut aider certains commerçant honnête, je te dis oui tout de suite ! » Au diable les gens qui prétendaient avoir des produits de qualités alors qu'en vérité, on apprenait par la suite que ce n'était en aucun cas réglementaire ou que des animaux avaient été vendus au marché noir, pour leur peau, leur fourrure ou leur cuir. Mais de la part de la blondinette, je me doutais bien qu'il n'était rien de tout ça.

La suivant donc toujours, comme à l'accoutumé, nous nous baladions entre les différents stand. A l'avenir, j'allais me pencher sur le fait que j'étais constamment entrain de la suivre, où qu'elle aille et où qu'elle m'emmène. Non pas que ça soit dérangeant, j'avais juste l'impression d'être son animal de compagnie, à ses yeux bien entendu. Car en vérité, je me plaisais à la suivre de la sorte, me laissant guider par ses mouvement, sa façon de s'émerveiller sur chaque chose qui avait un intérêt quelconque à ses yeux. C'était comme si, mon monde ne tournait plus qu'autour d'elle. Stop on a dit ! Redescend de ton petit nuage Oscar, c'est une enfant ! « Ils se portent tout deux comme un charme, c'est gentil de t'en soucier. » Finalement, je n'étais peut-être pas si ridicule ? Ou alors nous étions ridicule mais à deux. Je souris face à cette possibilité, cela me plaisait de penser cela, je m'évadais le temps d'un instant dans ce monde qui n'appartenait qu'à nous. Soudainement, ce moment d'intimité que je m'étais imaginé, s'était propageait de manière beaucoup plus forte, lorsque sa main entra en contact avec mon poignet. Mon cœur manqua un battement, mon corps la suivant sans sourciller. Un frisson me picotait le long de mon bras, une douce sensation que je n'étais pas prêt d'oublier mais attristait lorsqu'elle me demandait de l'attendre. Pour toute réponse, j'acquiesçai avec un doux sourire, en ne prêtant pas attention à ce qu'elle pouvait bien faire, tandis que je regardais le stand devant lequel, elle m'avait laissé.

La tension qu'y planait dans mon être, fini subitement par disparaître, à mesure que nous marchions côte à côte. C'était pas plus mal, je pouvais enfin souffler tranquillement, en sentant toutefois sa main qui frôlait la mienne. Quelque chose en moi, me hurler dessus pour la lui prendre. Mais n'était-ce pas ridicule de penser cela ? Qu'étais-je pour elle, à ses beaux yeux bleus qui me transpercer l'âme de part en part ? Très certainement pas un ami en tout cas. Une connaissance sympathique peut-être ? Cette balade que nous nous offrions tous deux, n'était-ce pas simplement pour passer le temps en bonne compagnie et faire juste plus ample connaissance de l'un et de l'autre ? Il n'y avait rien de plus entre elle et moi, ne serait-ce que quelque chute de sa part dans mes bras. Sa maladresse me manquait, à mon corps en tout cas ! C'était sans doute pour cela, qu'attrapait sa main me démangeait au plus profond de moi. « Les jours se suivent et se ressemble je dirais. Dernièrement, j'ai du opérer un petit garçon. C'était assez dur, mais il s'est battu jusqu'au bout. L'or de ma dernière visite il semblait sur la bonne voie pour une guérison rapide. » Cela me plaisait, me réchauffer le coeur, de savoir que mes patients s'en sortaient malgré leur lourde opération. Tout en espérant qu'ils ne connaissent jamais le triste sort, qu'avait subi ma bien-aimée. Pourtant, repenser à elle en ce lieu et en l'instant présent, me chagriner beaucoup moins qu'à l'accoutumer. Étrange... Finalement, est-ce que je ne commençai pas à faire mon deuil après tout ? « Et toi ? Les cours se passent bien ? Tu ne bouscules pas d'autres personnes à ton lieu de travail hormis moi j'espère ? » Je la regardes, d'un air faussement chagriné, avant de rire, en posant ma main sur son épaule. « Je plaisantes ! »
CODAGE PAR AMIANTE
Dim 3 Mai - 3:16
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Beth Anderson
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Une envie irrépressible de prendre sa main, commençait à grandir au fond de moi. J’étais d’ailleurs étonnée de ne pas l’avoir attrapé tout à l’heure, visant son poignet pour éviter tout malaise entre nous. Tout en jetant un petit coup d’œil en direction de nos corps bien trop proches, l’écoutant me raconter ses dernières journées au travail, me disant qu’il m’aurait été impossible de faire ce métier, j’étais bien trop sensible pour regarder le malheur des gens, la souffrance dans leurs yeux, rien qu’en y pensant, mon estomac se tordait, prêt à relâcher ma nourriture de ce midi, vraiment sexy Beth, merci. « Heureusement que tu termines sur une note plus joyeuse, j’étais prête à lâcher ma petite larme. » Faisant la moue tout en tournant ma tête dans sa direction, la main sur le cœur, un stand au loin attira mon attention, un petit sourire amusé se dessina sur mon visage, il était temps de faire perdre quelques années à notre cher chirurgien. « Oui, il me reste encore une année à tenir et j’aurai terminé, après je pourrais choisir un stage où je le souhaite pour clôturer mon diplôme. » J’avais déjà quelques idées d’endroit sur cette belle Terre, d’où je pourrais me rendre, mais là n’était pas la question. « Et non monsieur, je ne bouscule personne d’autre, ça t’est réservé. » Un petit clin d’œil un peu trop aguicheur à mon gout, je me reprenais bien vite et dirigeais Oscar vers le stand tant convoité.

M’arrêtant devant, une vieille dame vint nous accueillir, le regard chaleureux et le sourire rassurant. « J’avais l’habitude de venir ici avec mes parents et toute la fratrie. » Le regard enfantin, je prenais les petites lettres dans ma main, elles avaient toutes des formes différentes, certaines étaient sur des sortes de petits wagons de trains, d’autres étaient simples, on trouvait même des petites étoiles ou encore des cœurs. « On a chacun nos prénoms dans la famille, à ton tour d’avoir le tien, venue tout droit de Seattle. » J’étais tout excitée à l’idée qu’il est lui aussi son prénom en bois. Trouvant les lettres au fur et à mesure, je les assemblais comme un puzzle, pour arriver à mon but. Je voulais rajouter un petit quelque chose à la fin, j’hésitais entre une petite lune ou un petit cœur, le dernier me semblait vraiment être la meilleure idée, mais je ne voulais pas qu’il se fasse des idées, c’était simplement parce que je l’appréciais, beaucoup, peut-être un peu trop, bon d’accord, vraiment beaucoup. Optant pour la deuxième option, je payais la dame et repartais toute fière. « Comme ça tu auras toujours un petit souvenir de cette journée. » Quelle idée, voyons ma petite, il ne faut pas prendre tes rêves pour une réalité, il est simplement là par gentillesse et parce qu’après tout, il ne connaît personne d'autre de ce qu’il t’a dit. Lorsqu’il trouvera quelqu’un de bien pour lui, il m’oubliera sur-le-champ, sans même se poser de questions.

« Tu veux aller grignoter quelque chose . » Il était presque l’heure du gouter et c’était quelque chose de très important pour moi. Surtout que dans le coin, il y avait de quoi faire à ce niveau-là, entre les différents gâteaux que proposaient les commerçants et les petits stands à l’extérieur du marché, autant dire que je ne partaient jamais d’ici le ventre vide. Il faudrait simplement que je fasse mon footing plus souvent dans la semaine. Mon estomac commençait à gargouiller, posant instinctivement mes mains dessus, comme si cela pouvait camoufler le bruit. « Il ment, je le nourris. » Roulant des yeux, je plantais mon regard dans celui d’Oscar. Une envie folle de me coller à lui venait de me traverser l’esprit. Si je pouvais me mettre une grosse claque derrière la tête, je le ferais, qu’est-ce qui me prenait à réagir comme ça, je veux pas non plus l’embrasser… Tiens ? Ça c’est une idée intéressante. Il faudrait sérieusement que je parle de ce que je ressens avec ma colocataire, autour d’un mojito accompagné de chips, elle me dirait sûrement que je suis folle, qu’il est trop vieux pour moi, elle n’aurait pas tort, mais je serais la première à le défendre, ce qui  me ferait sûrement ouvrir les yeux sur toute cette situation. « Tu opères souvent des bout 'chou . » Balayant toutes ses idées qui me traversaient l’esprit, d’un revers de la main imaginaire, je m’arrêtais, un peu à l’écart de la foule, en attendant de savoir si Oscar voulait grignoter quelque chose, prenant le temps de reposer toutes ses émotions. J’aperçus une femme observait mon Oscar, enfin l’homme en face de moi quoi. La fixant d’un mauvais œil, je me rendis compte que non seulement je devenais complètement cinglée, mais en plus, elle devait sûrement croire que j’étais sa fille ou je ne sais quoi et sûrement par penser que j’étais... Que j’étais quoi d’ailleurs .

Mar 5 Mai - 22:40
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
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BETH
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I'll be yours for a thousand nights
Visiblement, parler opération n'était peut-être pas une bonne idée, au vu de comment réagissait la jeune femme. Pourtant c'était ses propos qui m'avait plus ou moins poussés, puisque Beth avait désiré savoir comment se passer mon travail. Nous allions donc changer de sujet, pour son propre bien. Même si ça l'a rassurer de savoir que mon petit patient s'en sortait bien, sa réaction comme son expression, était toute tristounette. Grand dieu change de sujet imbécile ! Son regard fut attiré par un stand, même si elle prit la peine de répondre à ma question avant cela. Un stage à l'étranger ? Pour combien de temps ? La grosse majorité des adolescents, choisissaient de rester sur leur lieu de travail, une fois le diplôme en poche. Avais-je donc une chance de la perdre, elle aussi ? Mais qu'est-ce que tu nous chantes là mon vieux, ressaisis-toi enfin ! Non, je me devais de balayer ses pensées impies, pour son propre bien mais pour le mien aussi. Qui étais-je pour osé penser la retenir ici simplement pour mon propre intérêt de ne pas la perdre ? Ridicule, c'était ridicule. Ses douces paroles poursuivaient sur le fait que nos petites bousculades, m'était réservé. Me voilà ravi de l'apprendre, même si j'avais simplement dit ça, pour la taquiner... N'est-ce pas ?... A d'autres, monsieur le tombeur.

Nous arrêtant devant le stand que Beth dévorait tant des yeux, la personne qui tenait ce dernier, vint nous saluer chaleureusement. Je l'imitais, contemplant avec grande curiosité toutes ces petites merveilles. C'était très beau et surtout très originales comme idée ! La jeune femme m'avouait qu'elle et sa petite famille, avait chacun l'habitude de venir ici, ayant chacun leur prénom. Et même si j'avais plus ou moins prêter attention au fait qu'elle me disait que c'était à mon tour d'avoir le mien, je ne m'étais pas vraiment attendu à ce qu'elle me le paye, puisque de mon côté, j'étais bien trop occupé à assembler celui de ma sœur. Payant moi-même de mon côté, je me jurais intérieurement de lui faire un énième cadeau de cette merveilleuse ville. Ce n'était pas le premier et ce n'était certainement pas le dernier non plus ! Je l'avais désespérée d'ailleurs, lorsqu'elle avait vu mon post instagram avec ma boule à neige. Cette dernière m'avait confié que je n'étais plus à refaire avec ma collection mais que toutefois, elle était très belle. « Tu n'étais pas obligé de payer tu sais... Tu m'as déjà payer un petit quelque chose en douce tout à l'heure... » Et oui, j'avais l’œil... Mais je me jurais de me rattraper, à un moment ou un autre ! Mes doigts viennent effleurer les siens, tandis que je prenais son présent. « Je te remercierais jamais assez, Beth. » J'avais glissé son nom, avec une infinie douceur, on aurait même dit, que le temps s'était arrêté sur un cour instant.

Cette petite balade était vraiment des plus agréable, l'un comme l'autre nous passions une journée mémorable et nous allions chacun, repartir avec des souvenirs pleins la tête. Bizarrement, notre différence d'âge ne semblait posé aucun problème, c'était comme si le temps qui nous avait séparé, n'avait subitement plus aucun intérêt. Et c'est alors qu'elle me proposa de grignoter un morceau et comme pour lui répondre, son ventre se mit à gargouiller. Je ne pus contenir un petit rire amusé. « Je te crois ! Toutes ces bonnes odeurs me tiraillent l'estomac également. Alors ce sera avec plaisir, que je te suis. » Le cour laps de temps où nos regards s'étaient croisés, je ne saurais dire ce qui me prenait mais en cet instant précis, j'aurais voulu entrelacer mes doigts dans les siens, comme si la peur de la perdre dans cette masse de foule était possible. Arrête de délirer tu deviens idiot ! Et je t'ai dis de m'enlever ce sourire niais de ton visage. Soudain, ses yeux se détachèrent des miens, semblant fusiller quelqu'un du regard. En me retournant pour voir de quoi il s'agissait, personne ne semblait dévisager la belle blonde et sa voix transperça l'air, m'obligeant à la contempler de nouveau. « Ça m'arrive oui. Quelques collègues prennent un peu de temps pour prendre de leur nouvelle mais leur temps de pause est plus précieux il faut croire. Personnellement je préfère m'assurer que tout va bien. C'est à cause d'une rechute que j'ai perdu ma femme. Je n'ose imaginer si un parent venait à perdre leur enfant, comme j'ai perdu ma bien-aimé. » Étrangement, je ne ressens aucune gêne à déballer mon passé de la sorte. Cela semblait... Naturel de dire ça. Pourtant je n'étais nullement du genre à parler de ma défunte de la sorte. Mais puisque Beth était au courant que je lui achetait régulièrement des fleurs, il était normal que je lui en dise un peu plus.

Un long soupir m'échappait, tandis que mon bras glissait lentement sur ses épaules, l'obligeant ainsi à me suivre. « Aller viens, allons manger ! On va penser plus positivement ! Et rien de mieux que la nourriture pour réchauffer les cœurs pas vrai ? » Je fixais son ventre un court instant, pour finalement plonger mes yeux dans les siens, amusé. « Et les ventres affamés ! » Personnellement, j'étais très friand de tout ce qui était friture, c'était pourquoi, dès qu'un stand de crêpe, de gaufre, de chichi et j'en passe, se présentait devant nous, je nous y arrêtait d'office. « Quelque chose parmi toutes ces bonnes choses te fait envie ? » De mon côté, j'optais pour une pomme d'amour, ainsi qu'une bonne douzaine de chichi. Quoi ? Comment ça je passais pour un morfale ? Mais le partage ça existe enfin voyons ! Quand nous fûmes tout deux servit, je pris bien soin de payer, avant que la belle ne tente de me devancer. Non mais oh. « On s'installe sur ce banc là-bas ? On sera mieux que debout. Je t'avoues que piétiner ça use. Et ne mets pas ça sur le compte de mon âge, je suis sûr que je tiens mieux la route que toi. » Serait-ce un défi que voilà Oscar ? Personnellement mon ami, je rigoles si tu te plantes ! Une fois que nous fûmes installés, je disposais le sac de chichi entre nous, croquant sans plus attendre dans ma belle pomme. « Tu fais quoi exactement ? Durant tes cours je veux dire, tu étudies quoi en ce moment ? »
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Dim 10 Mai - 18:38
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Beth Anderson
Beth Anderson
• Fondatrice • Habitante de Seattle
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❖ I'll be yours for a thousand nights
Take you over anybody else, hands down
Le temps semblait s’être arrêté, comme si chaque minute avec lui, était précieuse, à ancrer dans mon esprit. J’appréciais cet instant des plus simples, à ses côtés, je ne saurais expliquer pourquoi, mais cette proximité me convenait, comme si c’était la chose qu’il me manquait depuis tout ce temps, simplement cet instant de bien-être, en sa compagnie. Alors que je tournais la tête dans sa direction, son regard croisa le mien et je ressentis une étrange sensation au fond de ma poitrine, comme si mon cœur avait ratait un battement. Sans explications, je sentais le rouge me montait aux joues, comme si je n’avais pas le droit de ressentir ce plaisir, cette envie étrange d’avoir ma main dans la sienne, je détournais rapidement la tête, cherchant une tout autre source de mouvement pouvant attirer mon attention et faire redescendre cette pression que je sentais dans tout mon être. Observant le monde nous entourant, oubliant presque que nous n’étions pas seuls dans cette foule, je buvais ces paroles, même si elles n’étaient pas des plus joyeuses. L’écouter parler de sa moitié partit trop tôt à mon goût, mon estomac se tordit d’une douleur imaginaire, rien qu’en imaginant perdre l’être que j’aimerais le plus au monde, me mordant l’intérieur de la joue pour refouler les quelques larmes qui menaçaient presque de tomber, je ne trouvais rien à lui répondre, à part un doux sourire.

Son contact sur mes épaules m’arracha un doux frisson, ce simple contact suffisait à me faire perdre mes moyens et si j’étais honnête envers moi-même, je pourrais dire que cette réaction m’effraie, car il était capable de me faire ressentir des sentiments perdus depuis longtemps, mais l’instant était bien trop important pour que je m’en occupe de suite. Suivant son mouvement, nous déambulions au milieu des stands avant de tomber en face d’un stand avec diverses fritures, gaufres, crêpes et autres bonne chose à se mettre sous la dent. Je sentais l’eau me monter à la bouche, encore plus quand Oscar me demandait ce qui me ferait plaisir et prenant sur moi pour ne pas attaquer la totalité du stand, j’observais les diverses bonnes choses. « Je prendrais un paquet de Churros, s’il te plaît. » Tournant mon regard d’enfant affamé dans sa direction, je ne découvris que trop tard qu’il comptait payer, mais je n’eus même pas le temps de me plaindre que nous étions déjà en direction d’un banc, notre petite collation dans les mains. « Merci beaucoup. » N’attendant pas mon reste, je croquais dans cette bonne petite pâtisserie, un peu grasse, je devais l’avouer, mais c’était tellement bon que j’en fermais les yeux pour apprécier un peu plus cet instant. « En ce moment nous sommes sur un projet commun, enfin les majors de promo en tout cas. » Un peu fière de moi, je me redressais, bien droite comme un piquet. « On travaille avec un grand groupe d’architectes pour la construction d’un bâtiment. » Comme si j’apportais ma petite pierre à l’édifice.

Penchant mon paquet de churros en direction de l’homme qui faisait doucement tambouriner mon cœur, je plantais mon regard dans le sien pendant que les lumières commençaient à s’allumer doucement autour de nous, annonçant très prochainement notre tour dans la grande roue. « J’espère que tu n’as pas le vertige. » Suivit d’un petit clin d’œil, je me levais et lui tendait ma main, l’invitant à nous diriger calmement dans la direction de la belle roue de Seattle. Me postant devant, toujours sa main dans la mienne, créant ce petit lien chaleureux qu’il me manquait, je me retournais de trois quarts, nos visages éclairés par les lumières scintillantes. « C’est parti ! » L’excitation commençait à prendre le dessus pendant que je sortais les deux tickets, préalablement acheter pour ne pas patienter des heures durant dans la file d’attente. Je ne sais pas pourquoi, je m’étais toujours imaginé qu’un jour, je monterais dans cette grande roue, accompagnée de l’homme que j’aimerais plus que tout au monde et qu’une fois en haut, nous échangerions un regard complice, des rires, des instants magiques. Étrangement, à cet instant précis, la réalité était plus belle que mes rêves les plus fous. Je me retrouvais avec quelqu’un que j’appréciais énormément, qui me faisait sourire par sa simple présence et avec qui je pouvais parler sans me soucier des conséquences, me disant qu’il était suffisamment mature pour comprendre mes paroles.

« Profiter de votre instant, les amoureux. » La phrase qui aurait pu me gêner de la part de l’homme en charge de la grande roue, mais à la place, un sourire s’afficha sur mon visage et je m’installais dans la nacelle se déplaçant doucement pour permettre l’installation avant de s’élever dans les cieux. Passionnée par les étoiles depuis petite, je calais ma tête contre ma paume et mon coude sur le rebord, observant le ciel s’offrant à nous et la vue de Seattle s’agrandissant petit à petit. « J’espère que tu apprécies le voyage et la vue. » Car moi, je n’en ratais pas une miette, sans jamais quitter de vue, ce joli ciel étoilé.
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@Oscar O'Leary :coeur:
Ven 26 Juin - 21:59
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Oscar O'Leary
Oscar O'Leary
• Fondatrice • Habitant de Seattle
✗ MIROIR : Kaylee & Cody & Hadrian & Percy.
✗ CÉLÉBRITÉ : Ioan Gruffudd.
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BETH
&
OSCAR
I'll be yours for a thousand nights
Le temps s'écoulait toujours au même rythme, après chaque seconde, chaque minute, chaque heure, etc... Pourtant, avec Beth, il y avait comme cette impression que nous restions figé dans le temps, tandis qu'autour de nous, tout se déroulait en accéléré, c'était comme si nous n'étions nullement touché par ce qui se passait aux alentours. Figé dans le temps et l'espace... Voilà quelque chose de peu anodin. D'autant plus que j'avais déjà connu cette sensation il y a... Des années de cela maintenant. Mais revivre ces instants, avec quelqu'un d'autre, bien que plus jeune que moi, me ramenait dans un autre temps, un autre univers que j'avais déjà partagé avec quelqu'un. Quelqu'un que j'avais aimé de tout mon être. Pourrais-je de nouveau aimé, comme je l'avais fait autrefois ? Mon pauvre ami, fais-toi une raison, tu te fais bien trop vieux pour tout ça dorénavant. Mais avec Beth, cela semblait si différent, si facile. Avais-je donc le droit à une seconde vie ? Une sorte de renouveau intemporel. Il fallait le voir pour le croire et rien ne semblait impossible après tout. Je me devais d'aller de l'avant, même si cela m'impliquait de quitter ma famille, pour refaire ma vie sans me faire tourmenter par des souvenirs de mon passé.

Mais en cet instant, je me devais de me concentrer sur ce moment plus que magique, nous étions là, tout deux à nous observer de temps à autre, comme si nous nous étions toujours connu. Il y avait entre nous, une sorte de connexion, magique, inexpliqué et merveilleuse tout à la fois. Ça réchauffait les cœurs les plus meurtris par la vie ou bien ne pensais-je qu'à mon cas. Beth avait toute la vie devant elle pour faire des erreurs et se relevé, plus forte que jamais. Mais souhaiterait-elle seulement, que je sois celui qui lui tende la main, pour la relever, la soutenir, la conseiller encore et encore, jour après jour ? S'il le fallait, je serais là car pour une raison que je ne m'expliquait pas, je voulais être toujours être auprès d'elle, pour la soutenir, l'épauler et la conseiller, tel qu'un bon ami le ferait. Mais arriverais-tu seulement à être son ami, mon vieux ? Balayant cette idée de la tête, je me contentais de nous payer de bonnes petites douceurs qui bien entendu, n'eurent pas le temps de se retrouver cinq secondes entre nos doigts, avant de se retrouver ensuite dans nos estomacs plus qu'affamés. C'est que marcher avec la demoiselle, ouvrait un grand appétit.

Assis sur ce banc, je savourais à grande boouche cette pomme douce et divinement sucré. Bien qu'entre deux, j'avais englouti un churros que la blonde m'avait gentiment proposé. Cet instant, semblait de nouveau figé dans le temps, tandis que la nuit tombait et que les lumières s'allumaient doucement. Magique, féérique. Surtout que visiblement, la jeune femme semblait comblé dans ce qu'elle faisait. « Cela semble très important et être un très gros projet. Ce n'est pas trop dur ? Ça serait quel genre de bâtiment ? » Je me surprenais moi-même à m'intéresser à ce qu'elle faisait, tout en continuant de croquer dans ma pomme. Sauf que cette dernière se termina bien vite, tandis que je m'essuyais le coin des lèvres avec la petite serviette que le vendeur m'avait donné avec. Jetant le tout dans la poubelle à côté de nous, nous poursuivions notre route, sa main dans la mienne accompagné d'un charmant clin d’œil, tandis que je lui emboitait le pas en direction de la grande roue. « J'aime les sensations fortes, ne t'en fait pas donc pas pour le vertige, il y a longtemps que je l'ai apprivoisé. » Surtout avec ma sœur, nous étions friand de tout ce qui était parc d'attraction. Alors de ce côté là, Beth n'avait pas grand-chose à craindre, mis à part si les grands huit n'était pas sa tasse de thé. Sa main dans la mienne, je ne pouvais que répondre davantage à cette étreinte, en la serrant davantage, de peur que ce contact ne m'échappe trop rapidement à mon goût. Son excitation se lisait clairement sur son visage doucement illuminé par les lumières alentours, ce qui la rendait plus douce et attendrissante à la fois.

Une fois arrivé près de la personne qui se charge de faire monter et descendre les passagers, sa phrase nous concernant, ne manquait pas de me faire tilt. Les amoureux ? Notre différence d'âge n'était donc pas si choquant ? Ou alors il y avait une telle alchimie entre nous deux, que cela crevait les yeux ? Mais qu'est-ce qui t'arrive mon vieux ? Tu disjonctes carrément en ce moment ressaisis-toi ! Mais peut-être avait-il dit cela par simple habitude de la soirée, tel un automate ou un robot après tout. Tandis que nous montions tranquillement, j'en avais profité pour prendre quelques photos, cette vue était imprenable et tout comme la jeune demoiselle, je ne comptais pas en perdre une miette. Envoyant ce magnifique paysage à ma sœur. Observant Beth, je ne pouvais m'empêcher de sourire face à son air émerveillé devant cette vue imprenable de la ville toute illuminée. « Presque autant que toi j'ai l'impression. Dommage qu'il y ai autant de pollution lumineuse, nous aurions pu mieux apprécier ce ciel étoilé. » Observant à mon tour cette voûte céleste, je ne pouvais m'empêcher de me demander si parmi toutes ces étoiles, se trouvait nos défunts parti trop tôt. Mais peut-être avais-je tout simplement trop regardé le roi lion pour penser ainsi. Chassant cette idée de la tête, je me tournais de nouveau vers la jeune femme, lui souriant d'une manière plus que chaleureuse, sans doute était-ce du à l'ambiance qui s'y prêtait. « Merci. Merci pour tout, Beth la maladroite. » Mais à peine avais-je dit ces mots, que nous voilà déjà de retour sur la terre ferme. Sauf que je ne souhaitais absolument pas que cette soirée se termine de si tôt. « Dis-moi, ça te dit de marcher un peu et de se trouver un coin sympa où manger ? Histoire de terminer cette journée tranquillement, je te dois bien ça après tout ce que tu as fait pour moi. » En d'autres termes, je n'avais pas du tout l'envie de la quitter, car je ne m'étais pas senti aussi vivant depuis... Des années.
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Mer 4 Nov - 23:26
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Beth Anderson
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I'LL BE YOURS FOR A THOUSAND NIGHTS
Heureux était un mot qui revenait souvent, très souvent, dans ma tête, surtout lorsqu’il était dans les environs. Je n’étais pas d’une nature à me plaindre ou à me morfondre dans mon coin, sauf lorsqu’une série que j'affectionne grandement se termine, mais la plupart du temps, j’étais celle qui allait vers les autres pour leur remonter le moral, qui était toujours prête pour aider et rendre service, par simple plaisir de voir un sourire se dessiner sur leur doux visage, mais lorsque j’étais avec Oscar, je ressentais une autre sensation, plus douce, celle qui nous prend aux tripes, qui nous retourne le cerveau et nous rend heureux rien qu’à l'énonciation d’un prénom. Je n’étais pas prête pour ça, du moins c’est ce que je n’arrêtais pas de me dire, car même si j’avais connu des hommes, même pour une nuit lors de soirées étudiantes, je n’avais jamais ressenti cette sensation, même avec mes anciens petits amis, me disant simplement que j’avais le temps pour ça, que je devais d’abord me concentrer sur mes études et ensuite je verrais, mais comme ma mère me le disait bien souvent “les choses n’arrivent pas toujours comme on le souhaite” et elle avait tellement raison.

Toujours en observant cette douce vue qui s’offrait à nous, laissant libre cours à mes pensées, je revenais petit à petit à la réalité, tournant la tête en direction de mon acolyte, mon compagnon de soirée, même si d'autres petits surnoms me venait en tête. Souriant comme simple réponse, appréciant ce simple moment qui, j’avais l’impression, signifiait tellement plus, pour moi en tout cas. « Je connais des endroits, en dehors de la ville, pour observer le magnifique ciel étoilé si tu veux. » Je pensais notamment à une petite marche en forêt, donnant sur un magnifique lac, un feu de camp, lui, moi et le ciel étoilé… Chassant bien évidemment cette foutue pensée de ma tête, puisque après tout, j’avais l’âge d’être sa fille et c’était sûrement de cette façon qu’il me considérait, il fallait donc que j’apprécie ces instants avec lui, même si mon coeur serait briser lorsqu’il prendrait ses distances petit à petit, qu’il trouverait une femme de son âge, qui souhaite les mêmes choses que lui. Le mouvement ralenti de la petite nacelle me sortit de mes pensées tordues, affichant de nouveau ce doux sourire que j’avais en sa présence tout en me levant pour retrouver la terre ferme. « Tout le plaisir est pour moi, Oscar. » Prononcer son prénom me fit la même sensation qu’une décharge électrique dans tout le corps, comme si je réagissais à son prénom.

Acquiesçant à sa proposition d’aller marcher encore un peu et de se trouver un petit coin pour manger, j’attrapais une nouvelle fois sa main, avec plus de douceur, pas simplement pour le guider vers je ne sais où, simplement pour avoir le plaisir d’être en contact avec lui, il pouvait bien entendu rompre le contact à tout moment, mais pour l’instant, j’appréciais ce doux plaisir d’avoir ma petite main dans la sienne. « Tu as des préférences pour manger ? On trouve tellement de tout dans le coin que ce n’est pas le choix qui va nous manquer. » Le regardant avec des petits yeux remplis d’étoile, je nous dirigeais tranquillement vers une des rues principales où l’on trouve différents restaurants, du thaï, du fast-food, du gastronomique et tant d’autres encore. « Oh ! Du japonais ça te tente ? » Je ne connaissais absolument pas ses goûts en matière de nourriture, mais si le japonais lui convenait, je connaissais un super restaurant dans le coin, à la décoration typique de là-bas, du fait maison et sur place surtout, alors ses papilles ne risquent pas d’être déçues.

Alors que nous marchions, je prenais le temps d’envoyer un message à Jazzy pour qu'elle ne m'attende pas pour manger, ou plutôt pour commander et surtout qu’elle ne s’inquiète pas, je me préparais déjà à recevoir une tonne de questions de sa part, même si je savais que contrairement avec les autres, ça serait surtout pour s’assurer que je suis heureuse, pas en danger et surtout, que l’homme qui accompagne ma soirée en vaux réellement la peine, ce à quoi je lui répondrais que oui, il en vaut largement la peine, plus que n’importe qui.
code par drake.
Lun 9 Nov - 11:48
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Oscar O'Leary
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C'était si simple de passer du bon temps avec la charmante Beth. Toujours souriante. Jamais un fond de méchanceté. De la bonne humeur et de la joie vivre, quelle que soit la situation qui se présentait à l'improviste devant elle. Dire que je n'étais pas en admiration serait mentir, la blonde ma plaisait, beaucoup, dans le sens où partager des friandises et une bonne tasse dé thé était tout ce que je désirais faire en sa compagnie. Mais être ici, sous un ciel étoilée quelques peut mal éclairé à cause de toute cette pollution lumineuse environnante, avec cette charmante demoiselle, m'apaisait et me redonner foi en ma vie future. J'avais peut-être passé le cap de la quarantaine mais après tout, cela restait un chiffre, tant que le corps et l'esprit suivait le rythme, il n'y avait aucun soucis à se faire. Après tout, l'homme en charge de faire monter les personnes à bord, nous avait bien dit « les amoureux » et ça ne m'avait clairement pas laissé indifférent. Et c'en était ridicule.

Je ne saurais dire si je contemplais plus la ville ou la jeune fille assise à côté de moi. Même avec le peu d'éclairage, il me semblait pourtant distinguait un grand sourire figeait sur ses lèvres. Et je me surprenais à m'imaginer, que ce sourire magnifique, m'était peut-être destiné. Sans vraiment comprendre ce qui m'arrivait, je nageais un peu dans une sortes de cocon, c'était si doux, si agréable. Tel un phœnix, je renaissais de mes cendres. Il y avait bien longtemps, que je n'avais pas réappris à aimer la vie et tout ce qu'elle pouvait m'apporter en retour. Et lorsque Beth m'avouait connaître des endroits très sympathique pour observer de belle nuit étoilée, je ne pouvais empêcher le coin de mes lèvres de se bloquer en un doux sourire ravis. « Je n'en attendait pas moins de toi et de tout ton savoir sur cette magnifique ville. » C'était vrai, cette ville avait un petit côté magique ou alors était-ce l'atmosphère qui se dégageait entre nous, qui me donnait cet effet. « Mais je serais ravi de les découvrir avec toi, tous ces fabuleux endroits. » Et je me voulait être plus que sincère dans mes dires, je m'imaginais déjà d'avance autour d'un doux feu de camp avec des marshmallows.

Le retour à la réalité fut plus que brutal, lorsque notre petit nacelle s'était soudainement arrêtée, nous sortant tout deux de notre petite bulle personnelle si bien construite autour d'une charmante discussion. Ça ne sert à rien d'être niais de la sortes, reprends-toi. Étais-je vraiment sur un petit nuage ? Difficile de m'en rendre compte moi-même et j’espérais, ne pas passer pour un parfait imbécile à ses beaux yeux. Seulement je n'avais aucune envie que notre petite escapade s'arrête ainsi, alors pour prolonger encore plus ce doux moment, je l'avais plus ou moins inviter à manger. Je n'en attendais toujours pas moins de la charmante Beth, pour m'attraper la main d'une infinie douceur et m'emmener je ne sais où à travers la foule. A peine sa question posée, que je n'avais même pas eu le temps d'y répondre puisque la belle renchaînait déjà. « Va pour du japonais ! Je n'ai jamais essayé alors il y a un début à tout. » L'un comme l'autre, nous débordions d'énergie et de bonne humeur, c'en était même plus que naturel avouons-le. J'avais l'impression, que ce n'était nullement forcé, que dans un cas comme dans l'autre, nous étions aussi ravi de nous retrouver ici et maintenant, et qu'aucun de nous, n'avait envie que cette fantastique journée se termine.

Pourtant, la réalité allait bien finir par nous rattraper, à un moment ou un autre. Cela dit, il fallait toujours profité de l'instant présent tan que cela était possible, la vie me l'avait assez clairement expliqué comme ça. Je n'avais pas du tout l'intention, de perdre quelqu'un encore une fois. Alors je faisais simplement plus attention aux choses qui m'entourer, qui entrer dans ma vie, tout comme ma charmante demoiselle ici présente à mes côtés en cette merveilleuse soirée. Une fois que nous arrivâmes devant la devanture du restaurant, une fois de plus je lui ouvrait la porte. « Après toi. » A peine avais-je refermé derrière nous, que je reprenais. « Ça va finir par devenir une habitude. » lui fis-je remarquer tout sourire. Un serveur ne tardait pas à nous rejoindre, nous intimant de le suivre jusqu'à notre table. Et bien soit, en avant !
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Mer 18 Nov - 23:43
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Beth Anderson
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I'LL BE YOURS FOR A THOUSAND NIGHTS
Apprendre qu’Oscar n’avait jamais mangé de Japonais me rendait un peu heureuse, étrange n’est-ce pas, mais c’était surtout car j’arrivais à le surprendre, lui faire découvrir de nouvelles choses même s’il était plus âgé que moi et qu’on aurait très bien pu se dire qu’il avait déjà tout fait et tout vu, mais la réalité était bien plus alléchante. Affichant un petit sourire victorieux, je serrais sa main dans la mienne, comme si j’avais peur que ce contact s'efface à tout jamais, alors qu’il était encore à côté de moi et qu’il me semblait que la soirée n’était pas prête de se terminer, si nous partagions un repas ensemble, j'espérais pouvoir rester encore quelques heures, simplement lui et moi. Le retour à la réalité sera bien trop douloureux, me retrouver seule dans ma chambre, sans lui pour me faire rire, je ne sais pas ce qu’il m’arrivait en ce moment, mais plus je passais du temps avec lui et plus mon corps le réclamait, dans le sens où j’avais envie d’être avec lui, à ses côtés, à parler de tout et de rien.

Trouvant finalement le restaurant qui me convenait, je m’arrêtais devant pour signifier à mon cher docteur que nous étions enfin arrivés, même si la marche ne fut pas bien longue. Passant par la porte qu’il me tenait, la chaleur du restaurant venait réchauffer mes petits pieds gelés, malgré les températures encore élevées pour la saison, mes petites bottines ne me tenaient pas très chaudes, je devrais d’ailleurs songer à en acheter des nouvelles, mais l’heure n’était pas au shopping. « Une habitude que je suis prête à prendre si c’est avec toi ! » Me rendant compte trop tard de ce que je venais de dire, je fuyais son regard, à la recherche d’une place libre, loin de la porte d’entrée et son courant d’air. Repérant une table loin de l’agitation, j’invitais Oscar à me suivre, encore et toujours, pour finalement nous installer et reposer mes jambes. « C’est donc une grande première pour toi ? » Acceptant la carte que le serveur venait de nous apporter, je relevais les yeux par-dessus celle-ci pour l’observer, un petit sourire en coin de mes lèvres que je n’arrivais décidément pas à retirer.

Le restaurant était décoré comme si nous étions au Japon, des fausses fleurs de cerisier étaient accrochées autour de l’escalier qui menait à une petite salle privée, des lanternes pendant à des poutres, il y avait des petits porte-bonheur çà et là. Ce n’était pas la première fois que je venais ici, mais j’étais toujours autant émerveillée et puis il fallait dire que l’on mangeait vraiment bien, c’était tout fait maison, rien de congelé ou je ne sais quoi. Commandant deux bières japonaises pour qu’il goûte à cette petite merveille, je posais la carte devant moi, sachant pertinemment ce que j’allais prendre. « Tu arrives à faire ton choix ? Je peux te conseiller si tu veux ! » M’accoudant sur le bord de la table pour me pencher dans sa direction, je relevais mon regard dans sa direction, ratant un petit battement de mon cœur. Je ne saurais vraiment pas décrire cette sensation que j’avais, elle était vraiment différente de ce que je pouvais habituellement ressentir. J’avais envie de sourire à chaque fois que je le voyais, simplement car je savais qu’il allait me faire rire, me rendre heureuse, j’avais envie de l’embêter, de le faire rire à mon tour, j’avais envie qu’il me serre dans ses bras… Mais étrangement, les sensations que je ressentais ne me faisaient pas peur, j’avais envie de les affronter et de voir où elles allaient me mener.

Me replaçant correctement sur ma chaise, je jouais nerveusement avec la serviette qui était déposée à côté de mes couverts, la déchirant en petits morceaux dont je ne savais pas quoi faire désormais. « Si tu souhaites une valeur sûre, les California au saumon et avocat sont excellents, sinon tu as les nems, très connus donc tu ne risques rien et si tu veux quelque chose de plus basique, tu peux prendre des yakitoris de viande, c’est excellent ! » Prenant dans mes mains le petit bol de salade de choux que le serveur venait de nous apporter, offert par la maison, je dégustais mon petit plat en levant ma bière dans sa direction, pour trinquer avec lui. « Santé ! » Je sentais que cette soirée allait encore une fois me mettre des petits papillons dans le ventre.



code par drake.
Dim 13 Déc - 14:19
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